Cobrastar - Thomas Bois

[Soleil*]

Qui aurait pu croire qu'un petit resto miteux de l'Arizona serait le thêâtre d'événements aussi étonnants ? Une chasseuse de primes, l'informateur qui doit lui échanger un galet de données, un pirate de l'espace flairant un bon coup, un space marshall venu l'arrêter, des employés d'un syndicat du crime, et même le psychopathe le plus dangereux de l'univers connu : une belle brochette d'individus qui se retouvent dans ce coin perdu de Terra, pourtant planète interdite ! Bien entendu, les choses tournent mal...

Le pirate John Hero, alias Cobrastar, réussit à sauver ses fesses, emportant le précieux galet mais sauvant aussi Elijah, le péquenot qui officiait comme serveur et ne comprend pas grand chose au film. Lucy, l'I.A. de son vaisseau, refuse catégoriquement de l'aider à décrypter les données. Le voilà donc en route pour Deadman's point, repère officiel de pirates, pour solliciter les services de son père, avec lequel il a un différend depuis qu'il lui a volé son vaisseau pour en devenir le capitaine ! Hélas, la moitié des puissances de l'univers se lance à ses trousses pour récupérer le fameux galet...

Voilà un space opera pour qui aime les histoires déjantées. Les protagonistes sont tous plus fous furieux les uns que les autres, et on ne sait jamais ce qui va exploser à la page suivante. De l'action, de l'aventure, il y en a en-veux-tu-en-voilà ! Ce n'est pas très crédible, c'est juste là pour nous faire passer un moment de lecture un peu étrange mais sympa à suivre les aventures de tous ces zinzins déchaînés.

J'ai trouvé ça dans l'ensemble très chouette, même si je n'ai pas apprécié du tout le langage employé. Il s'agit visiblement de parler stéphanois. Ou pas seulement ? Malgré les très nombreuses notes de bas de page pour expliquer les termes, c'est assez difficile pour tout comprendre, j'ai passé mon temps à essayer de traduire certains mots. Avec plus ou moins de succès, certains passages restant obscurs... Un peu, ça va, mais à la longue cela rend la lecture franchement laborieuse. Dommage.

Voilà donc une lecture un peu spéciale mais qui devrait plaire aux amateurs de space opera qui ne se prend pas au sérieux.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.