[N] La boîte à maléfices - Robert Bloch

[Soleil*]

12 récits fantastiques de science-fiction et de terreur, choisis et présentés par Jacques Chambon.
(1981)

Présentation éditeur :
Célèbre comme auteur du roman dont Alfred Hitchcock a tiré Psychose, un des films les plus impressionnants du maître du suspence, Robert Bloch est resté jusqu'à ces dernières années un auteur relativement méconnu, du moins dans notre pays.
Dans le domaine du récit de terreur, que celle-ci emprunte les voies du fantastique, de la science-fiction ou du réalisme « policier », Robert Bloch est pourtant quelqu'un d'aussi important que Bradbury, Sturgeon ou Matheson. Plus important, peut-être, dans la mesure où la vitalité qui l'anime depuis plus de quarante prolifiques années — car il a commencé à publier très jeune — fait de lui une figure dominante du fantastique moderne en même temps que décisive de son évolution. On lui doit notamment d'avoir largement contribué à le dégager de l'écrasante influence de Lovecraft — qu'il a d'abord subie comme beaucoup d'autres jeunes écrivains des années trente. Avec Bloch, la terreur ne vient plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, des maladies de l'esprit et des monstres ou aberrations qu'elles engendrent ; le décor « gothique » cède le pas à l'univers du quotidien ; la réalité qui est la nôtre devient le territoire privilégié de l'inquiétude par la grâce d'une imagination où l'ingéniosité le dispute à l'humour. Rassembler des récits typiquements « blochiens », qu'ils relèvent du fantastique, de l'insolite ou de la SF, tel est le principe qui a présidé à la composition de cette anthologie, hommage partiel mais significatif à une oeuvre de nouvelles rigoureusement exemplaire.

Sommaire
- Préface de Jacques Chambon : où il nous explique en long et en large que Bloch est un grand auteur méconnu et unique en son genre. Très "blochien" comme il le répétera dans chaque présentation de nouvelle (à la fin, j'avais envie de hurler chaque fois que je lisais "blochien"...).
- Monsieur Steinway (Mr. Steinway) : un piano avec une forte personnalité...
- Console-moi, mon robot (Comfort me, my Robot) : quand on a des envies de meurtre, quoi de mieux que de tuer une copie robot de la personne en question ?
- Maudit sois-tu, docteur Fell (I Do not Love Thee, Dr. Fell) : pourquoi le narrateur persiste-il à aller voir son psy ?
- On se trompe peut-être (You Could Be Wrong) : et si tout ce qui nous entoure était du décor mis en place par des ET pour nous faire croire que rien n'a changé après la guerre ?
- J'embrasse ton ombre... (I kiss your shadow) : une jeune femme qui s'accroche à son fiancé par-delà la mort
- Eve au pays des merveilles (All on a golden afternoon) : un homme permet à Eve de pénétrer dans des histoires, en commençant parr celle d'Alice au Pays des Merveilles
- La Belle endormie (Sleeping beauty / The sleeping redheads) : quand le passé et le présent se mêlent...
- Le Coin des gorges chaudes (The Gloating Place) : une fausse agression qui en inspire de vraies...
- Le Monde de l'écran (The movie people) : des figurants de film muets disparus qui continuent à se mêler aux scènes de foules lors des rediffusions de films...
- Chez le dingue (The Funny Farm) : ou ce qui se passe quand un voleur tente de s'approprier une gigantesque collection de BD qui se défend...
- Dans les siècles des siècles, ainsi soit-il (Forever and Amen) : un mégalomane qui s'est clonés en de multiples exemplaires pour vivre éternellement sur une planète isolée...
- La Maladie des entêtés (A Case of the Stubborns) : un viel homme mort qui continue à déambuler parmi les vivants car il n'est pas convaincu de sa mort...

Bof bof. J'ai eu beaucoup de mal, et j'ai laissé traîné le livre plusieurs semaines avant de le finir. Et une fois le livre refermé, impossible de me rappeler la moindre des nouvelles qu'il contenait.