Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel

[krys]

Dans un petit village perdu, après la guerre, Brodeck, revenu d'un camp de travail, raconte comment les villageois en sont venus à tuer un étranger qui menaçait leur quotidien. Brodeck est lui-même un étranger, comme il le découvre peu à peu, et se sent de plus en plus différent des gens qui l'entourent.
Très noir, très dur, il ne laisse aucune illusion sur la nature humaine et rappelle fortement Primo Levi : les meilleurs partent les premiers. Mais malgré la tristesse du roman, l'écriture est magnifique, incisive. A ne pas lire si on est déjà déprimé...
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Fantasy can become reality (Stratovarius).

[utika]

Je n'ai pas aimé ce livre. Je l'ai trouvé trop convenu, sans surprise, écrit correctement, mais sans aucune originalité littéraire.

[melanie 46]

j'ai adoré comme tous les livres de Philippe Claudel.le style est magnifique et le personnage de l'étranger différenr arrivant au village magnifiquement campé
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melanie

[Guillaume de Baskerville]

Un des meilleurs écrivains français, un style superbe et une exploration de l'âme humaine, malheureusement souvent noire, qui donne le vertige.
Du grand art comme d'habitude.
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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.

[la liseuse]

Un livre qui est tout autant aimé que détesté, m'intrigue toujours. Je l'ai vu sur les tables puis en rayons. Je jetterai un oeil la prochaine fois
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Au fil de mes lectures

[Julz82]

Bonjour !

Un livre qui a certainement le mérite de faire parler de lui ! On n'en ressort pas indemne. Mille et une questions me sont venues au fil de ma lecture, certaines sont restées sans véritable réponse (soit c'est moi qui n'ai pas saisi, soit Claudel le veut ainsi, ça j'aimerais le savoir lol) et beaucoup de questions, de commentaires aussi en refermant le Rapport Brodeck. Là encore, une invitation à réfléchir sûre, puis des questions sur le pourquoi des évènements, des sensations, un style littéraire que l'on voudrait décortiquer... un puzzle.
Tantôt noir dans les entrailles de l'Homme monstre des camps nazis, des hommes sales que l'on retrouve autour de Brodeck, tantôt léger et aérien dans le champ lexical de la nature et de l'art, du savoir également.
Brodeck, le narrateur, suit un fil qui ne cesse de courir suivant son humeur, ses idées, ses souvenirs, ses réflexions ; le passé, le présent et le futur ne se confondent pas pour autant.
Ce livre, je l'ai refermé avant-hier et j'aimerais savoir, savoir ce qu'il y a à savoir !... Il a éveillé ma curiosité même s'il est très noir et nous plonge vraiment dans un monde où l'on n'échappe pas à l'horreur humaine.
Bien-sûr, il y a des éléments que je trouve "bizarres" ou peu plausibles... faut-il croire encore à un style littéraire apparenté à une métaphore (Emélia par exemple) ?
Si vous voulez en parler, contactez-moi !
Si vous voulez le lire, sachez qu'il existe désormais en poche

Julia

[Oiseau-à-ressort]

Bon livre, Claudel est un malin et un très bon conteur sachant manier les sentiments à nul autre pareil.

Toutefois j'ai assez nettement préféré les âmes grises et surtout la petite fille de monsieur Linh.
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",..)-;'...?..;..)" (Caracole, dans La Horde de contrevent)
"J'ai passé cinq heures dans ce putain de placard. Et quand je ferme le yeux, j'ai encore l'impression d'être surveillé par un cintre." (Ombre de l'ombre, PI Taïbo II)