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Les histoires d'amour

 
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Outremer



Inscrit le: 26 Avr 2007
Messages: 840
Localisation: France

MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 8:30 am    Sujet du message: Les histoires d'amour Répondre en citant

...finissent mal en général. Mais dans les romans, elles ont surtout tendance à commencer. Le garçon rencontre la fille, la fille rencontre le garçon (sans parler des deux autres possibilités) et c'est l'étincelle : qu'ils s'en rendent compte ou non, leur histoire d'amour a commencé et ils deviendront un couple d'ici à la fin du livre.

L'amour est probablement le thème le plus fort et le plus répandu dans toute la littérature occidentale. Ca n'a pas toujours été le cas : les anciens Grecs, par exemple, écrivaient relativement peu sur l'amour (et ne le présentaient pas nécessairement de façon positive, loin de là). Sauf erreur de ma part, c'est avec les romans de chevalerie et l'amour courtois que ce sentiment a acquis sa place essentielle dans la littérature... et ça n'a pas changé depuis, loin de là.

L'amour en littérature serait un bon sujet de thèse... mais je ne compte pas m'étendre à ce point (si vous avez envie, ne vous privez pas). Je m'intéresse surtout à un point en particulier : le fait qu'il y ait tellement de relations amoureuses qui commencent dans les romans.

Dans les romans de la Table Ronde, ça se passait essentiellement comme ça : Lancelot rencontre Guenièvre, BAM c'est le coup de foudre instantané, il ne regardera plus jamais une autre femme et ses rêves érotiques à elle n'impliqueront plus son mari.

Dans les romans modernes, c'est plus souvent dans le genre : l'héroïne désespérément solitaire rencontre par hasard un homme plus ou moins mystérieux, qui l'intrigue, l'agace et la déroute ; pour une raison ou pour une autre, ils ne se lâchent pas d'une semelle ; elle finit par réaliser qu'elle est éperdument amoureuse de lui, elle le lui avoue et coup de bol ! il s'avère qu'il est tout aussi obsédé par elle qu'elle par lui.

Bien sûr, il y a des livres qui sont entièrement consacré à l'apparition et au développement d'une relation amoureuse entre deux personnes (ça va d'immenses classiques aux Harlequins qu'on trouve dans les supermarchés). Mais le coup de foudre frappe extrêmement souvent des romans qui sont d'un genre totalement différent. Que vous soyiez un détective privé cherchant à élucider un meurtre, une héroïne à katana et pouvoirs mystiques menant une lutte désespérée contre les forces du mal ou un archéologue à la recherche de la tombe mystérieuse de Ramsès V, vous avez de bonnes chances de terminer le livre moins seul que vous ne l'avez commencé.

Car le personnage principal est souvent seul au début de l'histoire. Il est rare qu'il ou elle se trouve d'entrée de jeu dans une relation amoureuse stable et que celle-ci perdure jusqu'à la fin du bouquin. Si une telle relation existe au début, elle va souvent se révéler fragile ou insatisfaisante et trouver fin en cours de livre (généralement pour être remplacée par une relation bien meilleure).

Les lecteurs désirent-ils avoir des histoires d'amour même quand elles ne sont pas nécessaires au scénario ? Le coup de foudre exerce-t-il toujours la même fascination romantique qu'à l'époque de Chrétien de Troyes ? Tomber amoureux est-il considéré comme plus excitant que rester amoureux ? Autant de questions sur lesquelles je serais curieux d'avoir votre avis.
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Myrielle Marc



Inscrit le: 19 Oct 2004
Messages: 63
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 9:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi !
(Je veux dire que moi aussi je serais curieuse de lire des avis sur le sujet).
Je n'avais jamais réfléchi à ça...
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Crazy
Cannibale Lectrice


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 5671
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 12:24 pm    Sujet du message: Re: Les histoires d'amour Répondre en citant

Les lecteurs désirent-ils avoir des histoires d'amour même quand elles ne sont pas nécessaires au scénario ?
Non, et certaines sont vraiment téléphonées (cf certains Gemmell).

