La dernière lame - Estelle Faye

[Soleil*]

(Young Adult)

Présentation éditeur
Jadis, le monde a connu un Age d'Or, enchanté par la magie. Mais à présent il est presque entièrement recouvert par les eaux où grouillent méduses, murènes mangeuses de chair et Léviathans d'ombre. Vorastburg est l'une des rares cités à ne pas être encore submergées. Ses habitants sombrent dans la folie en attendant la fin. Parmi le chaos ambiant, Joad tente d'apaiser les souffrances. Cet ancien combattant aguerri sait que l'Armée des Cendres va déferler sur la ville, avec à sa tête la belle Marie aux yeux verts. Joad et la redoutable guerrière s'engagent alors dans une course dont l'enjeu est le sort du monde.

Mon avis
Très sympa, je l'ai lu très rapidement.
Ce monde envahi par les eaux, progressivement avalé par la Crue, est très bien décrit et on l'imagine aisément, avec son cortège de souffrances et de désespoir. J'avoue avoir par contre avoir eu un peu de mal à déterminer (ou me rappeler d'une page sur l'autre) les buts des divers protagonistes : quelle différence de but oppose entre les Cendres et l'Ombre, par exemple ? Tout cela est un peu confus, par moments : l’auteure essaie clairement de nous entrainer sur de fausses pistes, mais au final c'est parfois un peu trop.
Un petit bémol aussi sur les personnages : je les ai trouvés intéressants, mais j'ai eu du mal à m'y attacher, ce qui est dommage.
Un dernier commentaire, sur le titre : Au vu de la couverture, je pensais que la dernière "lame" était une épée ; au vu du contenu du roman, je penche plutôt pour le sens hydraulique du mot...
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[Crazy]

C'est marrant, tu dis que c'est très sympa, mais tu ne listes que des critiques
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Crazy
Modératrice et Dictatrice Adjointe
Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman

[lily cocci]

ouais, mais ça c'est soleil tout craché !
il faut apprendre à décrypter ses critiques.
il m'arrive souvent de lire ses avis négatifs et de me dire : "ah oui, cool, ça n'a pas l'air d'être mal, soleil n'a fait que 10 lignes de points négatifs ! il faut absolument que je le lise !"

[Soleil*]

Ah ? Très intéressantes, ces remarques. Je n'en avais pas vraiment conscience.
Je pense que les causes sont les suivantes :
- J'ai plus de mal à identifier ce qui me plait que ce qui ne me plait pas. Si c'est lourd, ennuyeux, avec un scénario bancal, etc., je le vois. Mais si je dévore et que j'arrive au bout sans avoir rien relevé, c'est bon, mais qu'est-ce-qui a fait en particulier que ça m'a plu ? Difficile à dire. Même quand mon opinion finale est positive, j'ai généralement plus de choses à expliciter sur les points négatifs que positifs, et c'est ce qui ressort dans ce que j'écris.
- Je déteste donner de faux espoirs. Si j'exprime un avis dithyrambique, que quelqu'un achète le livre pour cette raison et est déçu parce que lui n'aime pas, et bien je ne sens gênée. J'essaie donc souvent de tempérer mon enthousiasme, en indiquant ce qui pourrait déplaire. Par contre, si je trouve que c'est une daube, je vais le dire pour pas que quelqu'un se fasse "avoir" par un avis pas assez défavorable. Donc, nivellement par le bas.
- Je m'attends inconsciemment que mon lecteur sache relever tous les sous-entendus de mon avis, et accorde plus d'attention au résumé ("très sympa") qu'aux détails. Ici, j'ai quand même dit explicitement que le monde est très bien décrit et les personnages intéressants, et suggéré que le scénario est fouillé (puisqu’il y a de fausses pistes). Idem, le fait que je l'ai lu rapidement aurait du signaler un style agréable, sinon j'aurais signalé une lecture laborieuse.
Je note donc que ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, et j’essaierai d'en tenir compte à l'avenir, pour mettre mieux en avant les points positifs et donc leur donner le même poids qu'aux points négatifs. C'est d'autant plus important pour moi que j'ai le désir que mes avis exprimés (que ce soit ici ou pour les Chroniques de l’Imaginaire) reflètent d'assez près mes avis réels, et non descendent en flèche un ouvrage que j'ai finalement plutôt apprécié.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.