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theyoubot



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MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 8:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fondation
d'Isaac Asimov

Cela commence par l'installation d'une poignée d'universitaires sur une planète inhabitée. Ce sont d'éminents scientifiques d'un empire déclinant mais technologiquement très avancé.

Exilés sur la planète la plus éloignée de l'empire, le groupe de scientifiques perd rapidement la protection de son autorité de tutelle. Déjà, des tyrans se taillent de petits royaumes aux frontières impériales et menacent de détruire la fondation. A chaque fois que cela se produit, un dirigeant de la fondation plus malin que les autres doit vaincre par la ruse un ennemi militairement supérieur.
Le récit s'articule autour de grandes parties. Chacune d'elles a son héros, sa crise politico-militaire et sa chute astucieuse. Pour son inspiration, Asimov a beaucoup pioché dans les manuels d'histoire mais cela ne fait que rendre l'intrigue politique plus crédible.
Le suspense est constant, les personnages principaux sympathiques et le dépaysement est total. En prime, cette épopée du pot de terre plus fort que le pot de fer respire un humanisme attachant. A ma dermière lecture de cette trilogie, en 2001, je la considérais toujours comme le plus grand livre de SF qu'il m'ait été donné de lire.








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Dernière édition par theyoubot le Jeu Mar 04, 2010 1:15 am; édité 2 fois
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Christopher
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MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 7:56 pm    Sujet du message: Re: Un livre par jour Répondre en citant

Zelphalya a écrit:
(Si vous n'arrivez pas à être le premier à poster, demandez de l'aide à quelqu'un d'autre :P)


Belgarion a écrit:
Adenta possible aux règles : chaque membre ne peut poster qu'une fois par semaine (histoire de pouvoir laisser la place à d'autres moins matinaux *Very Happy*)


Si une personne ne parvient pas à parler d'un livre parce qu'elle ne vient qu'en soirée, elle peut m'envoyer texte et image par MP. Je suis généralement toujours présent à minuit. Je posterai en précisant de qui est le message. *Wink*
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Zelphalya
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MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 8:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aussi, si un livre vous plait mais que vous voulez ajouter une info supplémentaire, hésitez pas :P (enfin le but c'est aussi de remplir le sujet dédié, mais bon, si vous pensez avoir fait le tour sur le sujet, autant vous exprimer ailleurs *Wink*)
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myriade



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MessagePosté le: Lun Déc 10, 2007 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L a écrit:
Les chants de Maldoror de Lautréamont
Difficile de parler des Chants de Maldoror tant cette oeuvre est iconoclaste, unique, exceptionnelle.


ça m'intéresserait vraiment que tu fasses un sujet sur ce livre pour expliquer plus longuement le propos d' Isidore Ducasse et ce qui t'a plu à le lire. Comme je l'avais déjà écrit , le livre m'est rapidement tombé des mains, surtout lorsque je repense au passage qui évoque un nourrisson.
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Psyché



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 8:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

La Glace et la Nuit (Opus un : Nigredo) de Léa Silhol

"Le vent a soufflé sur le Royaume... En Hiver, la Reine des Neiges déchiffre la Trame du Temps et voit venir les jours derniers, la fin de tous les Chants. Elle confie à l'un des membres les plus inattendus de la Cour Froide une mission capitale, porteuse de tous ces espoirs : retrouver Angharad, Dame de la Sève et du Givre, qui a quitté les Dix-Neuf Royaumes depuis deux cents années mortelles. La retrouver, la ramener, telle est la mission de Kelis, le barde incertain qui connaît si peu le monde. Un acte désespéré, dont tout dépend. Et Kelis, fou blanc, s'avance sur l'échiquier de sa souveraine, sans se douter qu'il va entraîner, à chacun de ses pas, le plus grand changement qu'ait connu la Féerie. S'avance, tandis que le temps coule comme de l'eau... À travers les pièges des fiefs d'Ombre. Les envoûtements de Nicnevin. Les chasses unseelie et les jeux de Lumière. Les plans des Monarque des Trois Clartés. Les alliances avec les dieux étranger. Les épées élevées des Nishven et l'art antique des Filidh. Les routes à créer et les héritages à accepter. Sur les pas d'Angharad et Finstern jusque dans leur volontaire exil. Vers la fracture des Cours, la guerre contre la Mortalité, et vers la promesse la plus périlleuse des Cours. Vers l'espoir de Seuil. C'est dans la conquête des passage et des clefs, et sous l'égide des anciens Trésors des Tuatha de Danann, que commence à se tisser le deuxième chant majeur du monde de Vertigen."

L'histoire de Vertigen vit dans le chant des bardes. L'un d'eux a évoqué dans La Sève et le Givre les menaces du destin et la rencontre exceptionnelle du seigneur Finstern et d'Angharad la Blanche, un autre s'avance pour dire la nouvelle partie d'échecs qui s'engagea des années après, avec pour enjeu l'avenir du monde féerique. Sur cette trame essentielle et tendue par l'urgence se tisse un univers aussi merveilleux que dangereux, où les nombreux duels se livrent à la pointe de l'épée ou de la langue, au combat comme au lit. Le glamour est omniprésent, dans la beauté des paysages, dans la stature fascinante des personnages, dans l'envoûtement des chants et le feu des dialogues. La Glace et la Nuit, prolongement aux mille surprises du premier chant de Vertigen, anime ainsi les folklores celtique et féerique d'un souffle rare.

Une oeuvre intense et complexe, parmi les plus belles parutions de cette année 2007.

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Dernière édition par Psyché le Mar Déc 11, 2007 9:06 am; édité 1 fois
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Soleil*
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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 8:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Psyché > avec le titre en gros, ce serait encore mieux... *Wink*
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Psyché



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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 9:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oubli réparé, merci ! *Wink*
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Zelphalya
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MessagePosté le: Jeu Déc 13, 2007 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, il n'y a pas eu de livre hier et pas encore aujourd'hui !


Hop, de la BD qui vaut la peine d'être lu, même si vous aimez pas la BD !


Maus - Art Spiegelman

Turb a écrit:




Maus, bande dessinée américaine ultra-récompensée (Pulitzer, Angoulème, etc.) est désormais un incontournable.

Art Spiegelman présente son propre père racontant son passage au ghetto de Varsovie et à Auschwitz.

L'exercice peut sembler déjà fait de nombreuses fois, cependant plusieurs originalités font la force de l'oeuvre :
- le thème est nouveau, ou peu exploité en bande dessinée ;
- le style est simple, noir et blanc, les juifs sont représentés par des souris, les nazis par des chats et les polonais par des cochons. Cela crée un distance, ou plus cela rend la lecture supportable (un autre procédé était utilisé dans le film Nuit et brouillard pour rendre le récit supportable : la musique classique) ;
- Art Spiegelman effectue un exercice périlleux, qui est la mémoire, tout en ne faisant pas de son père un héros. Dans un procédé autobiographique assez étrange (cf. illus plus bas), il livre à ses lecteurs ses doutes quant à l'oeuvre qu'il est en train de construire. Il crée une distance sur le point et vue et le témoignage de son père, ignorant le récit précis et circonstancié présentant des faits historiques, même si la BD se révèle très didactique sur ce qu'est un camp de la mort.



Tome 1 - Mon père saigne l'histoire
Tome 2 - Et c'est là que mes ennuis ont commencé


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Christopher
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MessagePosté le: Ven Déc 14, 2007 1:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aujourd'hui, je vais parler de

Jhereg de Steven Brust

mais d'abord permettez-moi de vous présenter le héros de l'histoire : Vlad Taltos. Bonsoir Vlad.

Bonsoir Al.

Pourrais-tu dire quelques mots à nos lecteurs ?

Avec plaisir, Al. Chères amies et chers amis, bonsoir. Et bienvenue à Adrilankha, le coeur de l'Empire Dragaeran. Venez, faisons quelques pas ensemble mais ne quittez pas mon ombre. Nous autres humains sommes peu appréciés par les Dragaeran. Si l'un d'eux vous prenait en grippe et décidait de vous tuer, il y a peu de chance que la Garde ouvre une enquête. Mais avec moi, vous ne risquez rien.

Oui, je suis un humain mais grâce à feu mon père, je fais partie de la glorieuse et détestable maison Jhereg, une des dix-sept maisons auxquelles appartiennent les Dragaeran. Nous sommes les rejetés de l'empire. Personne ne veut de nous - surtout d'un humain ! - sauf le Jhereg. Nous sommes escrocs, voleurs, assassins. Nous sommes des truands, c'est notre joie et notre richesse.

À mes côtés, vous ne risquez rien. On ne tue pas un Jhereg. À moins de vouloir jeter un regard par-dessus son épaule jusqu'au restant de ses jours. Vous dîtes ? Oui. Certes. Être Jhereg n'est pas de tout repos. Et un autre Jhereg pourrait vouloir me tuer pour prendre mon territoire, c'est vrai. Oui, il vous tuerait certainement aussi. On ne laisse pas de témoins dans notre métier. Bon, d'accord. Quittons cette ville. Laissez-moi juste réciter la formule de téléportation. Al, tu restes avec nous ?


Je ne quitte pas.

Parfait. Allons-y. Oui, je vous comprends. J'aurai dû prévenir. Les Dragaeran se téléportent comme ils respirent mais nous autres humains, ça nous donne envie de vomir.

Nous sommes maintenant à la Citadelle Noire. Admirez le paysage. Il s'agit du dernier château flottant de l'Empire et il appartient à une vieille connaissance. Un Dragaeran de la maison Dragon que je considère comme un ami. J'ignore s'il pense la même chose mais je sais que si j'étais assassiné, il serait parmi les premiers à chercher mon meurtrier. Il y a un côté rassurant à cette pensée.

Mais ici nous sommes en sécurité. Personne ne nous fera jamais de mal. Morrolan - c'est le nom du Dragon en question - a décrété que ce lieu est neutre dans la grande lutte qui oppose les 17 Maisons. Si quelqu'un nous tuait, il serait pourchassé par Morrolan et avec lui, c'est toute la maison du Dragon qui entrerait en guerre. Et, croyez-moi, les Dragons font de la guerre un art et un sport. Je n'aimerais pas les avoir contre moi. Et c'est bien mon problème.

Suivez-moi, je vais vous expliquer pourquoi je suis si ennuyé. Nous sommes maintenant dans la gigantesque salle de réception du château. Voyez-vous ce Dragaeran ? Un Jhereg. Dans le coin. Il s'agit de Lord Mellar. J'ai un contrat sur lui. Et si je ne l'accomplis pas vite, le "Démon" - un dirigeant du Jhereg - va beaucoup m'en vouloir.