Le coup de foudre exerce-t-il toujours la même fascination romantique qu'à l'époque de Chrétien de Troyes ?
Pas pour moi, dans la mesure où c'est devenu une "norme" dans notre culture (plutôt qu'à cette époque où on privilégiait les mariages d'intérêt).

Tomber amoureux est-il considéré comme plus excitant que rester amoureux ?
Plus excitant, certainement. Plus intéressant, pas forcément *Wink* Là encore, la littérature est remplie de coups de foudre, mais on a beaucoup moins de descriptions de couples-heureux-depuis-longtemps *Rolling Eyes*
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Crazy
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Il ne faut pas confondre ce qui est personnel et ce qui est important (Terry Pratchett)
J'ai un blog, et maintenant, j'ai publié un roman
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Lisbeï



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Messages: 6305
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 12:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

... Sans doute en partant du principe que "les gens heureux n'ont pas d'histoire", lol !
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krys



Inscrit le: 14 Aoû 2003
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je préfère les histoires d'amour qui finissent mal *Smile*
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Lisbeï



Inscrit le: 04 Avr 2005
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 12:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Blague à part, si le sujet t'intéresse, Outremer, je te recommande la lecture de l'ancien, mais toujours intéressant à mon avis, L'amour et l'Occident, de Denis de Rougemont.
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Hellreader


Inscrit le: 10 Juin 2007
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MessagePosté le: Lun Aoû 18, 2008 2:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un sujet bien intéressant Outremer.
Il est vrai que l'amour est omniprésent dans le roman occidental depuis extrêmement longtemps. L'amour et sa plus fidèle compagne: La mort. D'ailleurs, il y a peu, j'avais une discussion avec une amie sur ce sujet là: Selon elle, le fait que le roman présente toujours pour noyau Eros & Thanatos (ou soit l'un, soit l'autre) découle des interdits moraux que nous nous fixons, du fait que ne pouvant réellement en parler, on l'écrit. Une sorte d'exutoire. Et, à mon avis, il est vrai que ces deux thèmes sont (furent et resteront) le moteur de l'écriture.
L'Amour et la Mort sont aussi deux des plus grands mystères entourant l'Homme (L'un recherché, l'autre fuit, mais dans les deux cas, exerçant une invincible attraction).

Pour en revenir à l'Amour lui même, et aux questions que tu soulèves:

Tout d'abord, si une histoire d'amour n'est pas nécessaire au scénario d'un roman, elle est souvent nécessaire au lecteur, et donc, accepté par lui. Le lecteur devenant le principal acteur d'une histoire, se projetant en elle, je pense qu'il recherche automatiquement ce qui pourrait satisfaire à ses propres penchants. L'amour, dans sa plus fade enveloppe, suffit souvent. Il est pratiquement impossible, de nos jours, d'imaginer une histoire qui ne ferait aucune référence à l'amour (et/ou à tous les clichés dont on nous assure qu'elle est bâtie).
Personnellement, l'amour tel qu'il a été abordé en période Romantique est celui qui me convient le plus: Passionnel, total, infini, mais rendant l'Homme si fragile, si désespéré. L'amour côtoie ici la mort au plus près: Une simple pensée suffit à couvrir le monde de lumière, mais aussi, le plus souvent, d'obscurité. L'amour est magnifiée dans son inaccessibilité.
L'amour est et a toujours été, selon moi, le plus grand mensonge de l'humanité. Voilà pourquoi, comme Krys, je ne supporte pas (ou si peu) les histoires d'amour qui se terminent bien. Cela me renvoie l'image absurde dont se parent les Hommes pour donner un sens à leurs vies.
Dans l'oeuvre romantique je trouve la plus belle des façons d'aimer, celle qui en naissant donnera une fleur aux couleurs indescriptibles, avant, inévitablement, de se faner et pourrir.

