Le silence de Solveig - Françoise Grard

[Valerie]

Le silence de Solveig
Edition : Actes Sud

À 9 ans, Marie voit sa vie bouleversée par la naissance de Solveig puis par la séparation de ses parents. Elle prend sous son aile la petite sœur chétive, délaissée par leur mère. Comme hors d’un monde qui ne semble pas fait pour elle, Solveig s’échappe dans des jeux silencieux où elle ne tolère que la présence de Marie. Une relation singulière et fusionnelle s’instaure entre elles. Aussi, Marie voit dans Hervé, le nouveau compagnon de leur mère, un intrus qui perturbe son bonheur. L’entrée à l’école de Solveig ouvre l’enfant aux autres. Marie ressent cette émancipation comme une trahison.
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[Invité]

LA DEDICACE DE L'AUTEUR : L'adolescence nous vient comme le tournant d'une saison, sans prévenir, ou embusquée derrière des événements qui prennent son visage énigmatique. C'est ce passage, presque toujours douloureux, que j'ai voulu décrire dans "Le silence de Solveig". Pour Marie, âgée de treize ans, dont l'enfance a été obscurcie par le divorce de ses parents, la naissance de sa petite soeur Solveig a été le soleil qui a sauvé ce moment du crépuscule. Car Marie n'est pas une grande soeur ordinaire. Du fait de l'indisponibilité de sa mère, meurtrie par son échec conjugal, c'est Marie qui est devenue "la petite maman de Solveig". Avec une tendresse passionnée, elle veille sur elle, devine ses moindres désirs, et grâce à elle, prolonge son enfance. Les années ont passé, Solveig a trois ans, mais elle tarde à parler. Enfermée avec sa grande soeur, dans le monde secret qu'elles ont bâti ensemble, elle répugne à pénétrer dans celui des grands, à savoir l'école. Et puis, à la faveur d'un incident étrange, un homme surgit dans l'existence recroquevillée de la mère et de ses enfants. Pour Marie il est l'intrus qui menace l'équilibre de la maisonnée. Elle ne comprend pas la place progressive que sa mère accorde à celui qui est venu réparer sa solitude. Et tandis que Solveig s'ouvre peu à peu au monde, que sa mère retrouve le goût de vivre, Marie s'enferme dans son ressentiment. N'osant l'exprimer, elle se réfugie en elle-même. Sa vie de collégienne pâtit bientôt de ce glissement dans la "torpeur blanche", et sa dérive l'entraîne loin de ses semblables. Jusqu'au jour où sa détresse prend la forme aiguë d'une crise qui aura le mérite d'ouvrir les yeux de son entourage sur sa situation. (Françoise Grard)

[CeNedra]

En relisant ton post je me rend compte que tu n'as pas donné ton avis.
Bon ou mauvais signe? :?
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[Valerie]

Et bien je dirais mitigé.
En effet il m'est difficile de faire un post avec avis personel sur un sujet ou mes sentiments ne sont pas entrés en ligne de compte.
Ce livre m'a plu pour le style d'écriture mais franchement j'ai trouvé le sujet dur de compréhension pour des ados.Maintenant c'est peut être moi qui.... Le sujet est traité avec beaucoup de finesse et de non-dit. C'est peut être ses "silences" qui me dérange