Cette crapule de Lord Mellar a volé toute le trésor du Jhereg - sa propre maison ! - avant de se réfugier ici. Un acte sans précédent. Si c'est découvert, le Jhereg connaitra sa plus grande humiliation. N'importe qui s'imaginera pouvoir voler le Jhereg. Ce sera notre ruine. Je n'ai que quelques jours pour abattre Lord Mellar et retrouver l'or. Le problème - comme je vous l'ai expliqué - c'est que si je tue Lord Mellar dans la Citadelle noire, je vais provoquer une guerre Jhereg-Dragon. Pour mes patrons, c'est encore un moindre mal mais je préfère éviter une guerre. Je n'apprécierai pas devoir tuer Morrolan et j'apprécierai encore moins qu'il me tue.

Je vais enquêter sur Lord Mellar. Peut-être découvrirais-je les raisons de son crime, ainsi qu'une solution à cette impasse. Je dois faire vite. Sinon le Jhereg me remplacera et déclenchera une guerre qui fera trembler tout l'Empire. Moi, je ne la verrai pas. Je serai tué pour avoir manqué à mon travail. Sans doute avec une lame Morganti pour éviter qu'une bonne âme - s'il en existe une dans tout l'Empire - me ressuscite. Je...


Vlad ? Évitons à nos amis de gâcher le plaisir de découvrir tes aventures dans les livres qui te sont consacrés. Il se fait tard, je vais...

Déjà ? Mais je ne leur ai pas encore parlé de Cawti la femme que j'aime, de Kragar mon assistant, ni de Loiosh mon familier ailé et bavard. Ni de ma formation de magicien et sorcier. Ni de ma jeunesse dans les rues d'Adrilankha. Ni de....

Vlad, Vlad, Vlad. Il se fait tard. S'il te plaît ?

Soit. Au revoir, donc, et merci de m'avoir écouté. Si vous passez par Adrilankha et que je suis toujours vivant, passez me voir.

Certainement. Au revoir, Vlad. Comme je disais, il se fait tard, alors passons rapidement à

Ce que j'ai pensé

des aventures de Vlad Taltos.

Entre polar et fantasy, Steven Brust écrit un roman fort, teinté d'humour noir. Très loin des clichés habituels de la fantasy, Jhereg est un roman original mettant en scène des personnages atypiques et charismatiques dans une cité sombre qui n'est pas sans rappeler la Lankhmar de Fritz Leiber.

Laissez-vous emporter par l'aventure. Visitez les ruelles ensanglantées d'Adrilankha. Escaladez le cyclopéen Mont Dzur. Invitez-vous dans la Citadelle Noire, palais flottant au-dessus d'un paysage dévasté. Traversez les jungles infinies à l'ouest de l'Empire.

Jhereg est le premier tome d'une longue série. 17 livres prévus. Une dizaine écrite. Quatre traduits chez Mnémos. Un must de la fantasy noire.

Le premier tome sort en février chez Pocket. *Wink*

Quelques liens :
Steven Brust chez Mnémos (pour les couvertures et les résumés)
Un site très complet consacré à l'univers de Jhereg en VF
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Hellreader


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MessagePosté le: Mar Déc 18, 2007 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Gunnm de Yukiti Kishiro:
Aujourd'hui, un manga.
Et comme je suis un feignant qui a déjà posté sur ce sujet, je vous mets ce que j'en avais dis et vous renvoie vers celui-ci:
Citation:
Gunnm, ou le "rêve d'une arme", selon la traduction qu'a voulu lui donner son auteur Yukito Kishiro. Et c'est à l'image parfaite de cette cyborg, cerveau humain dans un corps de métal, qui dans sa quête d'elle même rencontrera l'amitié, l'amour, le bonheur...et sa nature temporaire, les doutes, les désillusions, les regrets, et la Mort.
Kuzutetsu, "la décharge", est l'endroit où elle vit avec Ido, celui qui lui a (re)donné la vie. Comme son surnom l'indique, l'endroit est des plus mal famés, étant bâtie sur les déchets que rejette Zalem, la cité des cieux. La lie en bas, les "bons" en haut.
De nombreuses thématiques basées sur des dualités sont abordées, telles que Kuzutetsu/Zalem, robot/humain, rêve/réalité, passé/avenir. L'auteur, à travers les combats de Gally, forge la quête iniatique de notre héroine et parallélement, nous fait nous pencher et nous interroger sur les nombreuses questions qui l'assaillent. Il semble nous rappeler que la vie est un éternel combat qui après chaque bataille, gagnée ou perdue, nous en apprends un peu plus sur nous.
Gunnm a été le premier manga qu'il m'ai été donné de lire, et quel choc. Le dessin est magnifique, clair dans les combats, le scénario prenant et réfléchis, les personnages attachants.(Qui n'est pas tombé amoureux de Gally?) C'est avec une réelle passion que j'ai suivis et que je suis, à chaque fois que j'ouvre un des volumes, le périple de Gally. Que je partage tristesse et joie en sa compagnie.
Plus qu'une réussite, une chef d'oeuvre indétrônable à mes yeux. A découvrir absolument.


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Soleil*
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MessagePosté le: Mer Déc 19, 2007 10:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"Les maîtres chanteurs" d'Orson Scott Card

Prologue :
«Pendant soixante-dix-neuf ans, Mikal n'eut pas d'Oiseau Chanteur. Durant tout ce temps, il conquit la galaxie et imposa la discipline de Frey à toute l'humanité et fit régner la paix de Mikal, tant et si bien que chaque enfant à naître avait le raisonnable espoir de vivre jusqu'à l'âge adulte, puis il établit les meilleures formes de gouvernement pour chaque planète et chaque district et chaque province et chaque cité.
Pourtant, il attendait toujours. Tous les deux ou trois ans, il envoyait un messager vers Tew avec pour le Maître Chanteur cette unique question: "Quand ?"
Et la réponse lui revenait, immanquable: "Pas encore."
Et Esste se faisait vieille, sous le poids des ans et du travail de toute une vie. Sa quête lui fit bien découvrir plus d'un Oiseau Chanteur mais jamais un qui fût capable de chanter en harmonie avec Mikal.
Jusqu'au jour où elle rencontra Ansset. »

Une très belle histoire que celle d'Ansset, le merveilleux enfant prodige qui va devenir l'Oiseau-Chanteur de l'Empereur, et bien plus encore. C'est fort, c'est prenant. Un de mes livres préféré !

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Christopher
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MessagePosté le: Ven Déc 21, 2007 1:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Trois Cœurs, trois Lions de Poul Anderson

1, 2, essai. Ça marche ? Parfait.

Bonsoir à toutes et à tous !

Nous sommes le 21 décembre, il est 01h40, je suis Algernon, et nous allons assister à un grand évènement, certainement le dernier de l’année 2007. Un match du tonnerre entre deux combattants qui ne sont pas à leur premier rencontre. Plus d’un milliard de combats dans le multivers, donc un bon million sur notre bonne vieille Terre.

On m’informe que les paris sont clôturés. Les gradins sont pleins. Un groupe de trolls retardataires ont essayé d’entrer dans le stade mais les gardes les ont repoussés. Ces trolls ! De vrais hooligans, pire que les supporters du Chelsea FC. L’impatience gagne les spectateurs. Des chevaliers battent leurs épées contre leurs boucliers, un sorcier menace d’invoquer Asmodée si le match ne commence pas tout de suite et une supportrice elfe a retiré son haut. C’est vraiment le délire dans la foule. Je ne sais pas ce que feront les gardes si le combat ne commence pas rapidement.

Ha, mais je… oui… oui, c’est bien ça, le premier combattant sort des vestiaires. Il s’agit de La Loi ! Elle se dirige calmement vers le ring en saluant son public. Ses partisans l’acclament avec discipline alors que les fans de son adversaire lancent des insultes et font des gestes déplacés. L’arbitre les incite à plus de retenue ce qui lui vaut une volée d’injures. Mais laissons l’arbitre à son travail et examinons la forme choisie par La Loi pour ce match. Elle a choisi une apparence de chevalier, son armure est étincelante mais sa visière baissée, nous empêche de voir son visage. Elle porte un bouclier normand, un modèle classique en forme d’écu. Malgré le port du bouclier, La Loi a choisi une épée bâtarde, un modèle allemand du XVème siècle. La lame me semble fort longue, visiblement La Loi ne doute pas de la force de son bras.

Elle grimpe sur le ring sous les applaudissements de son public. Son adversaire n’est toujours pas là. Un retard conforme à ses habitudes. Ha, j’entends un grognement en direction des vestiaires et… oui, notre deuxième combattant arrive. Le Chaos avance fièrement, haranguant ses supporters. Il lève les bras en signe de triomphe. Ses fans hurlent, c’est un cri de rage pour l’encourager. Je ne sais pas si vous m’entendez encore tellement c’est fort.

J’ai toujours l’antenne ? Ok.

En attendant que les fidèles du Chaos se calment, intéressons nous à son apparence. Nul doute que la peur fut le critère de ses choix. Le Chaos a choisi d’être une brute barbare de deux mètres de haut. Des bras et des jambes comme des troncs de séquoias. Il ne porte qu’un minuscule pagne, seule concession à la décence. Son torse poilu brille de sueur. Quant à sa tête, elle est simplement horrible. Un sourire carnivore orné de dents pointues, des yeux pervers pour un regard meurtrier, le front bosselé d’un primate. Le Chaos a véritablement opté pour une apparence de bête humaine. Comme arme, il a pris une gigantesque massue aussi disproportionnée que l’épée de La Loi. Trois clous rouillés – peut-être même empoisonnés – la traversent. Terrifiant.

Le Chaos est maintenant sur le ring et – surprise ! – il exhorte ses admirateurs à plus de calme. Il ne tient certainement pas à être disqualifié avant le début du match. La foule s'apaise. La Loi et Le Chaos se toisent. L’arbitre demande une poignée de main. La Loi ricane et Le Chaos crache par terre. L’arbitre renonce. Il demande aux concurrents de se tenir prêt et… lance le premier round. La Loi et Le Chaos se jettent l’un sur l’autre. Le match commence !!


***

1943. Danemark.
Résistance.

Holger Carlsen a rejoint la résistance pour lutter contre l'envahisseur allemand. Avec ses compagnons, il a aidé un ennemi du Troisième Reich a passé en Suède. Maintenant, accroupis sur les galets d'une plage, ils entendent des soldats ennemis. Les premières balles sifflent et... l'univers explose autour de Holger.