Concernant le coup de foudre, je pense qu'il a toujours un poids important, surtout lorsqu'il est suivit d'une quête qui aura pour but de révéler l'amour de l'autre personne. Un poids dû, encore une fois, à l'image fausse que l'on s'en donne dans la réalité. Le roman permet le rêve, et le rêve, l'Amour. La force du coup de foudre est d'être un fantasme qui a traversé les âges, et qui comme l'amour éternel, cherche à s'ancrer à tout prix dans la réalité. Le récit permet la satisfaction de ce fantasme, irréalisable au temps de Chrétien de Troyes comme aujourd'hui, et donc, possédant la même fascination romantique.

Pour finir, il est absolument certain que tomber amoureux et bien plus excitant que de rester amoureux. C'est d'ailleurs là que réside tout l'intérêt: La façon dont se construit l'amour, les passions mises à nues, l'espoir, les questions aux impossibles réponses. Ici, la fiction rejoint la réalité: la quête sera toujours plus belle que le résultat, car elle seule seule entretient l'illusion.
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Brise et ruine d’abord ce monde, nous verrons si l’autre surgit ensuite
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Outremer



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MessagePosté le: Mar Aoû 19, 2008 5:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un point de vue intéressant, L. Mais est-ce que tout ça n'aboutit pas à déconnecter l'amour en littérature de ce qu'il est dans la réalité ? Certes, la littérature (comme le cinéma, d'ailleurs) permet d'exprimer ou au moins de suggérer des absolus, des idéaux et des fantasmes qu'on ne trouve pas sous des formes aussi pures dans le monde réel. Mais est-ce qu'il n'est pas frustrant de toujours lire des romans où les personnages décrochent des comètes ? Face au romantisme, il y a le réalisme, qui n'a pas moins d'impact. Le lecteur peut être fasciné par les coups de foudre et les personnages qui tombent amoureux, mais il peut trouver plus intéressant une relation amoureuse déjà établie.

Cette réflexion m'a été en partie inspiré par un roman de fantasy que j'ai lu il y a quelques mois, The Green and the Gray de Timothy Zahn (un livre en lui-même correct mais sans rien d'exceptionnel). Les deux personnages principaux sont un couple marié qui connaît des problèmes de compréhension au début de l'histoire, ils sont plongés la tête la première dans une aventure, séparés par les évènements, se retrouvent et terminent l'histoire à peu près comme ils l'ont commencé, sinon que leur relation a trouvé un nouvel élan. Rien d'exceptionnel, en apparence... et c'est justement ce qui m'a paru original. Combien de fois arrive-t-il dans un roman (qui ne soit pas la suite d'un autre) qu'un personnage principal soit engagé dans une unique relation amoureuse du début à la fin ? Ca n'est pas fréquent alors que ça devrait l'être, parce que ça reflète une réalité très répandue dans le monde. Réduire l'amour à l'excitation du commencement est à mon avis extrêmement réducteur.
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krys



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Messages: 4641
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MessagePosté le: Mer Aoû 20, 2008 4:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

non seulement c'est frustrant, mais la plupart du temps, ce n'est pas du tout intéressant ; mais je pense que c'est (pour moi en tout cas) davantage une question de style, les histoires d'amour sont tellement gnan-gnan, on croirait que les auteurs perdent leurs moyens... j'ai vu de bons polars gâchés ainsi.
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Hellreader


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MessagePosté le: Sam Aoû 23, 2008 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

(Je m'excuse pour le délais de réponse. Le temps de la méditation. A moins que ce soit celui de la flemme. )

Je comprends ce que tu veux dire Outremer, et il est certain que l'originalité est bien de traiter d'une relation amoureuse déjà présente plutôt qu'en construction. Pour autant, je reste persuadé que le "réalisme" donne à l'amour une moindre dimension, ou en tout cas, une dimension différente. Dans un roman qui ne traite pas de cela en premier plan, je pense que ça ne peut-être qu'une bonne chose.
Cela rejoint le message de krys: je crois que l'amour utilisé en second plan est souvent motif de lourdeur oui, surtout si cela reflète une relation archétypale (comme le souligne Outremer dans son premier post).

