Vassia
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Posté le: Ven Juil 26, 2019 3:07 pm Sujet du message: La Bête humaine - Emile Zola |
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Bonjour,
J'ai écouté récemment le roman La Bête humaine d'Emile Zola.
Ce roman fait partie du cycle des Rougon-Macquart. Il nous présente un homme aux prises avec des pulsions féminicides qu'il tente de contenir.
Je partage ici avec vous quelques morceaux de phrases issus de ce roman qui m'ont bien plu et que je me suis notés.
Emile Zola
(La Bête humaine)
Il y a tant de choses qu’on ne voudrait pas faire et qu’on fait, parce qu’elles sont encore les plus sages.
Ce que je vais faire, tu le verras bien... Et, entends-tu, ce que je vais faire, je veux que tu le fasses avec moi...
[…] dans ce tourment de l’homme, menacé d’une catastrophe, qui finit par souhaiter ardemment qu’elle éclate.
[…] cet air de bandit sournois que la prison donne au plus honnête homme.
[...] dans un embarras d’enfants et de paquets
Avoir une certitude, et ne plus souffrir
[...] avec un art inné de l’hypocrisie féminine.
[…] tous deux ne parlaient plus que des choses qu’ils ne disaient point.
[…] il est parfois héroïque d’accepter un mal, si l’on ne veut pas tomber dans un pire...
Elle était là, elle le touchait, elle menaçait d’envahir son existence, […]
[...] en couple de rencontre, chez qui l’amour commence.
Une fatigue, une indifférence, ce que l’âge amène, […]
[…], la peur des vierges ignorantes dont le cœur bat.
Puisqu’il s’amusait ailleurs, il n’avait plus besoin d’elle.
[…], troublé par cette hallucination d’un autre, […]
[...] toute cette graisse norme qui ressemblait à du bonheur.
Oh ! recommencer, faire surtout que le passé ne fût pas, […]
Pourquoi donc ne mourait-il pas, puisqu’elle ne l’aimait plus et qu’il gênait tout le monde, maintenant ?
À trois reprises, elle dit non ; mais ses yeux disaient oui, […]
Hésiter serait imbécile et lâche.
Il dut reprendre tout son raisonnement, pour se prouver son droit au meurtre, […]
S’ils ne parlaient pas, c’était qu’ils s’entendaient penser, […]
[...], son air d’ivrogne vindicatif, […]
[…] lorsqu’on a un trop gros chagrin il n’y a plus de place pour un autre ; […]
[...]et la morte, redevenue immobile, regardait toujours son mari, […]
[...]et la délicieuse matinée entra dans la chambre lugubre, […]
C’était fini [...] elle pouvait disposer de son existence et de celle des autres.
Jacques, à ce moment suprême […], regardait sans voir, dans une minute d’absence.
[…], heureux de retrouver chez l’amant un peu de la femme qu’il désirait.
[…], détruire pour posséder davantage.
Avait-Elle crié ? Il ne le sut jamais.
À quoi bon dire la vérité, puisque c’était le mensonge qui était le plus logique ?
(La bête humaine) |
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