Autre temps. Autre lieu.
Même combat.

Holger se réveille nu dans une forêt. Il est désorienté, il ignore où il est et pourquoi il est nu. Prêt de lui, un cheval l'attend. Sur l'animal, il découvre les vêtements, l'armure et les armes d'un chevalier. Sur le bouclier, des armoiries inconnues : trois cœurs et trois lions.

Holger Carlsen ne tardera pas à comprendre qu'il n'est plus sur Terre. Il est dans un autre monde, dans l'Europe d'un moyen-âge de légende, un lieu habité par des elfes, géants, nains, dragons et mille autres peuples merveilleux. Un lieu où La Loi - représentée par les royaumes divisés des hommes - est en guerre contre Le Chaos - représenté par le royaume des elfes et des fées.

Holger Carlsen est le nouveau champion de La Loi mais pourra-t-il lutter contre les sbires du Chaos dont il ignore les sombres pouvoirs ? Pourra-t-il lutter contre la Fée Morgane pour qui son cœur bât mystérieusement ?

***

Un très bon roman mais qui m'a un peu déçu.

Un très bon roman, d'abord parce que c'est du Poul Anderson. C'est bien écrit, c'est prenant, dés les premiers mots, on se sent embarqué dans un voyage passionnant. Les personnages sont charismatiques, intéressants. Le lecteur veut savoir ce qui arrive à Holger.

Deux choses m'ont quand même déplu. La première, c'est une question de goût. Les histoires basées sur les elfes, les nains, les chevaliers, etc. J'en ai jusque là. J'ai lu ce roman une première fois il y a trois mois. J'aurai dû le lire il y a quinze ans, il m'aurait certainement passionné. Maintenant, je demande autre chose que des nains et des elfes quand je lis de la fantasy. Question de goût, donc.

Deuxième chose. À certains moments, j'ai trouvé l'histoire répétitif. Un chapitre, Holger lutte contre un dragon. un autre chapitre, contre un géant. Un autre, c'est contre un loup-garou. Une succession de combats qui m'a un peu lassé.

Soulignons le talent de Poul Anderson qui trace les grandes lignes du concept de Loi, Chaos et Champion Éternel et ce, quelques années avant Michael Moorcock (Le roman Trois Cœurs, trois Lions date de 1961 mais est basé sur une nouvelle parue en 1953, soit huit ans avant la première apparition d'Elric) qui en fera la pierre angulaire de son œuvre.

Deux nouvelles complètent le livre : L'Auberge hors du Temps et La Ballade des Perdants. Se situant à la croisée des univers, elles sont distrayantes mais d'un intérêt mineur si on ne connait pas bien l'œuvre de Poul Anderson.

***

Trois Cœurs, trois Lions (Three Hearts and Three Lions) fut récemment réédité chez Le Bélial'. Traduction de Jean-Daniel Brèque. Illustration de couverture de Jean-Sébastien Rossbach. 295 pages.

La couverture.
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MessagePosté le: Mer Déc 26, 2007 5:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"L'Etalon Noir" de Walter Farley

Un livre pour les jeunes, pour une fois : Voilà une série culte de plusieurs générations de cavaliers, que je recommande grandement à tous les enfants qui aiment les chevaux (et aussi à ceux qui ne les aiment pas, il n'y a pas de contre-indication !).

En fait, il s'agit de 2 séries différentes, mais qui se recoupent parfois.
--> la 1e, c'est l'amitié entre un jeune garçon (Alec Ramsay) et un superbe étalon noir très farouche (Black)
--> le 2e, c'est l'amitié entre un jeune garçon (Steve Duncan) et un superbe étalon alezan très farouche (Flamme)
Vu comme ça, on a l'impression que c'est un peu la même chose... Mais Alec et Black évoluent dans le milieu des courses tandis que Steve et Flamme évoluent en pleine nature sur une île déserte.
C'est prenant, c'est sympa, les enfants adorent ! (et les plus grands aussi, je les relis encore de temps en temps !).

Bon, j'ai fait un post beaucoup plus détaillé avec la présentation des divers titres et des dérivés, alors je vous y renvoie : le sujet dédié
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Lisbeï



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MessagePosté le: Jeu Déc 27, 2007 8:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les Lions d'Al-Rassan, de Guy Gavriel KAY




Ils sont beaux, intelligents, talentueux, aimés, fins bretteurs... Et non, je ne parle pas des Mousquetaires *Razz* ! Mais de Ser Rodrigo Belmonte, le mercenaire jaddite, et de Ammar Ibn Khairan, l'asharite, connu dans toute la péninsule comme "l'homme qui a assassiné le dernier khalife d'Al-Rassan". Ils vont se rencontrer, de façon improbable, aimer la même femme, sans grande surprise, et se retrouver opposés, de façon fatale.

J'avoue une passion pour ce roman *Embarassed* , grande romantique que je suis. Bon cela dit, je ne suis pas la seule *Laughing* ! Je suis en train de le relire pour la Xième fois, toujours avec le même plaisir. Ce que j'aime : Ammar d'abord, bien sûr : je veux le même .

Blague à part, Kay a construit dans son roman un monde à part, et pourtant très proche de l'Espagne de la fin du Moyen-Age, très humain et humaniste, un monde où les vertus masculines (si si y'en a !) et féminines peuvent s'allier. Et bien sûr il y a cette écriture si particulière à Kay, sensible, intelligente, teintée de nostalgie, à la lisière de l'amertume sans jamais y tomber... Tous les personnages, même les secondaires, sont intéressants et très cohérents... On ne peut qu'en redemander

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Christopher
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MessagePosté le: Ven Déc 28, 2007 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les Laissés-pour-compte - David & Leigh Eddings

Les Laissés-pour-compte a écrit:
_ Pourquoi êtes-vous si agressif, monsieur Taylor ?
_ J'ai un caractère de cochon. Vous n'avez pas étudié ça à l'école ? Les inadaptés sont parfois sujets à des crises de mauvaise humeur. On a dû vous apprendre à gérer ça. [...]
_ Vous devez apprendre à contrôler votre agressivité.
_ Pourquoi ? Qui d'autre le fait ? Dois-je me contenir parce que je suis un infirme . Les gens comme moi n'ont-ils pas le droit d'éprouver de l'antipathie pour autrui ?

***

Raphaël Taylor a une vie parfaite.

C’est un étudiant brillant et un sportif acclamé. Il a de grandes espérances. Des possibilités d’avenir innombrables. Jusqu’à sa rencontre avec Damon Flood.

Damon Flood. C’est son nouvel ami. Il va changer sa vie. Entre l’alcool et les femmes, Raphaël va découvrir à un monde inconnu. Ses études vont en pâtir. Ses amis s’éloigner. Sa famille le met en garde. Mais Raphaël est jeune, pourquoi ne pourrait-il pas passer un peu de temps avec Damon ! Merci Damon !

Accident. Plus rien ne va. Ivre, Raphaël se blesse en voiture. Il perd une jambe. Le sport, c’est fini. Il perd le goût des études. Il ne veut plus voir personne, il fuit amis et famille. Il abandonne tout. Il fuit vers Spokane.

Bienvenue à Spokane. Raphaël va y découvrir la misère et côtoyer les déchus de la société. Les pauvres et les inadaptés. Les chômeurs et les assistés. Les égarés et les désespérés. À leur contact, Raphaël décide de reprendre sa vie en main. Il veut remonter la pente mais c’est sans compter Damon Flood. Son grand ami le rejoint à Spokane.

Mais que veut Damon Flood ? Raphaël pourra-t-il sortir du gouffre où il a échoué ?

***


Ce livre est très bon. Et méconnu. Deux raisons pour lesquelles j’en parle. Mais ce n’est pas du fantastique , ni de la fantasy et encore moins de la SF. Rien à voir avec l’imaginaire, ici on est plutôt dans le roman social.

La déchéance d’un homme, son angoisse, son existence dans une banlieue sordide où vivent tous les paumés de la société, tous les losers. L'inquiétant Damon Flood qui poursuit Raphaël sans qu'on sache pourquoi confère un petit côté thriller paranoïaque à l'intrigue.

À mille lieux de La Belgariade et de La Mallorée, David & Leigh Eddings nous offrent une critique d'une société américaine qui encourage ces citoyens à se faire assister en vivant dans la misère plutôt qu'à lutter contre leur situation.

Les Laissés-pour-compte (The Losers) dévoile une facette inconnue des Eddings et démontre, s'il est besoin, leur grand talent.

L'illustration de couverture.
Le sujet dédié (avec un supplément inédit : Comment Algernon s'est senti volé par Fleuve Noir & autres théories de complot).
Le topic des auteurs.
Le topic de La Belgariade.
Le topic de La Mallorée.
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Christopher
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MessagePosté le: Ven Jan 04, 2008 12:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cette semaine, pour ce topic, je vais parler d’une excellente anthologie. Je le dis tout de go : le livre date de 1976 et n’est pas facile à trouver. Il s’agit de

Les Meilleurs Récits de Unknown présentés par Jacques Sadoul

***

Mais d’abord, sautons dans notre DeLorean et remontons le temps. Nous sommes au mois de mars de l'année 1939. Sa Sainteté Pie XII vient de monter sur le trône papal. La guerre d’Espagne s’achève mais l’ombre d'une guerre plus terrible s’étend tandis que l’Allemagne se prépare à envahir la Pologne. Loin de ses préoccupations, les américains lisent Les Raisins de la Colère et Le Grand Sommeil. Ils vont voir Buck Rogers au cinéma et découvriront bientôt Batman dans les kiosques.

Nous sommes à New-York et ce sont justement les kiosques qui nous intéressent. Ils regorgent de pulps, ses magazines de science-fiction bon marché qui donnèrent leurs lettres de noblesse à la SF. Mars 1939 est spécial pour deux raisons. D'abord parce que c'est dans l'Amazing Stories de ce mois qu'Isaac Asimov publie son premier récit. Mais c'est la deuxième raison qui nous intéresse. La parution du premier Unknown, le nouveau pulp de John W. Cambell, le premier magazine qui ne vise ni la science-fiction, ni la fantasy mais juste l'inconnu. Dans son éditorial, John W. Campbell, un des pères de la science-fiction moderne, écrit :

Voici un nouveau magazine [...] consacré à un type différent de récits d'évasion. Unknown (inconnu en anglais) est à la fois son titre et sa seule définition. Les histoires qu'il publiera seront différentes de toutes celles que vous avez pu trouver ailleurs; on ne serait décrire Unknown plus précisément puisque rien de tel n'existait jusqu'alors. Il traitera de l'Inconnu d'une façon complètement différente des histoires que vous avez pu lire dans le passé.

