Le libraire de Kaboul - Asne Seierstad

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La journaliste norvégienne Asne Seierstad a vécu le printemps suivant la chute des Talibans dans la famille de Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous livre un récit proche de la chronique familiale, à la fois témoignage de la situation générale de l’Afghanistan et étude de moeurs locales. Bien qu’intéressant, je n’ai pas trouvé ce récit révolutionnaire. Je connaissais finalement déjà beaucoup de choses sur la situation des femmes notamment et sur les moeurs du pays en général. Que dire, si ce n’est qu’il ne fait pas bon être une femme à Kaboul, même une fois les Talibans partis. Je souvent été révoltée mais jamais étonnée. L’aspect nouveau, pour moi, résidait dans l’approche du marché du livre mais, malheureusement, il n’occupe pas une place prépondérante dans le roman. Bien sûr, le chef de famille aurait été marchand des 4 saisons, le livre aurait été différent ! Mais j’aurais aimé que la question des livres et de la culture en général soit plus développé. Au fond, le livre démontre que l’Afghanistan est un pays où tout reste à faire et qui peut être porteur d’oppportunités pour tout entrepreneur un brin aventurier.Livre de poche / 346 pages