aurele
Inscrit le: 08 Juin 2005 Messages: 278
|
Posté le: Jeu Mar 12, 2015 6:26 pm Sujet du message: Une infinie tristesse - Alfredo Bryce Echenique |
|
|
Publié en février 2015 aux éditions Metailie. Présentation de l'éditeur.
"La dynastie des De Ontañeta règne depuis longtemps sur Lima, figures de l’aristocratie péruvienne, propriétaires de terres immenses et de richesses infinies, dépensiers, frivoles et étrangers au pays dans lequel ils vivent.
Alfredo Bryce-Echenique nous raconte ici leur fin et explore leur arbre généalogique. Au fil du temps les situations scabreuses se multiplient dans la famille : suicides, crimes, mariages incestueux.
Les dernières années du patriarche Tadeo sont bien éloignées de son apogée comme propriétaire de mines et grand voyageur. Celles de Fermín Antonio, son fils, séducteur et collectionneur de femmes, sévère et impitoyable, seront tout aussi lamentables, pour ne rien dire des branches collatérales.
Bryce-Echenique revient à ses meilleurs textes de dissection et de satanisation d’une classe sociale qu’il connaît bien. Il retrouve son humour sardonique, son ironie et le charme qu’il sait si bien déployer dans les scènes de tendresse."
Etant un amoureux de la littérature latino-américaine, en particulier des livres de Carlos Fuentes et Gabriel García Márquez, je viens de découvrir ce grand romancier péruvien qu'est Alfredo Bryce Echenique. Une infinie tristesse est un grand roman de cette littérature du sud de l'Amérique. L'auteur est extrêmement brillant, cette satire corrosive de la société aristocratique péruvienne est magistrale. Les personnages sont extrêmement marquants et ils sont un des points forts du roman, tout comme les relations qui nous sont dépeintes au sein de cette famille. J'ai aimé la nostalgie qui se dégage de l'oeuvre, l'humour grinçant de l'auteur et tout simplement son écriture baroque. Un roman qui rappelle Le Guépard de Lampedusa ou Les Budenbrook de Thomas Mann en ce qui concerne la thématique principale qui est la présentation du déclin d'une famille d'aristocrates. |
|