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Gens de la Lune - John Varley

 
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Soleil*
Super Nov-A


Inscrit le: 12 Avr 2006
Messages: 5856
Localisation: deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin...

MessagePosté le: Jeu Sep 18, 2008 4:15 pm    Sujet du message: Gens de la Lune - John Varley Répondre en citant


Titre original : Steel Original (1992)
Traduit de l'américain par Jean Bonnefoy (1994)


Présentation éditeur
Luna : étrange utopie lunaire. On y change de sexe selon son bon vouloir, on y assiste à de sanglants matches de catch, après lesquels on se réfugie dans un far west simulacre, où une simple écharde dans le pied peut être dangereuse pour votre santé. C'est dans cette colonie lunaire que s'est réfugiée une partie de l'humanité, impuissante face à la dévastation de la Terre par des Extra-Terrestres.
Le journaliste Hildy Johnson se voit obligé d'écrire une série d'articles sur ce qu'était la vie sur Terre et ce qu'est la vie sur Luna. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes (celui d'Aldous Huxley, évidemment) si Johnson ne se voyait pas affublé d'une assistante plutôt encombrante, Brenda Starr.

Ca part assez doucement. Pas d'ennui à proprement parler, mais on ne voit pas trop où on va en suivant les petites aventures et mésaventures d'Hildy dans ce monde lunaire... Ca ne décolle jamais vraiment, et il y a même des moments où ça ralentit (le début du tome 2 est plutôt longuet...). Bon, les éléments finissent quand même par se rejoindre pour mettre en place une histoire complète.
Et heureusement, la découverte du monde lunaire est suffisamment intéressante en elle-même pour compenser. Plein de petits trucs, pas forcément super-originaux mais qui maintiennent l'intérêt.
J'ai personnellement un faible pour le Calculateur Central, ce super-ordinateur qui contrôle les moindres détails de la vie des habitants de la Lune, et qui vient régulièrement se mêler de la vie d'Hildy sans que celui-ci ne lui demande rien. Bon, il a un gros rôle dans le bouquin, mais j'aurais encore mieux aimé le voir plus souvent... Mais bon, j'ai toujours eu un faible pour les ordinateurs doués de conscience.
Au final, une lecture distrayante (et même amusante par moments), mais qui je pense ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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snarkhunter



Inscrit le: 14 Juin 2021
Messages: 118

MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 8:16 am    Sujet du message: Re: Gens de la Lune - John Varley Répondre en citant

… ça y est : j'ai fini par retrouver le message qui m'avait incité à m'inscrire sur ce forum !

Soleil* a écrit:
j'ai toujours eu un faible pour les ordinateurs doués de conscience.

Dans ce cas, on peut conseiller des romans tels que "Harlie avait un an" (David Gerrold), si ce n'est qu'il n'a jamais été réédité dans sa traduction française, qui date du début des années 80.

Ou bien "Projet Vatican XVII", de Clifford Simak, qui aborde le thème de la religion et des ordinateurs.

Je pense qu'il existe de très nombreux romans évoquant ce thème : au fur et à mesure que mes souvenirs reviendront éventuellement (le gros de mes lectures dans ce domaine remontant plutôt aux années 80), je compléterai ce fil s'il est possible.


Dernière édition par snarkhunter le Lun Juin 14, 2021 11:34 am; édité 1 fois
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Hoël
Pygmalion


Inscrit le: 27 Juin 2011
Messages: 3305
Localisation: Great North

MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 9:57 am    Sujet du message: Re: Gens de la Lune - John Varley Répondre en citant

snarkhunter a écrit:
… ça y est : j'ai fini par retrouver le message qui m'avait incité à m'inscrire sur ce forum !

Soleil* a écrit:
j'ai toujours eu un faible pour les ordinateurs doués de conscience.

Dans ce cas, on peut conseiller des romans tels que "Harlie avait un an" (David Gerrold), si ce n'est qu'il n'a jamais été réédité dans sa traduction française, qui date du début des années 80.

Ou bien "Projet Vatican XVII", de Clifford Simak, qui aborde le thème de la religion et des ordinateurs.

Je pense qu'il existe de très nombreux romans évoquant ce thème : au fur et à mesure que mes souvenirs reviendront (le gros de mes lectures dans ce domaine remontant plutôt aux années 80).


