Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Tango's Invité
|
Posté le: Ven Sep 11, 2015 7:49 pm Sujet du message: |
|
|
Je ne me drogue pas, je ne fume pas, je ne bois pas, mais j'imagine que lorsqu'on est toxico nos capacités doivent être limitée. Les périodes de lucidité doivent être rare et donc, ça doit se ressentir sur sa vie privée comme professionnelle. Et ne me tente pas avec Stephen King, je vais encore fâcher certaines personnes  |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 6:43 am Sujet du message: |
|
|
Tango's a écrit: | ça doit se ressentir sur sa vie privée comme professionnelle |
C'est indéniable et Philip K. Dick en est un exemple. Il semble plausible que les auteurs cités dans le précédent message auraient été capables d'écrire de meilleurs livres sans leur addiction. Ou d'écrire plus. Quoi qu'il en soit, ton 'donc' est démenti par l'histoire de la littérature.
 _________________
Tennis de Table Bordeaux
Dernière édition par theyoubot le Sam Sep 12, 2015 2:14 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut de page |
|
Hoël Pygmalion

Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 3268 Localisation: Great North
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 12:07 pm Sujet du message: |
|
|
Philippe Druillet, Jean Giraud, Thomas Quincey, Samuel Coleridge, Hemingway, Fitzgerald, Kerouac William Burroughs, Thomas Pynchon, Wilkie Collins, etc doivent s'en mordre les orteils d'apprendre qu'ils auraient pu mieux faire... peut-être en ayant rien à dire ? _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ." |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 1:04 pm Sujet du message: |
|
|
D'un côté, Tango's qui croyait que toxicomanie & alcoolisme étaient incompatibles avec une carrière littéraire. De l'autre, Hoël qui les juge indispensables. Un débat entre vous deux serait certainement intéressant. _________________
Tennis de Table Bordeaux |
|
Revenir en haut de page |
|
Hoël Pygmalion

Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 3268 Localisation: Great North
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 1:30 pm Sujet du message: |
|
|
theyoubot a écrit: | Hoël qui les juge indispensables |
Où et quand ai-je dit cela ? _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ." |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 1:40 pm Sujet du message: |
|
|
Ce n'est pas ce que tu voulais dire par "apprendre qu'ils auraient pu mieux faire" ? _________________
Tennis de Table Bordeaux |
|
Revenir en haut de page |
|
Hoël Pygmalion

Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 3268 Localisation: Great North
|
Posté le: Sam Sep 12, 2015 1:57 pm Sujet du message: |
|
|
En ne buvant , ne fumant et ne se droguant pas d'après Tango's qui semble ignorer que la plupart des addictions trouvent leurs origines dans un mal être qui pousse ceux ayant une fibre artistique à exprimer ce mal être par leur art sans pour autant pouvoir se passer d'adjuvants qui leur permettent de supporter leur vie.
Il faut lire ou relire Il n'y a pas de drogué heureux de Claude Olievenstein.
Mais des foules d'autres artistes n'ont pas souffert d'addictions. Tiens, Balzac aurait-il écrit de meilleurs bouquins s'il avait bu moins de café ? _________________ "Tout est dans tout et réciproquement ." |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
|
Revenir en haut de page |
|
MaxLeLiseux
Inscrit le: 18 Sep 2017 Messages: 551 Localisation: Montréal
|
Posté le: Jeu Jan 04, 2018 12:25 am Sujet du message: |
|
|
Salut à tous
bonne année 2018 à toute et à tous
J'aimerais savoir si y'existe un site qui répertorie
avec exactitude la bibliographie de Philip K Dick ?
Chaque site visité me donne tous des année de publication original fausse
Si quelqu'un peu m'aider svp _________________ MaxLeLiseux |
|
Revenir en haut de page |
|
Hoël Pygmalion

