Saiyuki – Minekura Kazuya

[Aurore]

9 tomes

L'histoire : Yokaï (démons) et humains vivaient en paix depuis longtemps. Mais quelqu'un, en essayant de ressusciter Gyumao, le démon Taureau, provoque des troubles et les yokaïs s'en prennent aux humains. La peur s'installe. La Trinité bouddhique décide alors d'intervenir et envoie Genjyo Sanzo, moine de son état, empêcher cette résurrection. Il sera accompagné dans sa quête par trois yokaïs qui n'ont pas été affectés par les maléfices : Son Gokû, Cho Hakkaï et Sha Gojyo.

Mon avis : Saiyuki est vraiment un excellent manga Il s'inspire d'un conte traditionnel japonais : la légende du Roi Singe (déjà utilisé pour Dragon Ball.) Mélange d'action et d'humour, l'histoire est menée tambour battant et on ne s'ennuie pas un instant.

Les quatre personnages principaux sont très bien croqués et haut en couleur. Kazuya Minekura s'amuse avec le récit original et prend des libertés : le moine pur et vertueux devient colérique, fumeur, buveur et joueur, Gokû le Singe plein de malignité est plus idiot qu'autre chose. Chacun a son propre caractère, bien trempé.

Le dessin n'a rien d'exceptionnel mais je le trouve plutôt réussi.

Je ne peux que conseiller ce très bon manga !

A noter que la suite paraîtra en mai (autre série mais mêmes personnages.)

[Belgarion]

Oups, j'aurais du poster ce que j'ai fais sur Saiyuki... désolé.
J'ai chroniqué les 9 tomes, du coup je vous les mets à la suite. Vous remarquerez que dans mon texte du 9ème tome je parlais de l'édition de la série dérivée

Par contre la liste des comparaisons d'Aurore est un peu courte. Le thème du voyage dans l'ouest est utilisé autre part que dans Dragon Ball : Pensez aussi à Toyuki (Glénat) et au tout récent Voyage vers l'Occident (un Man hua chez Xiao Pan) dont je peux vous parler dans d'autres posts.
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Co-administrateur du Coin des Lecteurs ; Rédacteur et correcteur des Chroniques de l'Imaginaire ; Membre de l'Association Tolkiendil

[Belgarion]

Saiyuki (Tome 1)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2004, 196 pages ISBN : 2-84538-310-X 10,20 €

Au Chang'zan, le temple du soleil couchant, arrive Genjyo Sanzo, l'un des cinq bonzes de ce rang. Devant lui apparaissent les visages des trois membres de la Trinité Bouddique. La raison de ce conseil est grave : depuis quelques temps, les Yokai qui vivaient en paix parmi les humains ne sont mis à perdre leur conscience. Les humains du Togenkyo, le paradis terrestre, sont obligés de vivre avec la peur de l'autre, et celle de mourrir. L'instigateur de tout ceci essaye de faire revivre le démon-taureau, Gyumao, jadis emprisonné par le guerrier Nataku, cinq siècles auparavant. Afin de rétablir l'ordre du Togenkyo, la trinité envoie donc vers le Tenjiku (l'actuelle Inde) Sanzo avec ses trois compagnons d'antan, Son Goku, Sha Gojyo et Cho Hakkai. Go to the West !

Si le début de l'histoire est bien celui décrit ci-dessus, la mise en place des personnages se fait petit à petit, avant ou après ces données. Pour certaines des cases, l'explication ne viendra que bien plus tard dans la lecture de la série, ce qui fait que Saiyuki est une histoire complexe et complète, en neuf volumes. Pourtant, la lecture se fait aisément tant l'effort porté par Minekura Kazuya à la rendre fluide a bien porté ses fruits. Son point fort, puisque ce n'est pas l'intrigue principale d'une banalité affligeante, c'est les quatre personnages principaux qui ont des motivations qui leur sont propres et une histoire dont la suite se chargera de nous en faire part. Je ne manquerai pas de faire référence à Son Goku, le légendaire roi des Singes de la légende chinoise dont le personnage a été utilisé maintes fois, notemment par Akira Toriyama dans le célebrissime Dragon Ball. Et pour cause : Saiyuki est une adaptation revisitée de la légende chinoise écrite par Wu Cheng'en au seizième siècle et intitulée L’extrême voyage vers l'Ouest, également connue sous le nom de La légende du roi des singes.