Nous avons imposé une seule limitation à l'imagination des auteurs : que leurs récits soient de la distraction pure. Qu'il soit humoristique ou inquiétant, chaque récit doit stimuler l'imagination et distraire le lecteur. [...]


***

Le premier Unknown est paru en mars 1939 et le dernier en octobre 1943. Le magazine connut tout le temps un énorme succès et aurait continué si la guerre et le rationnement du papier n'avaient pas forcé l'éditeur - Street & Smith - a cesser certaines publications.

Dans les années 70, l'anthologiste français Jacques Sadoul fouilla dans sa collection de pulps et réunit de nombreux récits pour une série d'anthologies. La collection Les Meilleurs Récits de... accueillit des histoires parues dans Weird Tales, Amazing Stories, Planet Stories, Wonder Strories, etc. Peut-être vous en parlerais-je prochainement mais aujourd'hui, c'est Les Meilleurs Récits de Unknown qui a droit au devant de la scène.

***

Table des matières.

Hier c'était lundi de Theodore Sturgeon.
Armageddon de Fredric Brown.
Régime sec de H.L. Gold.
Ces gens-là de Robert Heinlein.
Pleine lune de Manly Wade Wellman.
Un mec préhisto de L. Sprague de Camp.
Le psychomorphe de E. A. Grosser.
La cape de Robert Bloch.
La colline et le trou de Fritz Leiber.
Profession : demi-dieu de Nelson S. Bond.
La troisième porte de Henri Kuttner.

***

J'ai globalement gardé un très bon souvenir de tous les récits mais je vais brièvement résumer ceux que j'ai vraiment adoré.

Hier c'était lundi de Theodore Sturgeon. Harry Wright se réveille entre deux jours. Hier, c'était lundi. Mais aujourd'hui ? Harry découvre les décors du monde où des petits hommes jouent les ingénieurs et préparent chaque jour pour le lendemain.

Régime sec de H.L. Gold. Greenberg est maudit. Il a insulté un gnome des eaux et celui-ci l'a très mal pris. L'eau fuit Greenberg. Difficile de vivre sans prendre de bain ni boire de l'eau. Un récit très drôle.

Ces gens-là de Robert Heinlein. Et s'il était le dernier homme ? Et si sa famille et ses amis n'étaient que des aliens chargés de l'étudier ? Devient-il fou ? Peut-il encore faire confiance à ces gens-là ?

Pleine lune de Manly Wade Wellman. Edgard Allan Poe en quête sur un fantôme se manifestant à la pleine lune.

Le psychomorphe de E. A. Grosser. Quelques amis prennent des vacances dans un chalet à la montagne mais sont-ils tous bien humains ? À moins qu'une créature polymorphe ait remplacé l'un d'eux.

La cape de Robert Bloch. Aujourd'hui, vente unique. Authentique cape de vampire. Ne la ratez pas !

La troisième porte de Henri Kuttner. Haggard a conclu un pacte avec Baal. Il gagne le pouvoir mais le démon pourra prendre sa vie dés qu'il franchira trois portes précises. Haggard pourra-t-il deviner quelles portes éviter ?

***

Ce bouquin est vraiment un excellent recueil de textes maintenant classiques. Difficile à trouver mais si vous le voyez un jour, n'hésitez pas jetez vous dessus, vous ne le regretterez pas.

La couverture.
Le sujet dédié.
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MessagePosté le: Mar Jan 08, 2008 12:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Retour en terre de Jim Harrisson

Un livre magnifique.
Donald métis indien sait qu'il va mourir de la sclérose en plaque. Il décide d'écrire l'histoire de sa vie pour ses enfants. Il essaye aussi de leur expliquer pourquoi il a choisi l'euthanasie. C'est la 1ère partie du livre. Les 3 autres sont la suite de cette histoire par 3 proches de Donald, ceux qui l'ont accompagné dans ce choix.

Cela peut paraître plombant mais pas du tout. D'abord il y la force d'évocation de Harrisson pour les paysages qu'il aime nord des Etats Unis et Canada ; puis il y a toutes les croyances indiennes sur la vie et la mort qui nous sortent de nos tabous occidentaux ; et enfin il y a l'immense amour qui relient ces personnages et qui nous transporte.

Un livre superbe.
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Au fil des pages
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MessagePosté le: Mer Jan 09, 2008 3:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez à moi :p

L'académie Alice
Higuchi, Tachibana
Edition : Glénat Collection : Shojo Manga 2007, 179 pages ISBN : 978-2723459471 6,50 €

Mikan et Hotaru, élevées ensemble dans un petit village à la campagne, sont les meilleures amies du monde. Mais un jour, Hotaru change soudainement d'école pour intégrer une mystérieuse académie à Tokyo.

Au bout de plusieurs mois sans nouvelle, Mikan décide de rejoindre Hotaru et se retrouve devant l'Académie Alice. Celle-ci est une école élitiste, où n'est admis qu'un genre très particulier de surdoués, et Mikan n'a théoriquement, aucune chance de pouvoir y entrer. En effet, chacun des élèves possèdent tous un pouvoir appelé Alice, et chaque Alice est quasiment unique.

Mikan est accepté pour une semaine d'essai à l'Académie. Pendant cette semaine, elle sera observée pour savoir si elle intègre définitivement l'école ou pas.

Hotaru accueille très froidement Mikan qui ne comprend pas que son amie n'attendait qu'une seule chose : une permission de sortie afin de rendre visite à sa mère. Et l'arrivée inopinée de Mikan risque de flanquer par terre tout les efforts qu'elle a fourni.

Quand j'ai lu le pitch de L'académie Alice, je me suis dit que l'histoire semblait sympa. Bon, un pouvoir unique par élève, une école de magie, ça sentait le déjà vu mais avec un petit quelque chose de sympathique dans ce sentiment de déjà vu.. Et la lecture m'a donné raison.

Mikan se révèle être le stéréotype même de la petite fille maladroite mais avec un coeur grand comme ça. Ce qui permet à l'auteur de la mettre dans toutes sortes de situations tragico comique, où elle arrive à éviter de devenir horripilante.

Les personnages secondaires, dont certains ne sont que des noms pour l'instant, promettent beaucoup pour la suite de l'histoire, l'auteur ne se privant pas d'affubler ses personnages d'Alice parfois bizaroïdes.

Le gros point négatif de ce manga, ne vient justement pas du manga en lui même, mais de la mise en page. En effet, certaines pages sont surchargées au point qu'il est difficile de bien suivre les dialogues. On sent clairement que le format original devait être plus grand, et l'édition française en pâtie.

Il n'en demeure pas moins que ce premier tome est une vrai réussite, qui donne à la fois, envie de relire l'histoire mais aussi de connaître la suite des aventures de Mikan et Hotaru.
_________________
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Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
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MessagePosté le: Ven Jan 11, 2008 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

D-Day, le Jour du Désastre – Les Mangeurs de Vie de David Brin (scénario) & Scott Hampton (dessin)

6 juin 1944. La plus gigantesque flotte de navires de guerre rassemblée par l’homme quitte les côtes anglaises. Leur destination : la Normandie. La reconquête de la France va bientôt commencer. Les alliés vont débarquer. La fin de la guerre est proche. Tout était minutieusement préparé. Les alliés avaient tout prévu. Tout. Sauf les dieux.

Dans les charniers des camps de concentration, les spécialistes de l’occultisme réunis par Adolf Hitler ont mené à bien la sombre tâche que le Führer a ordonné. Par le sacrifice de millions d’hommes, de femmes et d’enfants, les allemands ont redonné vie aux anciens dieux. Les dieux nordiques. Ceux en qui Hitler a toujours crus. Odin, Thor, Loki, Heimdall, Balder… et avec eux tous les mythes et légendes de la mythologie. Ils sont revenus. Ils marchent sur Terre. Ils se battent aux côtés des nazis.

Les années passent et l’Allemagne gagne chaque bataille. L’Europe est conquise. Ainsi qu’une partie de l’Afrique. Rien ne semble pouvoir les arrêter, ni eux, ni leurs alliés japonais ravageant l’Asie. Les premières troupes débarquent au Canada. Bientôt les États-Unis tomberont. Tandis que Loki propose aux américains une alliance inattendue, l’Afrique et l’Asie s’agitent et le bruit court que d’autres dieux se réveillent.

Sous le poids de Mjöllnir

David Brin n’est pas un inconnu pour les lecteurs de science-fiction. Il est l’auteur primé de Marée Stellaire, Le Facteur, Terre, La Jeune Fille et les Clones. Il nous livre, ici, un roman graphique de toute beauté, un comic adapté de sa propre nouvelle Thor contre Captain America (parue dans le recueil Les Sphères de Cristal).

Une histoire terrifiante : la conquête imparable du monde par les dieux nordiques au service des nazis. À moins que ce soit les nazis qui servent des dieux incontrôlables. Ils sont si puissants. Des géants commandant la tempête, la foudre et le tonnerre. Loin d'être des dieux sages et bons, ce sont des dieux assoiffés de sang prêt à sacrifier des milliards de vies pour un Reich millénaire et un Walhalla éternel.

Une uchronie écrite de main de maître par David Brin qui démontre qu'il a plus d'une corde à son arc. Le récit angoissant de quelques hommes en guerre contre les dieux.

La couverture.
Les quatre premières pages (source : fnac.com) : 1, 2, 3, 4 (une loupe n'est pas de trop).
D-Day, le Jour du Désastre – Les Mangeurs de Vie chez Les Humanoïdes Associés.
Le sujet dédié.
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Christopher
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MessagePosté le: Ven Jan 18, 2008 3:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aujourd'hui, je prends la parole pour vous faire découvrir - ou plus vraisemblablement redécouvrir - un classique de la science-fiction :

Le Monde Perdu de Sir Arthur Conan Doyle

Un plateau niché dans les contreforts escarpés de l’Amazonie. Une micro-univers séparée du reste du monde pendant plusieurs milliers d’années. C’est un monde que nul homme n’a foulé, un monde resté hors du temps, un monde où les dinosaures n’ont pas disparu, un monde perdu…

Edouard Malone est amoureux. De la douce Gladys. Mais voilà une femme bien difficile ! Ne pourrait-elle se satisfaire de l’amour d’un jeune journaliste londonien ? Non, elle veut épouser un héros, un gentleman voyageur, un aventurier qui aura connu mille péripéties ! Pauvre Edouard… mais peut-être a-t-il une chance de se faire remarquer ! Un certain professeur cherche des volontaires pour une expédition dangereuse au cœur de l’Amazonie.