Inscrit le: 27 Juin 2011 Messages: 3268 Localisation: Great North
|
|
Revenir en haut de page |
|
MaxLeLiseux
Inscrit le: 18 Sep 2017 Messages: 551 Localisation: Montréal
|
Posté le: Jeu Jan 04, 2018 4:20 pm Sujet du message: |
|
|
Merci Hoël c'est gentil _________________ MaxLeLiseux |
|
Revenir en haut de page |
|
snarkhunter
Inscrit le: 14 Juin 2021 Messages: 112
|
Posté le: Jeu Juin 24, 2021 2:01 pm Sujet du message: |
|
|
Tango's a écrit: | Par contre, je suis d'accord que sur la fin, il n'avait plus toute sa tête. La preuve avec cet avant-propos du livre "Au bout du labyrinthe" (très mauvais) |
... Est-ce l'avant-propos ou bien le roman lui-même qui serait selon toi très mauvais ?!
Parce qu'en ce qui me concerne, et bien que ces lectures remontent à désormais très longtemps, "Au bout du labyrinthe" demeure mon second meilleur souvenir de lecture de cet auteur (après "Ubik"), le seul roman dans lequel j'aie retrouvé la même sensation de perte de contact totale d'avec ce qui apparaissait comme la réalité.
J'avais aussi beaucoup aimé les deux romans republiés au Livre de Poche ("Le temps désarticulé" et "En attendant l'année dernière").
Par contre, il y en a quelques-uns qui m'étaient littéralement "tombés des mains" , comme "Le maître du haut château" ou "Simulacres", dont je n'ai sans doute pas lu plus de quelques dizaines pages (et encore, en me forçant pas mal).
Ma plus grande déception, je pense : "Le dieu venu du Centaure" : j'avais sans doute trop d'attentes concernant ce roman et je n'y ai jamais retrouvé la force des deux grands romans mentionnés en premier.
Deux autres que j'avais assez aimés aussi : "Les clans de la lune alphane" et "La vérité avant-dernière"...
Pour essayer de comprendre - au moins un peu - la psychologie de cet auteur résolument à part, on peut peut-être se reporter aux deux volumes publiés de "L'exégèse". |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Jeu Juin 24, 2021 4:41 pm Sujet du message: |
|
|
En lisant ce message, j'ai l'impression de lire non pas l'avis d'une seule et même personne mais de plusieurs personnes aux goûts contradictoires. As tu lu ces titres à des décennies d'intervalle ?
Par exemple, je comprend qu'on déteste Ubik et le Maître du Haut Château.
Je comprend aussi qu'on les aime tous les deux. Mais aimer l'un et détester l'autre ?
Quels sont tes critères ?
D'ailleurs, d'une manière générale, quelles sont les qualités qui te font aimer un roman et dont l'absence rend une lecture ennuyeuse à tes yeux ?
> Voir la discussion sur cette question _________________
Tennis de Table Bordeaux |
|
Revenir en haut de page |
|
snarkhunter
Inscrit le: 14 Juin 2021 Messages: 112
|
Posté le: Ven Juin 25, 2021 6:43 am Sujet du message: |
|
|
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas en matière de "goût"...
Pour ce qui est du "Maître du haut château", j'avais essayé de le lire dans la traduction française d'origine (ancienne édition "J'ai lu").
Je pense que les traductions sont peut-être les premières fautives en ce qui concerne mon intérêt ou mon désintérêt pour telle ou telle œuvre.
Dick, comme une bonne partie de ce que j'ai découvert en S.F., je l'ai lu au tout début, donc plutôt vers la fin des années 70 ou le tout début des années 80. Il fourmillait d'idées percutantes, c'est certain, mais on ne peut sans doute pas dire qu'il ait été un grand "styliste". Idem pour Asimov, je dirais...
Et je ne crois pas qu'il y ait une "liste de caractéristiques" qui ferait que j'aimerai tel roman et détesterai tel autre. Je pense que la relative variété de mes centres d'intérêt en lecture le confirme.
Il est certain que, lorsqu'on ne lit pas un texte dans sa langue d'origine, on est dépendant de la traduction. Si je ne me trompe pas, Dick a d'ailleurs été retraduit il y a quelques années : cela dit bien que les premières traductions étaient considérées comme non satisfaisantes (... ou "désormais non satisfaisantes"). Cela dit, il y a de plus en plus d'auteurs étrangers que l'on retraduit (je pense à Kafka ou à "Au cœur des ténèbres", par exemple). Les traductions évoluent en fonction de leur temps, on en parlait sur le fil consacré à la littérature pour la jeunesse. Je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose : il faut peut-être juste "faire avec"...
Pour être vraiment certain de l'état actuel de mes "goûts", il faudrait que je puisse relire tout ce que j'ai lu il y a quarante ans, mais c'est matériellement impossible (ou cela m'empêcherait d'accéder à de nouvelles découvertes). Du coup, ma perception de certaines œuvres est restée figée par ma mémoire et correspond à des souvenirs lointains qui ne sont peut-être pas toujours en phase avec ce que je suis devenu depuis. C'est l'un des petits inconvénients de la non-immortalité ! |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Ven Juin 25, 2021 11:36 am Sujet du message: |
|
|
snarkhunter a écrit: | je ne crois pas qu'il y ait une "liste de caractéristiques" qui ferait que j'aimerai tel roman et détesterai tel autre. |
Tu en as une, c'est certain. Sinon comment expliquer que tu aimes certains romans et n'en aime pas d'autres ?
Mais c'est une liste que tu ne connais pas. Je pense que la plupart des lecteurs sont dans ce cas. J'en parle avec Andriv, sur ce sujet et Brindargent, sur ce sujet. Ils ignorent, comme toi et beaucoup de gens, les critères qu'ils les guident.
snarkhunter a écrit: | lu il y a quarante ans (...) des souvenirs lointains qui ne sont peut-être pas toujours en phase avec ce que je suis devenu |
Oui. La prise de conscience de nos critères nécessite des souvenirs à la fois nombreux ET nets (récents). C'est indispensable pour discerner les points communs de nos romans préférés. Une masse critique de souvenirs, je dirais.
Des souvenirs vagues sont perdus pour ce processus. En particulier, une personne qui a lu 500 livres ces 10 dernières années aura plus conscience de ce qu'elle aime qu'une personne qui en aura lu beaucoup plus mais il y a plusieurs décennies. _________________
Tennis de Table Bordeaux |
|
Revenir en haut de page |
|
snarkhunter
Inscrit le: 14 Juin 2021 Messages: 112
|
Posté le: Ven Juin 25, 2021 12:20 pm Sujet du message: |
|
|
Je pense qu'il en est peut-être de nos goûts comme il en est de nos attachements : ils peuvent être variés (dans leur nature ou dans le temps), sans toutefois relever d'une catégorisation identifiable. Et je ne crois guère non plus à la "révélation" de tout ce qui nous "meut" - ou nous émeut - par une démarche psychanalytique. Sans compter la transformation que nous subissons en permanence par le seul fait que nous existons (sans parler de nos interactions avec les autres), qui est susceptible de rendre caduc tout ce que nous connaissions - ou croyions connaître - de nos goûts..
Les romans de Dick que j'ai mentionnés et qui ne m'avaient pas plu à l'époque, j'en rejetterais sans doute plus la faute sur la traduction que sur le texte lui-même. Il faudrait que je me replonge dedans pour vérifier comment je les perçois aujourd'hui, ou que j'accède au texte original. Sauf que le temps me manque...
Et il y a une caractéristique qui limite indubitablement le nombre d'œuvres auxquelles je pourrai avoir accès : c'est que j'aime bien relire des textes qui m'ont marqué, ou dont le passage du temps a effacé le souvenir, ou d'autres que l'on revisite de façon occasionnelle comme on retourne sur les lieux de son enfance, comme "en pèlerinage" (tel "Vermillion Sands" pour moi, par exemple). |
|
Revenir en haut de page |
|
theyoubot