Et puis, Révolte sur la lune de Heinlein, 2001 l'odyssée de l'espace de Clarke, L'I.A. et son double de Westerfeld, La trilogie du pont de Gibson, etc.
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snarkhunter



Inscrit le: 14 Juin 2021
Messages: 118

MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 11:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

... Je viens de repenser à un roman qu'il est impossible de qualifier (ce qui est le cas d'à peu près toute l'oeuvre de son auteur, en fait), "Autobiographie d’une machine Ktistèque", de R.A. Lafferty (initialement publié en français sous le titre "Tous à Estrevin !". Son personnage principal est une conscience créée technologiquement, mais c'est aussi le seul élément rationnel apparent de l'ensemble de ce récit.
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Soleil*
Super Nov-A


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Messages: 5856
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MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hum, je crois qu'un des plus vieux dans mes souvenirs est dans "La nuit des enfants rois", même si celui de "Révolte sur la lune" ma pas mal marqué aussi.
Quant à la machine ktistèque, beurk beurk, c'était une lecture trop laborieuse qui m'a juste laissé mauvais souvenir sans que je me rappelle rien du contenu.
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et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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theyoubot



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Messages: 4280

MessagePosté le: Lun Juin 14, 2021 9:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Soleil* a écrit:
Hum, je crois qu'un des plus vieux dans mes souvenirs est dans "La nuit des enfants rois"

Sauf erreur de ma part, il n'y a pas d'ordinateur doué de conscience dans La Nuit des Enfants Rois. C'est juste un ordinateur. Je pense avoir lu une ou deux centaines de romans SF avec une intelligence artificielle. Je dirais que 50 % de ceux écrits ces quinze dernières années intègrent une IA. J'avais bien aimé Mike dont on a parlé plus haut (Révolte sur la lune) et l'IA garde du corps de L'Homme des Jeux. Mais j'ai globalement été déçue, en SF, par le traitement d'acteurs au potentiel dramatique si formidable. On a droit à trop d'électro-encéphalogrammes plats, genre Justice de l'ancillaire, la machine des jeux (Le monde du Ā) ou HAL (2001).

Asimov avait écrit une nouvelle sympa où une IA naïve est envoyée comme émissaire sur un planète hostile. Dotés d'une industrie d'armement supérieure à la notre, ces extraterrestres agressifs s'apprêtent à nous vitrifier. L'IA arrive chez eux dans son corps malhabile, un cylindre d'un mètre cinquante de haut composé d'un matériau pouvant résister à une frappe directe d'une bombe atomique. Ce corps est doté de jambes et de bras d'une force colossale pour déplacer un tel corps et interagir avec un environnement hostile. Les extraterrestres arrogants sont ravis de montrer à cet émissaire terrien la supériorité de leur flotte spatiale et de leur armée. Mais durant la visite, plusieurs incidents imprévus et la naïveté de l'IA conduisent à une chute amusante. Oublié le titre.
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Hoël
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MessagePosté le: Mar Juin 15, 2021 9:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

theyoubot a écrit:

Sauf erreur de ma part, il n'y a pas d'ordinateur doué de conscience dans La Nuit des Enfants Rois.

Si.
J'avais oublié Jane dans La voix des morts de Scott Card.
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theyoubot



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MessagePosté le: Mer Juin 16, 2021 12:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

theyoubot a écrit:
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas d'ordinateur doué de conscience dans La Nuit des Enfants Rois.
Hoël a écrit:
Si

Lu il y a une quinzaine d'années, mais je crois que tu te trompes. Autant que je me souvienne, c'est un super-calculateur qui anime un bot de conversation extraordinairement réaliste.
Le héros - qui est entre autres le prof d'informatique des enfants - comprend que l'élève a dépassé le maître quand la programmation du super calculateur a pu être

Spoiler:

modifiée à son insu par un des enfants, qui est donc meilleur programmateur que lui


À aucun moment dans le récit, le super calculateur ne développe une personnalité et des buts propres. Même s'il passerait les doigts dans le nez un test de Turing, il ne montre jamais le moindre signe qu'une individualité est née et trace son propre destin. C'est même l'exact contraire : son seul rôle dans le récit est celui d'un pantin, d'une marionnette qui pointe l'attention du lecteur vers le meilleur marionnettiste.
Le super-calculateur de La Nuit des Enfants Rois n'est pas différent de Shalmaneser de Tous à Zanzibar. Certes, Brunner nous dit que c'est un ordinateur doué de conscience, mais dans le récit c'est juste un grille-pain qui cause bien.
Pour qu'un roman traite d'un ordinateur doué de conscience, il faut que l'auteur le montre comme tel. Suffit pas qu'il le dise.
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Soleil*
Super Nov-A


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MessagePosté le: Mer Juin 16, 2021 6:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

A vrai dire, je n'étais pas très sûre de moi en parlant de la Nuit des enfants-rois. Je me rappelais de discussions entre le mec et l'ordi, mais sans plus... Faudrait que je le relise.
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