Soleil* Super Nov-A
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Posté le: Mar Mar 11, 2014 11:22 am Sujet du message: Godefroid de Bouillon - Servais |
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(2 tomes)
Présentation éditeur
Bruxelles, octobre 2005.
L'évènement culturel du mois, c'est bien entendu la grande exposition rétrospective consacrée à l'oeuvre du célèbre photoreporter Benoît Renson. Ses photographies, toujours saisissantes, parfois dures, témoignent autant de l'état du monde que de la sensibilité et de l'engagement de leur auteur. Un homme qui, avant de devenir ce globe-trotter réputé, a passé son enfance à Bouillon, une cité sur laquelle plane encore l'âme du célèbre croisé.
Ses retrouvailles avec la belle Mady, perdue de vue depuis longtemps, vont le replonger dans le passé, et le confronter au souvenir douloureux de leur adolescence et de leurs amours naissantes, brisées par le poids du « qu'en dira-t-on ».
Jean-Claude Servais s'appuie sur les souvenirs et les mythes d'un lieu chargé d'histoire, théâtre d'un drame intime, celui de deux adolescents auxquels la morale d'une époque a interdit de s'aimer.
Mon avis
Bof bof.
On a en parallèle plusieurs histoires. D'abord, celle de Godefroid de Bouillon, figure héroïque de la Première Croisade (11ème siècle). L'aspect historique n'est pas inintéressant (il y a d'ailleurs également un dossier final plus poussé), mais c'est très très froid et on a l'impression de survoler seulement le personnage. Ensuite, on a l'histoire de Benoit et Mady, histoire double : leurs retrouvailles dans le temps présent et leur enfance dans les années 1960 à Bouillon. Benoit, enfant sans père d'origine musulmane, était en butte aux attaques des autres garçons, car tous se sont montés le bourrichon à propos des croisades et de l'aspect héroïque de la lutte contre les infidèles.
L'enchaînement entre ces trois histoires est décousu, le tout n'a pas d'épaisseur.
Il reste les dessins pour en faire une lecture passable, sans plus. _________________ Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu. |
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