Inscrit le: 20 Avr 2005 Messages: 4237
|
Posté le: Sam Juin 26, 2021 12:26 pm Sujet du message: |
|
|
snarkhunter a écrit: | Je pense qu'il en est peut-être de nos goûts comme il en est de nos attachements : ils peuvent être variés (dans leur nature ou dans le temps), sans toutefois relever d'une catégorisation identifiable |
Pour nos goûts littéraires, j'ai longtemps cru ça moi aussi. Je sais aujourd'hui que c'est faux.
Quelle que soit ton évolution, tu peux répondre, au minimum, pour ton Toi d'aujourd'hui. Pour la version actuelle de ta sensibilité littéraire.
Quand quelqu'un ne le peut pas, c'est qu'il n'a pas le recul nécessaire. Avoir une telle vue d'ensemble, fut-ce sur des goûts actuels, est beaucoup plus difficile que tu ne l'imagines. J'en donne plusieurs raisons dans les liens plus haut.
snarkhunter a écrit: | je ne crois guère non plus à la "révélation" de tout ce qui nous "meut" - ou nous émeut - par une démarche psychanalytique |
Je suis raisonnablement certaine que la psychanalyse ne serait d'aucune aide sur la question.
snarkhunter a écrit: | Sans compter la transformation que nous subissons en permanence par le seul fait que nous existons |
.. et que nous lisons. Selon moi, c'est le principal moteur de l'évolution de nos goûts littéraires. Quand on lit réellement pour le plaisir de la lecture.
snarkhunter a écrit: | des textes (...) comme on retourne sur les lieux de son enfance, comme "en pèlerinage" |
Oui. Et ce retour aux sources fonctionne même - chez moi, tout au moins - avec un roman jamais lu mais que j'aurais pu lire enfant.
Quand je lis aujourd'hui un roman jeunesse, même si c'est la première fois, je ressens en partie les émotions et la fraîcheur de la lectrice que j'étais à l'époque. J'emprunte au narrateur et retrouve ce regard naïf avec lequel je peignais le monde en couleurs vives. C'est moi-même que je revisite. _________________
Tennis de Table Bordeaux |
|
Revenir en haut de page |
|
snarkhunter
Inscrit le: 14 Juin 2021 Messages: 112
|
Posté le: Mar Juil 20, 2021 3:30 pm Sujet du message: |
|
|
theyoubot a écrit: | Quand je lis aujourd'hui un roman jeunesse, même si c'est la première fois, je ressens en partie les émotions et la fraîcheur de la lectrice que j'étais à l'époque. |
Je souscris à cette opinion. Il y a quelques années, je me suis mis à racheter - ou acheter - des titres de séries que j'avais découvertes dans les années 70 (dont beaucoup en Bibliothèque Verte). A la lecture de quelques-uns, je me suis rendu compte de toutes les faiblesses et de tous les artifices de narration un peu grossiers, sans parler du style pour le moins sommaire. Et pourtant, je crois que j'y ai pris un plaisir comparable à celui que j'éprouvais jadis en lisant ces livres : la suspension d'incrédulité fonctionne très bien dans ce cas, seules les émotions comptant encore vraiment.
C'est sans doute également ce qui fait que j'aime bien relire des textes découverts il y a longtemps : je les perçois différemment, mais je retrouve aussi parfois les sentiments que j'avais éprouvés lors de leur découverte initiale. D'une certaine façon, ils me dévoilent le chemin parcouru... _________________ Le doute est toujours visible dans chacune de mes lampes... |
|
Revenir en haut de page |
|
|
|