Enfin, je n'arrive pas à m'intéresser aux histoires d'amour en littérature si elles ne sont pas poésie tragique.
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Guillaume de Baskerville



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MessagePosté le: Dim Aoû 31, 2008 6:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais qu'est-ce que l'amour ? Et d'abord qui aime-t-on ? L'autre ? Soi-même ? Ou simplement son amour pour l'autre ??
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L'un pour lire tourne le dos à la vie et l'autre, résolu à s'y épanouir, lui accorde un moment d'attention.
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Hestia



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Messages: 37
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MessagePosté le: Jeu Aoû 08, 2013 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ah Guillaume, Christian slater...Ah oui, mais non, tu dois te fiche pas mal de lui toi :p LOL

Il y a un roman que j'apprécie, qui n'est pas vraiment un roman d'amour, mais le lecteur peut vivre la tension qui se trouve entre les deux personnages tout du long. C'est "le hussard sur le toit" de Giono.
IL ne se passe rien entre Angélo et Pauline et c'est en cela que le roman est fort, car cela créer nécessairement une tension chez le lecteur, qui s'attend à quelque chose.

Et puis, IL y a , pour ceux qui ont vu le film ou lu l’œuvre une scène ou Angélo sauve Pauline: extrêmement ambivalente entre la mort, l'amour, la sensualité.
Ensuite il est certain qu'il faut pouvoir aimer les descriptions provençale et sur la nature, et de la mort rampante à cause du choléra qui a envahi le pays...Gasp !

Mais perso, j’adore ces deux personnages, à la fois romantiques et rebelles.
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theyoubot



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MessagePosté le: Jeu Aoû 08, 2013 6:50 pm    Sujet du message: Re: Les histoires d'amour Répondre en citant

Outremer a écrit:
Tomber amoureux est-il considéré comme plus excitant que rester amoureux ?

Tomber amoureux fait une bonne histoire. rester amoureux, non. D'ailleurs rester n'importe quoi est contraire à l'intérêt du récit. L'essence de toute fiction est l'évolution du personnage. Il part d'un endroit A et finit à un endroit B. D'un sentiment A à un sentiment B. Des tas d'épreuves l'attendent entre les deux. Dans la vie comme dans la genèse littéraire, le but est dans le chemin.
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Hoël
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MessagePosté le: Jeu Aoû 08, 2013 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bien catégorique , ça , et ça n'entre pas dans mon champ d'expérience ; combien de livres ou de films ont-ils pour pour point de départ l'amour que se portent deux parents et qui fait que l'ado part ?

Allez , tout Modesitt , et puis tant d'autres...
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theyoubot



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MessagePosté le: Ven Aoû 09, 2013 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hoël a écrit:
combien de livres ou de films ont-ils pour pour point de départ l'amour que se portent deux parents et qui fait que l'ado part ?

Beaucoup moins.
Le cinéma grand public aiment montrer la rencontre et la formation - difficile - du couple. Le couple perd tout intérêt filmique une fois que les deux tourtereaux ont trouvé leur âme soeur. Quand apparaissent les mots "The End", le couple s'apprête à filer le parfait amour après un ultime plan de baiser, de déclaration enflammée, de voeux devant l'autel ou des variantes plus pudiques imaginées entre 2010 et 1920.
Au cours des 3 dernières décennies, le cinéma indépendant américain et le cinéma européen ont parlé du couple de façon plus variée. Mais le cinéma grand public est resté globalement fidèle à le recette décrite plus haut. Laissant le spectateur compléter par un virtuel "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" de conte de fées. Ce n'est pas une facilité, c'est un code narratif qui fonctionne bien et qui est par conséquent ancré dans la culture des scénaristes comme du public. Encore aujourd'hui, les comédies romantiques suivent des scripts menant à des fins prévisibles jusqu'à la nausée.

Hoël a écrit:
"Les gens heureux n'ont pas d'histoire ."

Ca s'applique parfaitement à mon propos.

L a écrit:
si une histoire d'amour n'est pas nécessaire au scénario d'un roman, elle est souvent nécessaire au lecteur

La plupart des romans que je lis ne contiennent aucune histoire d'amour importante dans le récit. C'est au mieux une mention anecdotique à l'arrière plan. Je lis des polars de la SF et de la fantasy. C'est un lectorat qui se passe visiblement très bien de romance.
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