Le professeur Challenger prépare son deuxième voyage en Amérique du Sud. Du premier, il a rapporté quelques photos trop floues pour que la communauté scientifique admette sa découverte. Car le savant prétend, ni plus ni moins, que des dinosaures vivraient toujours dans une vallée perdue d’Amazonie. Ces paires ne riront pas longtemps, le Professeur Challenger est bien décidé a rapporter une véritable preuve de ce qu’il avance.

Irascible et bourru, Challenger ne réunira pas moins une valeureuse équipe. Edouard Malone, un journaliste qui ne sait visiblement pas dans quelle aventure il s’embarque. Le professeur Summerlee qui ne croit pas un mot de l’histoire de Challenger mais celui-ci l’a mis au défi de l’accompagner. Lord John Roxton, chasseur et aventurier, il connaît la région, il veut voir cette vallée mystérieuse. À eux quatre, et quelques porteurs, ils s’embarquent dans la plus folle des aventures du début du XXème siècle.

Un monde plus si perdu que ça !

Je ne pense pas exagérer en disant que tout le monde connait Sir Arthur Conan Doyle. Le détective Sherlock Holmes et son ami et assistant le docteur John Watson sont depuis longtemps des éléments à part entière de la culture littéraire. Si je ne dénigre pas un tel succès - je suis moi-même un lecteur assidu du célèbre détective - je regrette qu'il occulte parfois les autres livres de Conan Doyle.

Le professeur Challenger apparait pour la première fois en 1912 dans Le Monde Perdu (The Lost World). Il reviendra en quatre occasion dans des aventures plus méconnues qui n'auront pas autant impressionnées que les dinosaures du monde perdu. Ce roman eut d'ailleurs tant de succès qu'il fut porté de nombreuses fois à l'écran. On se souviendra surtout de la version muette de 1925, du film de 1960 avec Claude Rains dans le rôle de Challenger et, plus près de nous, du téléfilm de 2001 avec Bob Hopskins dans la peau du professeur. N'oublions pas non plus l'influence qu'il eut sur Michael Crichton lors de l'écriture de Jurassic Park .

Le Monde Perdu est un roman d'aventure d'une époque où la Terre n'était pas encore quadrillée par cinq mille satellites et où les lecteurs pouvaient fantasmer librement sur les vallées fermées, les continents perdus et les montagnes inaccessibles. Un siècle plus tard, ce roman est toujours aussi agréable à lire. Un peu lent à démarrer, l'aventure est à chaque page une fois la vallée atteinte. Le Monde Perdu est un roman délassant, sans prétention, qui fait rêver le lecteur.

Le Monde Perdu chez J'ai Lu (d'autres éditions existent / contrairement à ce que dit le résumé de J'ai Lu, Gladys n'accompagne pas nos preux aventuriers).
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MessagePosté le: Dim Jan 20, 2008 11:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les fleurs du mal
De Charles Baudelaire.

Le livre du jour est un recueil de poésies. Un des plus connu peut-être, cela dû à sa notoriété littéraire tout comme au fait qu'il se retrouve souvent dans les parcours scolaires des uns et des autres.


Au lecteur.

La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C'est l'Ennui ! - l'oeil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !


C'est avec ce poème directement adressé au lecteur que s'ouvre le recueil des Fleurs du mal. Baudelaire lui offre un apperçu du bouquet maudit qui l'attend parmis ces pages, bouquets de fleurs à la fois belles et flétries, aux senteurs douces et aux épines aiguisées.

Les Fleurs du mal
fut publié en 1857. Loin de faire l'unanimité chez les biens pensants de l'époque, Baudelaire et son éditeur vont être confrontés à la Justice française qui va faire interdire six oeuvres et obtenir amendes, pour le grief suivant: délit d’outrage à la morale publique.
Aujourd'hui, Les Fleurs du mal est considéré comme un pilier innébranlable de la poésie française.

Et il y a de quoi. Ce recueil aux tons romantiques est une oeuvre d'une beauté rare. Baudelaire est un virtuose qui use de la plume comme personne, transportant son lecteur parmis ses vers et ses rimes au détour de six parties: Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Vin, Fleurs du mal, Révolte, La Mort.
Cette plume peut-être appréciée de tous les lecteurs je crois, étant donné que le sens de la grande majorité des poèmes n'est que peu "hermétique" (Ce qu'on reproche souvent à la Poésie) . Une poésie empreinte de mélancolie parfois teintée de sang, parfois de rêve, parfois d'amour, qui à chaque lecture donnera une nouvelle lumière à son lecteur. Je sais que je peux y replonger à n'importe quel moment, j'y puiserai à chaque fois la même "force", la même beauté.

Il est difficile de lire un recueil de poèmes comme un roman. Surtout celle-ci, qui, comme toute oeuvre baignant dans le Romantisme, est puisée dans l'âme du poète. Il n'y a pas besoin de tout lire d'un seul coup pour apprécier, c'est certain.
Ceuillez les fleurs quand vous le désirez, une par une ou par bouquet, et laissez vous ennivrez par leurs mortels parfums. En voici quelques unes.

L'amour et le crâne.

L'Amour est assis sur le crâne
De l'Humanité,
Et sur ce trône le profane,
Au rire effronté,

Souffle gaiement des bulles rondes
Qui montent dans l'air,
Comme pour rejoindre les mondes
Au fond de l'éther.

Le globe lumineux et frêle
Prend un grand essor,
Crève et crache son âme grêle
Comme un songe d'or.

J'entends le crâne à chaque bulle
Prier et gémir :
- " Ce jeu féroce et ridicule,
Quand doit-il finir ?

Car ce que ta bouche cruelle
Eparpille en l'air,
Monstre assassin, c'est ma cervelle,
Mon sang et ma chair ! "



Le mort joyeux.

Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde,

Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.

Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux ;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture,

A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s'il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts !

_________________
Brise et ruine d’abord ce monde, nous verrons si l’autre surgit ensuite
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Christopher
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MessagePosté le: Ven Jan 25, 2008 12:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Nazgûl.

Eh baby, non mais tu as vu ça dans le ciel ?!
C’est l’amour !
*

Une légende du rock.

J’entends des rires partout, c’est dément.
Je vois des couleurs là où tout est blanc.


Leur chant fascinait les foules.

Regardez l’homme de cendre, gris et brisé,
Trop poudreux pour pleurer.
Cendres, cendres, retombées.


Leur destin était de surpasser les plus grands.

Baby, tu m’as arraché le cœur !
Baby, tu m’as fait saigneeeeer !


Aujourd’hui, ils reviennent.

Sans doute le Second Avènement est-il imminent ?
OUAIS ! Comment pourrait-il en être autrement !
IL ARRIVE !


Ils vont déchainer le rag de l’armageddon.

Et me voilà sur le champ de bataille,
N’entends-tu pas résonner les tambours ?
Qui jouent le rag, rag de l’Armageddon,
Ils jouent le rag, rag de l’Armageddon !


Armageddon Rag
De George R.R. Martin

Le Nazgûl est le plus grand groupe de rock de la fin des années 60. Leurs membres étaient adulés par des millions de fans et acclamés par la critique. Leur succès, bien qu’immense, fut éphémère. Le 20 septembre 1971, Patrick Henry Hobbins, le chanteur albinos du groupe, fut abattu lors du tragique concert de West Mesa. Les autres membres se séparèrent et ce fut la fin du Nazgûl.

Treize ans plus tard, l'ancien impresario du Nazgûl, Jamie Lynch est assassiné, le cœur arraché. Sandy Blair, romancier en manque d’inspiration, est chargé par son éditeur d’écrire un bouquin sur Lynch. En enquêtant sur cette figure du rock, Sandy découvre que le Nazgûl est sur le point de se reformer. Un étrange Albinos prétend être Patrick Henry Hobbins mais comment le chanteur charismatique du Nazgûl pourrait-il être vivant ? Sandy décide de suivre le Nazgûl dans leur nouvelle tournée.

Les années 60 : rêves, rock et sang

Avant d’entreprendre la monumentale saga du Trône de Fer, George R.R. Martin était déjà un écrivain de talent. Armageddon Rag en est la preuve et en musique !

Armageddon Rag est un voyage. Un voyage à travers l'Amérique. Un voyage à travers les années 60. J'adore ce bouquin. Le lecteur suit Sandy Blair sur les traces du Nazgûl. Et si ce groupe tient une place importante dans l'histoire, c'est Sandy Blair le héros. Par-delà, le Nazgûl, c'est son histoire. Le long du livre, il va retrouver ses amis des années 60 et avec lui nous découvrons ce qu'ils sont devenus, comment l'idéal des sixties continue à vivre dans leur cœur. C'est un roman sombre et triste sur des hommes et des femmes qui ont perdu leurs illusions ou s'y cramponne encore, désespérément.

Le roman baigne dans la musique et la culture des années 60. Les références sont nombreuses et j'ai l'impression qu'un lecteur qui n'a pas connu l'Amérique à cette époque risque de ne pas accrocher au récit ou perdra énormément à l'ambiance du livre. Personnellement, j'aime beaucoup la musique des sixties et des seventies mais je n'ai pas connu l'époque et j'ignorais certains évènements décrits dans le livre. Ce qui ne m'a pas empêché d'adorer Armageddon Rag, loin de là.

Je regrette la place au final petite du fantastique dans le livre (par contre, les clins d'œil au Seigneurs des Anneaux sont nombreux). Un choix certainement voulu par George R.R. Martin pour privilégier la description d'une époque mais ça ne m'a pas réellement dérangé. Armageddon Rag est un excellent roman. À lire en écoutant les Doors, les Who, les Mamas et les Papas, Creedence Clearwater Revival, Janis Joplin et les Moody Blues.

L'illustration de couverture.
Le sujet dédié.



* Tous les extraits proviennent de l’abum Back From The Junkyard, © The Nazgûl.
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MessagePosté le: Mer Jan 30, 2008 11:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les hommes frénétiques
D'Ernest Pérochon.

Le livre du jour est un bouquin de SF français que j'ai lu il y a maintenant pas mal de temps. Je reviens dessus, espérant que les amateurs de SF du Coin n'y ont pas non plus été indifférent.

