Les larmes de l'assassin - Thierry Murat

[Soleil*]

Présentation éditeur
C'est une terre malmenée par le vent, en bordure du Pacifique qui charrie des blocs d'iceberg, c'est au sud extrême du Chili. C'est là que vit Paolo, dans une ferme misérable et isolée, livré à lui-même, plus ou moins abandonné par des parents qui ne s'occupent pas de lui. Si petit, si naïf, quel âge a-t-il ? Il ne le sait.
Un jour, un homme arrive jusqu'à la ferme. C'est Angel Allegria, un truand, un escroc, un assassin. Pour lui, le crime est monnaie courante pour régler tout type de conflit : dettes d'argent, bagarres d'ivrognes... Il tue les parents de Paolo pour mettre fin à deux semaines d'errance et s'approprier leur petite bicoque, refuge idéal pour un homme traqué par la police. Dans un sursaut de bonne conscience, il épargne Paolo : Il n'a jamais tué d'enfant.
Une relation d'affection naît entre lui et l'enfant. Ils s'apprivoisent.
Un an plus tard, un autre voyageur arrive. Luis Secunda, 30 ans, fuyant Valparaiso et sa riche famille, s'installe d'abord à côté dans une cahute qu'il construit, puis l'hiver venu, emménage avec eux dans la ferme. Il apprend à Paolo à lire. Angel n'aime pas cela du tout. Le fragile équilibre affectif entre lui et Paolo est en péril...

Adaptation du roman éponyme d'Anne-Laure Bondoux.

Mon avis
Les dessins sont très simples, très sobres, avec des couleurs assez ternes et uniformes qui colorent les cases comme une colorisation sépia. Et cette sobriété met en relief la solitude de la petit bicoque et de ses habitants, l'affection profonde qui nait entre Angel et Paolo, la jalousie quand intervient le troisième larron Luis... C'est très fort, plein d'émotion.
Pas vraiment mon style de BD à priori, mais j'ai beaucoup aimé.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.