Les galères de l'orfèvre - Duchon-Doris

[Guillaume de Baskerville]

Résumé du livre :

En 1702, des milliers de forçats survivent aux galères de Marseille. La violence, le meurtre, la torture, le chantage et la débauche règnent dans ce monde férocement hiérarchisé. Au coeur de ce chaudron du diable des complots s'ourdissent, la contrebande s'organise et, très vite, on ne sait plus qui des gardiens ou de la chiourme sont les pires prédateurs. Les galériens ont même réussi à organiser un gigantesque trafic de sel qui met en péril les finances du royaume. Un proche du roi demande au procureur Guillaume de Lautaret de se laisser condamner pour meurtre et de mener l'enquête à l'intérieur de l'arsenal. Deux hommes seulement sont au courant de ce projet fou : le conseiller du roi et le responsable des galères.


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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.

[Guillaume de Baskerville]

Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?!!

Car oui, vous l'avez compris, tout cela tourne très vite très mal et il est plus aisé, si je puis me permettre, d'entrer aux galères que d'en sortir ...

Après Les nuits blanches du chat botté et l'embouchure du Mississipi, voici donc la troisième aventure du toujours fringuant et sensuel Guillaume de Lautaret et de sa non moins sémillante fiancée Delphine ... Guillaume et Delphine sont vraiment un couple glamour !

Disons tout de suite que Les nuits blanches reste des trois mon préféré grâce à son intrigue et ses rebondissements ainsi que son atmosphère si particulière. Je me suis plutôt ennuyé aux embouchures du Mississipi, prétexte à découvrir le Nouveau Monde derrière une intrigue très paresseuse.

Entre les deux, Les galères de l'orfèvre ont le mérite de nous faire découvrir les couleurs et parfums de l'extraordinaire Marseille de l'époque et le monde si particulier des galériens. Encore une fois, l'intrigue est plutôt cousue de fil blanc, sachant que Duchon-Doris est d'abord et avant tout un superbe peintre d'atmosphère et de paysage.

Je reste admirateur du Cuisinier de Talleyrand, du même auteur sur lequel j'ai déjà posté par le passé.
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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.

[Lisbeï]

Tu as donc fini par le lire ? J'avoue que j'ai une tendresse particulière pour celui-ci, même si Les nuits blanches reste celui que je préfère, et de loin. L'accent du Sud, peut-être ...
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Même le soleil se couche.

[Guillaume de Baskerville]