L'ère chrétienne s'est évanouie peu de temps après qu'une grande partie de l'humanité soit tombée sous les armes explosives et bactériologiques de la deuxième guerre mondiale, en 2145. Nous sommes maintenant en l'année 525 de l'ère Universelle, ère de l'omnipotence scientifique. Les humains ont décidé de changer, et l'organisation universelle s'est mise en place: Les pays et les peuples ont perdu de leur suprématie au profit d'un conseil universel prenant les grandes décisions. De plus, l'humanité s'est vu scindée en deux catégories, méridiens et parallèles, reléguant ainsi les nationalismes au second plan. Elle vit désormais en paix dans un monde où la Science est garante de tous ses besoins et aspirations.
Harrisson fait parti de ses chercheurs, comme le fut son maître Avérine, qui font avancer l'Homme toujours plus loin. Peut-être trop loin...

éd. Marabout; 1971 - 251 pages.
______________________________________________

C'est en 1925 qu'Ernest Pérochon, surtout connu pour ses romans champêtres (Un prix Goncourt en 1920 avec Nène), nous livre l'excellent roman de Science-Fiction qu'est Les hommes frénétiques. Je ne lis pas énormément de SF, et encore moins de SF française, et c'est sans rien connaitre de cette oeuvre que j'en entrepris la lecture. Quelle bonne idée eus-je!

Ce livre est fascinant. Il se compose de trois parties (Harrisson le créateur / La mélée / Une genèse), chacune donnant au lecteur une plus grande claque, pour finir par le laisser K.O la dernière page tournée.

L'univers auquel donne vie Pérochon est bien sur crédible, mais est surtout possible.
Lorsqu'il décrit une deuxième guerre mondiale destructrice où la science n'est que l'outil de l'inconscience humaine, comment ne pas y voir les événement de 39/45 avec pour apothéose, le fleuron de notre science militaire d'antan, j'ai nommé la bien aimé Bombe A. Lorsqu'il voit une organisation universelle, comment ne pas y voir l'ONU, cette tentative de regroupement international.
Ainsi, difficile de se sentir extérieur ou de ne pas voir des signes précurseurs de notre avenir dans cette oeuvre où le monde moderne a pour fer de lance l'inébranlable recherche scientifique.

D'ailleurs, c'est de cette recherche scientifique dont il est question. Pérochon dresse une critique habile de ce que pourrait devenir (est devenu) la Science dans les mains de l'Homme. C'est à dire, quelque chose qui lui échappe. Dans leur besoin de rationalisation du monde, les hommes frénétiques ne peuvent s'arrêter de courir, de croire qu'ils ont toujours besoin de découvrir pour avancer.
Ainsi, de façon relativement limpide (les termes "scientifiques" ne noyant pas le lecteur), l'auteur nous emporte dans sa vision pour nous faire assister à l'hallucinant déroulement du roman. C'est un plaisir de lecture où se mêle principalement l'étonnement et le dégoût.
Spoiler:

La deuxième partie reste dans mes souvenirs d'une puissance considérable. J'ai encore en tête les effets (mutations) du Féérique 13 sur l'humanité.
La troisième partie, avec la renaissance de l'humanité à un âge "primaire" constitue elle aussi une passionante et hallucinante conclusion que l'auteur ne nous fais pas l'affront de bâcler.



Les hommes frénétiques est donc une oeuvre forte, qui pousse à réflexion et constitue un très bon moment de lecture. Je ne peux que regretter (me semble-t-il) qu'il n'y ait pas de nouvelle édition à ce fleuron du genre français.
_________________
Brise et ruine d’abord ce monde, nous verrons si l’autre surgit ensuite


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Christopher
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MessagePosté le: Ven Fév 01, 2008 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aujourd'hui, je dépoussière une vieille BD et vais vous parler d'une de mes bandes dessinées préférées, un album politico-humoriste, quasi inconnu, réalisé en 1981 mais toujours aussi drôle 27 ans plus tard :

Le Candidat
Scénario et dessin de Malo Louarn
(ayant très peu d'extraits à montrer, j'ai choisi de parsemer le résumé de quelques dialogues savoureux de la BD)

La société Kolossal Informatic a mis au point le KKX.

_ (le patron de la KI) : Il s'agit de notre nouvel ordinateur qui va reléguer au stade de gadgets préhistoriques ceux qui prétendaient règlementer le marché.

C'est l'Ordinateur avec un grand O. Demandez lui n'importe quoi il a réponse à tout. Il reste juste à trouver un problème à lui soumettre, problème dont la réponse étonnera le monde et imposera le KKX comme le meilleur.

_ (le patron de la KI) : Un autre suggère de confier le plan de circulation de la ville au KKX !..
_ (un cadre de la KI) : Eh ben ! C'est pas si mal !..
_ (le patron de la KI) : Oui, mais on a déjà le résultat : le KKX propose soit de supprimer toutes les voitures, soit de raser la ville et d'y construire uniquement des autoroutes !..
_ (un cadre de la KI) : Évidemment, vu sous cet angle !..

Une idée finit par germer : demander au KKX quel serait le candidat parfait aux prochaines élections, celui qui ne peut pas échouer !

_ (le patron de la KI) : Messieurs, j'ai le plaisir de vous annoncer que le sondage est fin prêt !.. [...] Sous forme de programme : tout s'y trouve : idées politiques, religieuses, philosophiques. les questions portaient aussi bien sur la mode que sur la dernière déclaration d'Amin Dada ou de Salvador Dali !.. En passant par le récent tube de Sardou... etc... etc... Jusqu'à la description physique du candidat idéal. On a interrogé un large éventail de tous les partis, couches sociales... chacune de leurs appréciations a été scrupuleusement notée...
_ (Mr. Gilmore, un publiciste) : Euh... ça ne risque pas d'engendrer quelques contradictions gênantes ?..
_ (le patron de la KI) : Gênantes ? Pourquoi ? La politique, c'est l'art de la contradiction !..

Le portait du candidat parfait fut créé. Il ne resta plus qu'à trouver l'homme correspondant. Ce ne fut pas sans mal...

_ (un homme de la KI) : On les a tous embarqués là-dedans ! Tous ceux qui rappelaient vaguement le portrait robot !..
_ (Mr. Gilmore) : De force ?
_ (l'homme de la KI) : Que voulez-vous ? S'il avait fallu expliquer à chacun, on y serait encore !

... mais le candidat parfait fut trouvé !

_ (Mr. Gilmore) : Mais bien sûr, j'y suis maintenant ! Cette tête, c'était celle de Mr. Dupont ! Notre épicier et voisin !
_ (le patron de la KI) : Vous vous appelez Dupont ? Vous êtes épicier ? Il faut que je vous embrasse !
_ (Dupont) : Jésus Marie ! Ça chauffe sec, ici !!...

Le plus dur était fait. Un peu d'entraînement et les conférences pouvaient commencer.

_ (Dupont) : Je réponds, "c'est un problème national".
_ (un conseiller de la KI) : Et vous appuyez sur "national" ! Dîtes NATIONAL !
_ (Dupont) : NATIONAL !
_ (le conseiller de la KI) : C'est ça ! Dans le cas contraire, vous direz : ça, c'est un problème MUNICIPAL ! Par contre si vous calez sur un problème, un projet embêtant par exemple : vous dîtes : "une enquête d'utilité publique est en cours !.. Vous pigez ?

Ça ne se passa pas vraiment comme prévu.

_ (le patron de la KI) : Eh ben ! C'est du joli !..
_ (un 2ème conseiller de la KI) : Moi, je suis sorti avant la fin !
_ (le 1er conseiller de la KI) : Tu parles ! J'en ai vu un qui croyait que c'était la caméra invisible !
_ (le 2ème conseiller) : Tiens, quand il a dit que pour favoriser le petit commerce dans le centre ville, il suffisait de raser ledit centre pour y construire un immense parking !..
_ (le patron de la KI) : La rigolade !
_ (le 1er conseiller) : Le bouquet, ç'a été la question sur les "maisons" de "détente" comme le disait le journaliste !.. Il a répondu qu'une enquête d'utilité publique était en cours !.. Le spectacle dans la salle !
_ (le 2ème conseiller) : Surtout quand il a rajouté : "moi aussi j'aime me détendre comme tout le monde !"
_ (le 1er conseiller) : Ce n'était plus le fou rire, c'était la crise de nerfs !..
_ (le 2ème conseiller) : Surtout qu'il vociférait, s'indignant du fait que ça n'avait rien de risible, et que les gens avaient bien le droit de se détendre !

Mais ce brave Dupont trouva un programme qui séduit les électeurs !

_ (Dupont) : Qui parle d'augmenter vos salaires de 30% ? Je ferai voter une loi pour les doubler, oui !.. Et ce n'est pas fini ! Attendez : je je ferai également doubler la durée des congés payés ! Week-end porté à trois jours ! Abaissement de la retraite à 50 ans ! Ça vous embouche un coin ! Pas vrai ?

Ça surprit la KI, ça c'est certain. Et quand il leur "emprunta" les fonds secrets de la société pour les distribuer, le patron de la KI ne le prit pas très bien.

_ (le patron de la KI) : Trois millions de francs !!! Distribués à une bande de !?... Aaaaah !! Laissez-moi l'étrangler ! Laissez-moi l'étrangler !

L'ordinateur avait raison. C'est un candidat adoré des foules mais les conséquences seront nombreuses et hilarantes !

D'hier à aujourd'hui, humour et société

Malo Louarn est un scénariste et dessinateur méconnu qui mêlait des faits de société à un humour désopilant. Dans les années 80, il créa Le Candidat, présenté ici mais aussi un triptyque inachevé sur le football (La Vedette, Le Canonnier de Vodkagrad et La Taupe de Botagogo jamais paru) où un travailleur émigré de l'est était pris pour une star du football. En 1985, il lanca un nouveau héros destiné à une série régulière : le journaliste Rona, qui ne dura que cinq albums. Je trouve bien malheureux que ses albums ne connurent jamais le succès mérité.

Dans Le Candidat, Malo Louarn met en scène un français moyen, l'épicier Dupont, choisi par un ordinateur comme le candidat parfait. L'auteur caricature les politiques, les réalités économiques, les promesses de candidats et les demandes des électeurs. Toujours avec un humour qui plaira aux jeunes de 7 à 77 ans, comme aurait dit le journal de Tintin.

Si j'en parle aujourd'hui, c'est surtout après avoir appris que les éditions P'tit Louis avait réédité l'année dernière Le Candidat. Une édition en couleur alors que l'album était à l'origine en noir et blanc. Il semblerait même qu'une nouvelle aventure de Rona soit en préparation. L'occasion de (re)découvrir un artiste du neuvième art.

Quelques liens.
La couverture.
Deux planches couleurs trouvées sur la FNAC : ici et .
Deux planches trouvées sur la bédéthèque : Une en couleur (nouvelle édition) et une en noir et blanc (ancienne édition).
La page de Malo Louarn chez les éditions P'tit Louis.
Le sujet dédié.
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Christopher
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 12:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue à bord du
Starship Titanic
De Terry Jones, d'après une idée originale de Douglas Adams.

