suisse24 Louis la Brocante
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Posté le: Sam Mar 05, 2016 10:33 am Sujet du message: Chlorophylle et le monstre des trois sources - Hausman & Cornette |
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Le monstre des trois sources .
La souris Particule a disparu. Chlorophylle et Minimum comprennent très vite qu'elle a été enlevée par le terrible monstre du lac. Sans perdre un instant, les deux compères et leurs amis se lancent sur les traces de la créature. Mais la chasse au monstre leur réserve bien des surprises...
René Hausman et Jean-Luc Cornette unissent leurs talents pour rendre un éblouissant hommage au héros culte de Raymond Macherot.
Que dire de cette BD , c'est magnifique , l'histoire est belle , les dessins splendides ..
Du faux Chlorophylle , mais tellement dans l'esprit de Macherot ...
Indispensable pour les fans ....
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l’excellente version de Zidrou et Godi, Jean-Luc Cornette et René Hausman offrent à leur tour leur version de Chlorophylle. A la manière des « Spirou et Fantasio par… », les éditions du Lombard remettent en effet sur le devant de la scène BD le célèbre personnage muridé animé à partir des années 50 par Raoul Macherot. Il n’y a guère que la douce folie du scénariste Cornette pour se permettre une relecture du monstre de Frankenstein, mâtinée de King-Kong et/ou de Simetierre (Stephen King), lorsqu’on lui propose de livrer sa vision d’auteur de Chlorophylle. René Hausman, grand dessinateur animalier, apprécie en effet les ambiances lugubres – et néanmoins empruntes d’une immense poésie. Son dessin truculent fait donc la part-belle à une jolie farandole de personnages trognons – mais plus réalistes et « adultes » que le zoomorphisme enfantin de Raymond Macherot – et au milieu naturel « réel » – humus et broussailles anarchiques, plutôt que jolies maisonnettes décorées. Cet univers graphique s’accommode d’autant mieux du scénario « tendrement monstrueux » de Cornette qu’il a été fait sur-mesure pour les envies d’Hausman de coller au Chlorophylle des débuts, sans se départir d’un accès grand public. La morale douce-amère qui se dégage du dénouement s’adresse cependant plus aux adultes nostalgiques qu’aux enfants, bien que rien n’empêche ces derniers d’y trouver un puissant souffle évocateur et poétique. |
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