Marquise Marquise de Miaoucha
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Posté le: Mer Sep 23, 2015 10:05 am Sujet du message: L'île aux mille couleurs - Tamara McKinley |
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Lorelei a vingt-six ans, elle vit en Angleterre avec sa grand-tante Clarice, qui l’a adoptée, depuis seize ans. Sa mère, Gwen, vit toujours en Tasmanie, et l’a complètement rejetée.
La jeune fille que tout le monde appelle Loulou, est sculptrice et rencontre un grand succès. Mais un jour elle reçoit un courrier de Tasmanie l’informant que son poulain, Océan, est une véritable graine de champion.
Très étonnée, car elle se savait pas qu’elle possédait un poulain en Tasmanie, elle décide de retourner là-bas pour découvrir le fin mot de l’énigme. Peut-être apprendra-t-elle enfin qui est son père qu’elle n’a jamais connu ?
Malgré un départ difficile (les transitions avec les retours dans le passé, avec les événements se passant à l’autre bout de la planète, sont mal délimitées. Elles sont également trop nombreuses, trop denses, on ne sait plus trop où donner de la tête et on se sent assommé d’informations), malgré donc un départ difficile, on se laisse vite entrainer dans l’histoire de Loulou, de Clarice, de Joe l’éleveur qui entraine Océan, de Gwen, la mère haineuse de Loulou et d’autres personnages hauts en couleur.
Les paysages sont grandioses, les chevaux également, et tout concourt à faire de ce roman une belle saga. Il y a des histoires d’amour, de haine, de trahison, des rebondissements, tout pour ne pas s’ennuyer, une fois passées les premières pages un peu déstabilisantes.
Mon seul reproche : on a du mal à distinguer certaines transitions, certaines sont bien datées et localisées (parfois inutilement même) mais d’autres n’ont aucun signe de distinction, comme simplement séparer les paragraphes avec un symbole comme une * par exemple, qui montre implicitement que l’action ne se situe plus au même endroit, ni au même moment. Cette mise en forme ratée rend parfois la lecture laborieuse.
Et puis, écrire Angeterre, au lieu d’Angleterre, sur la quatrième de couverture, cela ne donne franchement pas une bonne image du sérieux de la maison d’édition ! _________________ On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy |
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