_ Ici, tout le monde retient son souffle, serre les fesses et croise les doigts, murmura le Reporter en Chef de l'Agence Blérontienne de Concaténation des Infos dans son Micro Invisible. Personne n'a encore vu le puissant vaisseau, poursuivit-il, chacun sait déjà que ce sera le starship le plus avancé technologiquement et le plus beau jamais conçu. Cela est normal lorsqu'on sait qu'il est né du cerveau de Leovinus, le génie architectural et musical à qui nous devons déjà le Grand Pont Nord-Sud qui relient maintenant nos deux calottes glaciaires, ainsi que notre Glorieux Hymne National : Nos Amuse-Gueules Triomphent Chaque Jour. Nous lui devons également, entre autres choses, cette grande réussite de la science balistique et biomassique qu'est le troisième soleil qui brille au-dessus de nos têtes, et surtout la télécommande qui permet de l'allumer et de l'éteindre à volonté.

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine... encore un peu plus lointaine... encore cinq centimètres... top, ça y est. Voyez la planète Blérontin. On s'apprête à y célébrer le lancement du plus grand et du plus sexy de tous les vaisseaux spatiaux jamais construits de main ou de tentacule d'extraterrestres. C'est le... battements de tambours... Starship Titanic !

Et ne croyez pas que parce qu'un vaisseau s'appelle Titanic, il est forcement destiné s'échouer. Bon, d'accord, ce starship est destiné à s'échouer mais ça aurait très bien pu ne pas être le cas. Le scénario prévoit que le vaisseau s'écrase parce que l'histoire d'une croisière où tout se passe bien n'intéresse pas les lecteurs de romans catastrophe. Donc, d'une certaine manière... c'est votre faute si le Starship Titanic risque de s'écraser.

Mais pas de panique ! comme disait l'autre. Leovinus, le génial concepteur du Starship Titanic, ne permettra pas que de vils saboteurs détruisent sa création. Dans sa tâche, il sera aidé par un perroquet - impératif dans toute aventure -, par un journaliste - ah, le pouvoir de la presse ! -, et par quelques humains qui passaient par là - nécessaires au casting, les auteurs espèrent être lus sur Terre.

So british !

Combien rafraichissante, spontanée, légère et d'une vulnérabilité lyrique, est l'image d'un homme qui se met à sa machine écrire les fesses à l'air ! dixit Douglas Adams, en parlant de Terry Jones.

Terry Jones et Douglas Adams sont deux monuments de l'humour anglais. Terry Jones est un membre de la désopilante troupe des Monty Python. Douglas Adams est surtout connu en France pour être l'auteur du Guide du Voyageur Galactique où l'humour bouscule la science-fiction. On imagine mal comment ses deux hommes ne pouvaient pas se rencontrer.

Pour la petite histoire, Starship Titanic est, à la base, un point and click, un jeu d'aventure sur PC créé par Douglas Adams. Il souhaita écrire un roman à partir du jeu mais n'avait pas le temps de s'occuper des deux à la fois. Il fit donc appel à Terry Jones qui participait déjà au jeu en prêtant sa voix au perroquet de l'histoire.

Terry Jones écrit un roman drôle, typiquement anglais, plein de rebondissements et de jeux de mots, à ranger au côté du Guide du Voyageur Galactique et des Annales du Disque-Monde. Enfin, j'exagère peut-être. Il manque un orang-outan pour rivaliser avec les annales.

La couverture du livre.
La couverture du jeu.
Starship Titanic chez J'ai Lu.
Le site du jeu.
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MessagePosté le: Sam Fév 16, 2008 12:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Auprès de moi toujours est le deuxième livre d'Ishiguro le plus connu après Les vestiges du jour.



"Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes. Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser. Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'œuvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles."

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MessagePosté le: Sam Mar 15, 2008 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Axiomatique de Greg Egan


Recueuil de nouvelles de hard-SF très philosophiques sur des sujets comme l'identité ou la conscience : est-on toujours soi-même quand on a "basculé" et détruit son cerveau pour le remplacer par une copie identique sur Cristal ? ou quand on a utilisé un implant neural axiomatique qui nous a convaincu de la vérité d'une certaine idée ? ou quand on se réveille tous les jours dans un corps différent ? ou encore quand on essaie de supprimer un camé simultanément dans une infinité d'univers parallèles ? une Copie informatique de soi est-elle consciente ? et un ersatz de bébé infra-intelligent ?...
Pas toujours évident à lire, mais intéressant et sympathique.

Plus de détails sur les diverses nouvelles dans le sujet dédié.
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MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 9:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

N'hésitez pas à utiliser ce sujet pour faire ressortir des vieux sujets pas seulement des nouveaux (qui apparaissent déjà dans la liste des nouveaux posts) :P

Copiez/collez à gogo vos vieux sujets préférés *Wink* comme si vous fouilliez votre bibliothèque pour conseiller un livre à quelqu'un *Smile*
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MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bon ben je copie-colle alors! *Smile*

La Ballade de l'impossible
Haruki Murakami





Etudiant à Tokyo, Watanabe retrouve par hasard une amie d'enfance, Naoko. Ils ont un douloureux souvenir commun : lorsqu'ils étaient lycéens, Kizuki, petit ami de Naoko et ami de Watanabe, s'est suicidé. Naoko, perturbée par ce drame, part bientôt dans un centre de repos. Watanabe est amoureux d'elle, mais leur relation ne peut s'épanouir. Parallèlement, il devient ami avec Midori, une étudiante fantasque qui a aussi été confrontée à la mort, celle de ses parents... Cet ample roman d'apprentissage, placé sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, a des résonances envoûtantes : le héros doit rencontrer la souffrance, la folie et la mort pour accéder à une liberté lucide, sans avoir abdiqué sa quête du pur amour. Une immense tendresse, un charme poétique se dégagent de ce roman pourtant chargé d'une intensité érotique saisissante.


--------------------------

Un très beau roman. On sent que l'auteur va au bout de ses personnages dont les sentiments sont vraiment approfondis. On y retrouve surtout l'amitié, l'amour et la confrontation à la mort d'un être proche. On sent que les personnages sont tous aussi fragiles malgrè parfois une dureté apparente.
Je conseille très fortement ce livre.

Sujet dédié : http://www.coindeslecteurs.com/viewtopic.php?t=5061
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MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 11:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai ajouté le lien vers le sujet :P
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MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

oups j'avais oublié...
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MessagePosté le: Mer Avr 16, 2008 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"Les racontars arctiques" de Jorn Riel

"Un racontar, c'est une histoire vraie qui pourrait être un mensonge. A moins que ce ne soit l'inverse ?" (dixit l'auteur)
Ces racontars là sont tellement abracadabrantesques que leur véracité peut effectivement être remise en cause ! Mais quand on parle de la vie de quelques trappeurs bourrus disséminés sur des centaines de kilomètres carrés de banquise glacée, il faut bien s'attendre à quelques excentricités, alors...
Et si c'est toujours cru, c'est aussi très humain, émouvant et tendre, et surtout formidablement drôle. A consommer sans modération !

Le sujet dédié : http://www.coindeslecteurs.com/viewtopic.php?t=3953


Citation:
Il était de notoriété publique que Lodvig préférait la compagnie des animaux à celle des humains. Plusieurs années durant, il avait hiberné avec son chien Laban, et quand Laban eut déposé ses kamiks, Lodvig avait cohabité avec une génisse musquée répondant au délicat sobriquet d'Alice, jusqu'au jour où ladite Alice, se révélant être un vigoureux taureau, avait rejoint ses congénères, succombant à l'appel de la nature.
Lodvig et son corbeau firent une paire hors pair qui eut tôt fait d'alimenter les conversations de toute la Côte. Personne ne considérait la relation entre Lodvig et le corbeau comme une bizarrerie, non, on se réjouissait au contraire que Lodvig ait trouvé un nouveau compagnon de station, quelqu'un avec qui parler, en plus sans jamais risquer d'être contredit.


[PS : Y'a un bug quand on essaie de combiner les images alignées à droite ou ) gauche et les citations, j'ai fait plusieurs essais et soit le texte est sur l'image soit je perds un bout de texte... Grrr ! Tant pis, j'ai changé la forme d ema présentation !]
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MessagePosté le: Mer Avr 16, 2008 2:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca dépend des navigateurs :|
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MessagePosté le: Jeu Avr 17, 2008 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma première incursion dans ce post avec un classique :



"le nain noir" de Walter Scott aux éditions de l'aube.

Les ingrédients qui m'ont poussé à le choisir : Fantastique, historique, Ecosse, roman, l'auteur.

Présentation de l'éditeur : Au cœur des Highlands vit Elshie de Mucklestane, celui que l'on nomme aussi le nain noir. Farouchement misanthrope, il effraie plus qu'il n'attire; ses traits et son caractère en font le sujet de toutes les rumeurs chez les paysans alentour. Vivant en ermite, il est affublé de curieux pouvoirs sur ces terres de légendes, de magie, mais aussi de superstitions... Brigands et malfaisants rôdent parfois en ces contrées sous des habits de noblesse, et le nain devra, enfin !, sortir de son isolement pour affronter de sombres passions humaines.

