Le Chat Passe-Muraille - Robert A. Heinlein

[Soleil*]

The cat who walks through walls : A comedy of manners (1985)

Présentation éditeur :
A la station orbitale de la Règle d'Or, rien ne va plus. Jugez plutôt : le Dr Ames, alias le colonel Colin Campbell, reconverti dans les romans à l'eau de rose après avoir perdu une jambe au combat, dîne en compagnie de sa nouvelle épouse lorsqu'un individu lui propose un étrange marché... et est abattu sous ses yeux !
Dès lors, notre héros ira de surprise en surprise : sa femme Gwen a deux mille ans et s'appelle Hazel, son chat Pixel passe à travers les murs parce qu'il est trop jeune pour savoir que c'est impossible, et le leader de la Révolution Lunienne est un ordinateur géant mais cataleptique dont il est chargé de sauver les mémoires pour le compte du Corps du Temps...
C'est comme toujours dans son "multivers farfelu" et passionnant que nous entraîne la verve de Robert Heinlein.

Mon avis :
Drôle et distrayant, voilà un roman qui ne se prend guère au sérieux et m'a fait passer un bon moment.
Les dialogues sont excellents, de même que toutes les petites citations en tête de chapîtres.
Il n'y a pas de temps mort. Peut-être un peu trop d'action d'ailleurs, parce qu'avec tous ces paradoxes temporels, on s'embrouille un peu. D'autant qu'il y a énormément de personnages, tous dotés de pseudonymes, et tous plus ou moins apparentés entre eux par des liens complexes. En plus, les références aux Enfants de Mathusalem et à Révolte sur la Lune abondent, ce qui ne simplifie pas la situation pour ceux qui ne connaissent pas ces ouvrages...
L'univers est fouillé et très bien construit, le style dynamique.
Un seul petit regret : Le chat auquel le titre fait référence (bien que ce titre se rapporte aussi à la parabole du chat de Schrodinger) est bien peu présent...

Citations :
Si l'Homme cherchait vraiment la nouveauté, le baseball ne serait pas populaire, mais aurait disparu depuis deux-cent ans. Qu'est ce qui pourrait se passer pendant un match de baseball qui n'aie jamais été vu auparavant ?
Un monarque devrait toujours avoir un noeud coulant autout du cou. Ca l'aiderait à être un bon monarque.
Il ne faut jamais encourager les mauvaises manières. Il faut riposter par des représailles, aimables mais fermes.
Surtout, ne croyez jamais les promesses faites par une femme au lit.
Comment un bon criminel, qui travaille dur, peut il réussir dans sa profession si sa victime refuse de coopérer ?
Lorsque vous entendez des bruits de sabots, vous imaginez des chevaux, pas des zèbres.
J'ai pris l'air stupide (C'est ce que je fais de mieux).
"C'est l'anarchie ici?" "Non, rien d'aussi bien organisé!"
Je suis rassurée. Ton égoïsme égocentrique étriqué est resté intact malgré ce monde totalement mouvant.

[Sanhucla]

Bof. On m'avais fortement conseillé ce livre, mais finalement, je n'ai pas vraiment accroché.

Drôle ? Ah bon ?
Même pas un sourire, pour un livre pas désagréable, mais qui ne me laisse pas d'autres souvenirs que de m'y être relativement ennuyée.
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Five exclamations marks, the sure sign of an insane mind.

[Soleil*]

Il faut dire que j'ai lu ce livre après un assez mauvais choix de plusieurs pavés particulièrement ennuyeux et inintéresants, et ça m'a soulagé : Enfin un livre que je pouvais lire sans me casser la tête...
Ce n'est certes pas à mourir de rire, mais je trouvais amusantes les suites abracadabrantes de situations farfelues dans lesquelles se mettent les héros.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

[CeNedra]

Je ne me souviens pas que ce livre m'ai fait rire mais je l'avais beaucoup apprécié.
C'est assez loin cependant et je n'en ai pas un souvenir précis.
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[Lisbeï]

Je suis assez de l'avis de Soleil : un bon bouquin facile à lire, que j'ai trouvé assez drôle, à l'époque où je l'ai lu, en tout cas, ce qui remonte quand même à une bonne vingtaine d'années...
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Même le soleil se couche.