Côté graphisme, là on est face à un dilème. D'un côté un dessin interne pas toujours très gracieux, qui montre la jeunesse de la mangaka sur ce début de première série, de l'autre des illustrations couleurs de couvertures et de premières pages somptueuses. Celles-ci sont issues de la réédition japonaise dans une autre maison que l'originale et pour laquelle Minekura Kazuya les a entièrement redessinées. S'en suit l'ambiance. Mi-ancien, avec des humains et créatures magiques à forme humaine dans un univers entre le med-fan et l'Asie médiévale ; et mi-moderne avec des révolvers et des Jeep (même si cette dernière est en réalité un Dragon, si si). Quant aux dialogues, ils sont à la hauteur des personnages principaux, hauts en couleur. Donc très, très... premier degrés. Fusent les insultent et chamailleries ou autres menaces de mort douloureuse, ce qui nous rappelle qu'un manga n'est pas toujours une bande dessinée pour enfant.

Au final, et après lecture de la moitié de cette première série de Saiyuki, je pense que ce n'est certes pas un des meilleurs cru, mais qu'elle mérite largement la lecture, voire son acquisition. Reste le prix... très cher pour un manga, mais c'est malheureusement les habitudes de Panini Manga. A vous de juger.
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[Belgarion]

Saiyuki (Tome 2)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2004, 200 pages ISBN : 2-84538-333-9 10,20 €

Suite à une bien habituelle chamaillerie entre Gojyo et Goku, à propos de tricherie dans un jeu de cartes, toute la troupe se retrouve à l'eau ce qui, à son habitude, énerve Sanzo. Ils sont accueillis par Shunrei, une jeune femme qui faisait sa lessive. Les trois Yokai et le bonze apprennent par sa voisine qu'elle était amoureuse d'un Yukei qui a dû s'enfuir à cause de la perturbation. Mais, tout comme le mélange de la sorcellerie et de la chimie, les amours entre Yokais et Humains sont tabous. Alors elle attend patiemment le jour où Jien pourra revenir. Mais le nom de "Jien" provoque chez Gojyo une réaction étrange, et il redouble de bonnes intentions envers la jeune femme.

Voilà un second tome dans le ton du premier centré sur deux histoires. La première décrite ci-dessus est très fortement liée au passé de Sha Gojyo, tandis que la seconde présente les quatre ennemis qui se mettront au travers de la route de la bande à Sanzo. Contrairement à l'habitude les motivations de Kogaiji, le fils de Guymao, ne sont pas d'ordre purement maléfique, contrairement aux ordres que lui donne sa belle-mère, Gyokumen. On peut même voir quelle noblesse d'esprit existe dans ce Yokai.

Pour le reste, la lecture est d'autant plus aisée que l'on a pris ses marques dans le premier opus. Minekura Kazuya sait ce qu'elle a à faire, et elle le fait fort bien à notre grand plaisir.
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[Belgarion]

Saiyuki (Tome 3)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2004, 188 pages ISBN : 2-84538-360-6 10,20 €

Sanzo a été gravement blessé par la lance de Rikudo, celui qui a été Shuei, un ami d'enfance de Sanzo. En voyant cela, Goku s'effondre, et devient tellement en colère qu'il en brise le sceau qui sert à maintenir ses pouvoirs de Yokai et son apparence humaine. À présent c'est un être fou furieux qui se dresse devant l'ancien bonze exorciste, le grand sage céleste Son Goku. Et maintenant, plus question de savoir le contrôler. Même les sceaux n'ont aucun effet sur lui... ses amis encore moins.

Dans un premier temps, le volume est centré sur Sanzo et son passé avec son maître, Komyo Sanzo, dans le temple de Kizan. Une fois soigné, le disciple s'oblige à régler cette histoire une bonne fois pour toute. Puis, ils reprennent leur route vers l'ouest. Là on y découvrira des révélations sur les motivations des personnes voulant ressusciter Guymao. Prenez garde aux détails, l'oeil habile découvre quelque chose qui ne sera explicité que bien plus tard. Quant à la fin de cet épisode, elle provoque un grand émoi pour un des quatre compagnons.

Dans l'ensemble, c'est un tome qui se lit très vite. Minekura Kazuya a bel et bien pris son rythme de croisière et nous embarque avec conviction dans cette aventure.
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Saiyuki (Tome 4)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2004, 200 pages ISBN : 2-84538-399-1 10,20 €

Hakkai rêve. Enfin, il cauchemarde plutôt. Il voit ses mains pleines de sang, et perdre la femme qu'il aimait encore et encore. Qui est donc ce Chin Yi-So qui semble tout connaître de son passé ? En tout cas, pas un simple marchand ambulant de foire. Alors que Gojyo s'approche de son ami pour le réconforter, un automate caricaturant un chinois s'approche de Hakkai et le traite d'assassin, Cho Gono l'assassin. Une petite correction s'imposant, le robot est vite à terre. Mais ce faisant Gojyo reçoit en pleine poitrine un projectile bien étrange... et mortel à court terme.