Biographie de l'auteur : Walter Scott (1771-1832), considéré comme l'inventeur du roman historique avec les grandes et inoubliables figures que sont Ivanhoé ou Quentin Durward, nous a également proposé de superbes textes consacrés aux mœurs écossaises, au rang desquels Le Nain noir, publié en 1816, fait figure d'œuvre maîtresse.

extrait :

“C’était une belle matinée d’avril, quoique la neige fût tombée abondamment pendant la nuit ; aussi la terre était couverte d’un manteau éblouissant de blancheur, lorsque deux voyageurs à cheval arrivèrent à l’auberge de Wallace. Le premier était un homme grand et robuste, vêtu d’une redingote grise (Ridingcoat :manteau de cavalier), avec une toile cirée sur son chapeau, un grand fouet garni en argent, des bottes et de gros éperons. Il montait une grande jument baie, au poil rude, mais en bon état, avec une selle de campagne et une bride militaire à double mors un peu rouillé. Celui qui l’accompagnait paraissait être son domestique ; il montait un poney gris (Petit bidet d’Écosse), portait un bonnet bleu, une grosse cravate autour du cou, et de longs bas bleus au lieu de bottes. Ses mains, sans gants, étaient noircies de goudron, et il avait vis-à-vis de son compagnon un air de respect et de déférence, mais aucun de ces égards affectés que prodiguent à leurs maîtres les valets des grands. Au contraire, les deux cavaliers entrèrent de front dans la cour, et la dernière phrase de leur entretien fut cette exclamation : - Dieu nous soit en aide ! si ce temps-là dure, que deviendront les agneaux ? Ces mots suffirent à mon hôte, qui s’avança pour prendre le cheval du principal voyageur, et le tint par la bride pendant que celui-ci descendait ; le garçon d’écurie rendit le même service à son compagnon ; et mon hôte, saluant l’étranger, lui demanda : - Eh bien ! quelles nouvelles des montagnes du sud ? (Par opposition aux montagnes du nord. C’est le nom qu’on donne aux montagnes des comtés de Rosburgh, de Selkirk, etc.)
- Quelles nouvelles ? dit le fermier ; d’assez mauvaises, je crois ; si nous pouvons sauver les brebis, ce sera beaucoup ; quant aux agneaux, il faudra les laisser aux soins du Nain noir.
- Oui, oui, ajouta le vieux berger (car c’en était un) en hochant la tête, le Nain aura beaucoup à faire avec les morts ce printemps.
- Le Nain noir ! dit mon savant ami et patron Jedediah Cleishbotham ; et quel personnage est celui-là ? (...)”

Mon avis : Le livre est paru aux éditions de l'Aube en format poche. Ce récit nous conte l'histoire d'Elshie de Mucklestane, dit le nain noir. Les gens des Highlands le croient doté de ténébreux pouvoirs et tout au long du livre nous doutons sur ces derniers. Voilà un véritable petit bijou de la littérature écossaise. Walter Scott est un merveilleux conteur. Il manie avec brio sa plume et réunit merveilleusement des pans d’histoire et de traditions populaires. Malgré son air profondément bourru, sauvage et solitaire, Elshie nous apparaît au fil des pages comme un être généreux et humain. Les personnages qui gravitent autour de lui sont fascinants et nous les découvrons sous un nouveau jour à la fin de l’histoire que j’ai eu du mal à quitter. Je me suis complètement absorbée dans ce conte vraiment fabuleux. Je suis d’ailleurs bien partie pour découvrir d’autres texte de l’auteur tant il écrit bien. Le prochain sera « La veuve des Highlands et autres contes surnaturels ».
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MessagePosté le: Mer Avr 30, 2008 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La Vénitienne de Sylvie Dervin

Victor Maucoeur, en voyage de noces à Venise, s'emmerde. Sa jeune épouse l'épuise, et il ne sait pas ne rien faire, jouir du présent. Un soir, toutefois, il croise un couple, frère et soeur, pense-t'il d'abord, et il trouve à la femme plus qu'un air de ressemblance avec sa première femme morte. Il va s'attacher aux pas de celle qu'il appelle la Signora. Est-elle Mathilde ? Ou pas ?

Mathilde Maucoeur revient de l'enterrement de sa mère, cette Folcoche qui a gâché son enfance en lui fermant les portes de la musique, sa seule passion. Dans le train de nuit qui la ramène vers le mari qu'elle n'aime pas, elle se souvient... sans se rendre compte de tout ce que son visage révèle à cet homme qui la regarde, et à qui, bizarrement, elle va parler, pour une fois dans sa vie...

J'adore ce mince roman, qui m'a suivie un peu partout depuis 15 ans, et son histoire enchevêtrée, entre passé et présent, fantasme et réalité, j'aime tous les personnages, même cet odieux Victor Maucoeur. C'est écrit de façon sensible, comme tous les romans de Sylvie Dervin (en passant, si vous n'avez pas encore lu La Cyprina, ou La Dame de Kiev, je vous les recommande !), et les 2 lignes d'action se rejoignent dans un superbe finale. Si vous tombez dessus, en occasion, ou sur le Net, n'hésitez pas !
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MessagePosté le: Mar Juin 24, 2008 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'Histoire sans fin
de Michael Ende


Bastien Balthasar Bux, petit garçon de 10 ans, est bien malheureux : Sa mère est morte, son père l'oublie un peu et ses camarades de classe le tiennent à l'écart. Sous le coup d'une impulsion, il vole un jour un livre intitulé L'Histoire sans fin. Enfermé dans le grenier de l'école, il ne va pas tarder à se plonger dedans avec assiduité, bouleversé par ce qu'il lit : Le Pays Fantastique se meurt. Mais si Bastien est touché par ce qu'il lit, le livre semble lui aussi réagir à Bastien, qui va finir par pénétrer dans le Pays Fantastique et vivre de nombreuses aventures pour le sauver...

Un peu long par moments, mais cela reste une très belle histoire, pleine de trucs sympathiques.

Le sujet dédié
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MessagePosté le: Lun Oct 13, 2008 5:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez on relance, y'a bien une vieillerie dont le topic est oublié dans les tréfonds du forum et que vous aimeriez bien faire ressurgir pour le faire connaître *Smile*
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MessagePosté le: Mer Oct 15, 2008 12:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez, je me dévoue pour relancer...
Il ne me semble pas qu'on ait encore parlé de BD par ici, si ?
Une de mes préférées, que j'ai lues et relues toute mon enfance (ma soeur avait l'intégrale), c'est "Yoko Tsuno".

"Yoko Tsuno" de Roger Leloup

Yoko, c'est un japonaise très moderne, au caractère bien trempé et au coeur d'or, qui se trouve toujours embarquée dans des aventures assez surréalistes en compagnie de ses amis de toujours... Voyages spatiaux en compagnie d'ET à la peau bleue, voyages dans le temps, enquêtes à la pointe de la technologie, la vie de Yoko n'est pas de tout repos !

Le sujet dédié

Depuis 2006, les éditions Dupuis rééditent les albuls en les regroupant non par ordre chronologique mais par thème :
1 - De la Terre à Vinéa : Comment Yoko et ses deux amis Vic et Pol ont fait la connaissance d'ET installés sur Terre depuis des millénaires, les Vinéens, et les ont aidé à retrouver leur système natal.
2 - Aventures allemandes : Trois enquêtes de Yoko en Allemagne, où celle-ci a une amie organiste
3 - A la poursuite du temps : Avec Monya, la dernière terrienne en vie au 39e siècle, et sa machine à voyager dans le temps, Yoko Tsuno va devoir sauver la planète des pires cataclysmes. Passé, présent et futur s'entremêlent...
4 - Vinéa en péril : Aventures vinéennes.
5 - Sous le ciel de Chine : où l'on découvre la petite rosée du Matin...
6 - Robots d'ici et d'ailleurs : Electronicienne de formation, Yoko Tsuno devait inévitablement croiser le chemin de robots ! Sur Terre mais aussi sur Vinéa.
(Deux autres devraient encore paraître)

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naurelilie



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MessagePosté le: Dim Oct 19, 2008 5:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La petite Faiseuse ou l'étonnant Voyage d'une Fée de Sandrine Gestin

le sujet dédié (dont je refais un copier-coller)





Présentation de l'éditeur :
Je me suis éveillée au son d'une voix... merveilleuse et envoûtante. Elle m'emportait, me prenait tout entière et me transportait dans des bras bienfaiteurs. Mon cœur battait au rythme de la musique... J'en tremblais de joie... Une larme s'est frayé un chemin à travers mes paupières closes. J'ai ouvert les yeux... Mon cœur a cessé de battre un instant. Ou aurait dit un ange. Cette créature diaphane et immaculée chantait pour moi. Elle m'observait de son regard limpide en me souriant... de toute son âme.


________

On suit ici l'histoire d'une fée qui se réveille amnésique et l'on suit son parcours dans sa recherche sur son identité.
Ce livre se présente sous la forme d'un album, je n'en avais pas lu depuis longtemps et j'ai retrouvé le plaisir d'avoir un dessin associé au texte surtout que les dessins sont vraiment beaux.
Sandrine Gestin est ici dessinatrice et écrivain.
Une très belle histoire et un très beau livre....
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Soleil*
Super Nov-A


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Messages: 5856
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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2010 8:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il ne vit pas beaucoup, ce fil ! *Sad*
Alors je le réveille pour vous présenter une anthologie que je n'ai pas su classer entre SF, fantastique et fantasy... *Mr. Green*


Super-Héros !
Editeur : Parchemins & Traverses

Chaos dans la cité ! Razzias, mises à sac !
La veuve et l’orphelin sanglotent de détresse,
La police ne peut qu’avouer sa faiblesse.
Plus d’ordre, plus de paix – il y a le feu au lac !

Est-ce un super-vilain qui cause ce micmac ?
Oui ! Dingue, mégalo, tout à sa noire ivresse !
… Personne pour contrer ses ignobles prouesses ?
Mais si ! Regardez donc qui fait son come-back !

Notre super-héros n’est pas un tire-au-flanc :
Il enfile son masque et chausse son collant,
Puis, brandissant le poing, prend un envol splendide !

À présent tiens-toi prêt, Ô lecteur intrépide,
Car nous te promettons, si tu nous accompagnes,
Émotion, réflexion… et féroce castagne !


Sommaire :
La Mère de tous les vices, Guillaume Thiberge
Avis de tempête, Cindy Van Wilder
Cityville est calme ce soir, Don Lorenjy
Servitude, Lysianne Detey
Trêves de comptoir, Anthelme Hauchecorne
Nous nous battrons donc à l’ombre, Olivier Boile
Les Monstres, Jacques Fuentealba
Cap’tain Life, Alexis Moroz
Le Guérisseur, Réjane Durand
Lambda man, Jeanne-A Debats
Atomic Girl et moi, Oliver Castle
Pierrier-Par-Coeur contre les dévoreurs de montagne, Timothée Rey
Le Pouvoir des mots, Yoann Denuault
Le Komikoï, William Blanc
Histoire de Cendres, Karim Berrouka
Si ce n'est victoire..., Simon Bréan
Hypereyelidtamer, Nico Bally

Des super-héros en veux-tu en voilà, dans tous les genres ou presque. Il y en a même quelques uns que je n'aurai probablement pas pensé à considérer comme des super-héros si je ne les avais pas trouvés dans ce recueil...
J'aime pas trop les nouvelles d'habitude, mais là j'ai accroché tout de suite et je n'ai pas regretté ma lecture. J'ai trouvé ça plus original que je ne m'y attendais, considérant le thème qui semble plutôt éprouvé.

Si cela vous tente, rendez-vous sur le site de Parchemins & Traverses :
http://www.parcheminstraverses.com/
_________________
Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.
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