Les Anges de l'ombre - Malaïka Macumi

[natiora]

Je n'avais pas lu d'histoires de vampires depuis le Dracula de Bram Stoker. Même les films je ne sais pas les voir, l'idée de canines qui transpercent des cous je trouve ça glauque au possible.
Mais je suis une curieuse, alors j'ai lu ce recueil, à la couverture magnifique, et j'ai été très surprise parce que même s'il y a des scènes où mon estomac commençait à se sentir mal, l'ensemble est plutôt romantique, mélancolique, poétique. Et surtout très bien écrit.

Les vampires font preuve d'une sensibilité que je ne leur soupçonnais pas, à regretter leur vie de mortel, se lamentant sur ce qu'ils sont devenus. Ce n'est pas du tout larmoyant, juste mélancolique. Il y en a aussi qui le vivent bien, mais ce n'est pas la majorité.

Il y a 13 nouvelles, et un coup ça se passe de nos jours, un coup au 19è, à Paris, ou en Roumanie, ou en Italie... Les vampires sont les personnages qu'on retrouve dans chaque nouvelle mais on voit aussi un loup-garou, des korrigans, des fantômes... L'auteure arrive à s'adapter à la période de la nouvelle. Au 19è c'est un langage soutenu, et on est très proches des nouvellistes comme Maupassant. De nos jours c'est un langage courant ou familier. Ca donne des nouvelles très variées, on passe de l'une à l'autre sans sentiment de répétition. Les histoires sont vraiment sympas, même les plus courtes sont bien étoffées. J'aime vraiment l'imaginaire de cette jeune femme.

Je ne pense pas que je vais pour autant me mettre aux histoires de vampire, l'écriture de Malaïka Macumi m'a séduite mais ces personnages me mettent encore mal à l'aise.
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“Un livre n'est pas seulement un ami, il vous aide à en acquérir de nouveaux. Quand vous vous êtes nourri l'esprit et l'âme d'un livre, vous vous êtes enrichis. Mais vous l'êtes trois fois plus quand vous le transmettez ensuite à autrui.”

Henry Miller