Cette fois, tout le volume ou presque porte sur le passé de Cho Hakkai. Celui qui semblait le plus sage de tous a en réalité une histoire bien morbide derrière lui, pleine de trahisons et de meutres. A travers ses propres doutes, la présence de ses compagnons paraît bien étrange, mais au final leurs relations sont fortes contrairement à ce que leurs discours a tendance à montrer. D'ailleurs cette recherche de l'autre est sans aucun doute l'intérêt majeur de cette série de Minekura Kazuya.

Une nouvelle fois, ouvrir le livre indique que vous ne le fermerez que lorsqu'il sera achevé. Prévoyez-vous assez de temps pour cela !
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Saiyuki (Tome 5)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2004, 200 pages ISBN : 2-84538-427-0 10,20 €

Trois ans avant notre histoire, la Trinité Bouddique a donné l'ordre au jeune Genjyo Sanzo d'enquêter sur le responsable d'un massacre perpétré à l'encontre des habitants d'un village, puis de mille membres d'un clan de Yokai. Or mille est un nombre clé, celui qui transforme un humain en Yukai. Cet assassin n'est autre que Cho Gono... celui qui va devenir Cho Hakkai.

Nous sommes à présent au bon milieu de cette série. Pour marquer le coup, l'histoire marque une pause pour enfin nous raconter un moment clé de la future Bande à Sanzo. En ces temps là, Gojyo ne connaissait pas encore Hakkai, et il participera au retour de Cho Gono dans le droit chemin, avec la participation d'un Sanzo encore inconnu jusque-là. Ce moment clé dans les relations de ces quatre hommes si différents a été décrit longuement par la mangaka, démontrant s'il le fallait son importance dans le cadre du récit.

Puis ce dernier reprend son cours normal, avec ses attaques d'assassin. Mais ceux-là n'ont aucune prestance et ne font que laisser comprendre à Sanzo que leur mission a changé. Ce qui va provoquer chez Sanzo aussi un changement de ses priorités.

Nous voilà sans doute bien mieux armés pour apprécier les quatre derniers volumes de Saiyuki.
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Saiyuki (Tome 6)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2005, 200 pages ISBN : 2-84538-450-5 10,20 €

Pendant que le scientifique de la Dame Gyokumen ennuie son équipe, Sanzo et ses amis sont enfermés dans une salle située sous le désert... sous une bonne tonne de sable. D'ailleurs, Sanzo a été contaminé par du poison. Goku cette fois ne s'énerve pas et demande conseil à ses amis pour le soigner. Leur salut, alors que la barrière de Ki de Hakkai allait céder, provient de l'arrivée inopinée de Kogaiji. Malheureusement Yaone n'est pas avec lui, elle qui connait bien les plantes médecinales. En plus, Kogaiji veut en profiter pour affronter Goku. Si le singe gagne, alors le fils de Guymao leur prêtera un dragon volant pour secourir le bonze au plus vite.

Et encore une fois l'intérêt principal du récit est centré non sur le combat amorcé ci-dessus, mais plutôt sur les amitiés et trahisons qui existent tant du côté de la bande à Sanzo que du côté des serviteurs de Guymao, aux ordres de la dame Goykumen. "Ne te sépare jamais des choses auxquelles tu tiens". Donné comme un avertissement, le personnage concerné n'y a guère prêté attention, contrairement au lecteur qui devine immédiatement de quoi il est question. Dommage du point de vue de la narration qui jusque là était sans ombre.

La fin de ce tome va ouvrir sur un nouveau drame dont l'issue ne sera connu que du volume suivant. Comme à l'habitude de Minekura Kazuya à vrai dire.
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Saiyuki (Tome 7)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2005, 180 pages ISBN : 2-84538-497-1 10,20 €

Son Goku et Cho Hakkai sont morts. Sanzo quant à lui a réussi à rester conscient lors de l'attaque du jeune Kinkaku. Quant à Gojyo, il s'aperçoit avec horreur qu'il est responsable de ce désastre, le petit l'ayant écouté et appliqué ce qu'il a dit au pied de la lettre. La présence du montre derrière, Ginkaku, rend la scène étrange. Et alors que Sanzo comprend l'importance d'une certaine gourde, Gojyo l'empêche de tirer. S'en suit une dispute entre les deux compagnons sur les responsabilités de chacun. Après un temps d'attente, ils finissent par se reparler, et Sanzo explique au Kappa que les âmes des deux autres Yokai ont été arrachées à leur corps.

Cette nouvelle histoire commence la série d'événements qui vont de dérouler jusqu'à la fin de la série. Enfin, de la première série devrais-je dire. Evidemment, Kinkaku ne peut-être à lui seul un ennemi machiavélique à prendre en compte, surtout qu'il clame que Dieu est avec lui. Ginkaku, ce monstre ressemblant assez fortement à un gobelin d'AD&D, est un mystère qu'il faudra éclaircir... bien que la priorité soit le retour des âmes de Hakkai et Goku.

Si le rythme est toujours élevé, l'intensité dramatique augmente avec la noirceur des faits du récit. Quant aux dessins, ils n'ont de cesse de s'améliorer depuis les débuts un peu bancales. Donc je n'ai pas boudé mon plaisir, comme pour les précédents. Au suivant !
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[Belgarion]

Saiyuki (Tome 8)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2005, 176 pages ISBN : 2-84538-544-7 10,20 €

La Jeep roule silencieusement. Eh oui, Goku s'ennuye fermement de l'absence de Gojyo, parti rechercher Dieu. Mais cette absence a plutôt tendance à courir sur les nerfs de tout le monde. Y compris Sanzo qui a pourtant décidé de poursuivre la mission sans Gojyo. Mais si Dieu est un Sanzo, il possède sûrement un Sutra. L'énervement aidant, les quelques assassins arrivés ne font pas long feu, alors ils décident de passer leurs nerfs sur... Gojyo ! Ce retour en arrière semblait plus que nécessaire.

Côté ennemis, le scientifique a achevé son travail sur Kogaiji... ce qui ne va pas être du goût de tout le monde, en particulier ses compagnons restant. Sinon, en tant qu'avant dernier album, il semble évident que les compagnons tombent sur un os. C'est bien entendu le cas, sinon la fin aurait été trop proche.

Bref un manga sans vraie surprise, dans la lignée des précédents et qui se lit pour ces mêmes raisons trop vite.
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[Belgarion]

Saiyuki (Tome 9)
Kazuya, Minekura
Edition : Panini Manga 2005, 180 pages ISBN : 2-84538-613-3 10,20 €

Quelle dérouillée ils se sont pris ! Ils n'en reviennent toujours pas, tous démotivés. Ils en sont au point de se battre entre eux lorsque Goku revient, un tapis et un jeu de Mah-Jong à la main. Les forçant un peu, ils finissent par accepter d'y jouer. Et là l'improbable se produit : Goku commence à gagner toutes les parties, lui qui d'habitude perdait à chaque fois. La longue, très longue partie, finira par faire comprendre qu'il faut agir en restant concentré.

Voici le dernier tome de Saiyuki. Peu de surprise, Dieu va recevoir à nouveau la visite des quatre compagnons, et on va revivre une scène vue dans d'autres mangas ou jeux vidéos, avec une tour et des épreuves à faire avant de continuer sa route. Mais si, vous avez sans doute lu ça dans Dragon Ball ou Flame of Recca par exemple. Même si cette fois, c'est plutôt traité de façon humoristique, il est vrai.

Pour en revenir à cette notion de "dernier" tome, c'est à la foi vrai et inexact. La série présente s'arrête pour cause de désaccord entre Minekura Kazuya et sa maison d'édition d'alors, Enix. Elle est poursuivie par une courte série en deux volumes Saiyuki Gaiden, puis par Saiyuki Reload qui elle est encore en cours de publication chez Issaisha (dont est tiré la présente traduction de Saiyuki version française). Il n'est donc pas étonnant de voir par la suite Panini Manga nous traduire la suite de cette histoire qui est fort loin d'être achevée, à l'éclairage de ce dernier tome.

Si d'avenir cette dernière tombait entre mes mains, je me ferai une joie de vous en faire part.
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[Lapythie]

Je n'ai pas eu l'occasion de lire le manga mais à un moment j'ai pu voir le dessin animé qui en a été tiré et j'ai trouvé l'histoire pas mal du tout (genre que j'aime quoi) et je rale car je n'ai vu ni la fin ni le début. Mais bon, je finirai bien par tomber sur le manga papier ou animé.
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http://home.versateladsl.be/vt6258718/

[Aurore]

[Belgarion]

Ah, je l'avais oublié !
Pour les autres, j'vais penser à en faire la copie
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