Posté le: Lun Jan 05, 2004 6:43 pm Sujet du message: Le Dernier Chasseur de Sorcières - James Morrow
Bon autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas du tout aimé ce livre.L'histoire:
Une famille anglicane vivant en Angleterre au XVIIème siècle. Le père et le fils, chasseurs de sorcières. La Tante, naturaliste. La fille Jennet Stearne élève de la naturaliste.
Pendant que les 2 chasseurs de sorcières sillonnent le pays, la tante essaye de trouver un moyen scientifique de prouver la possession des sorcières. Passionnée de sciences, elle enseigne les principes scientifiques et philosophiques à sa nièce et à la fille d'un membre du clergé.
Malheureusement les expériences qu'elle effectue dérangent, ses idées aussi. alors que Jennet est encore jeune elle verra sa tante condamnée et brûler sur le bucher.
La jeune fille décide alors de consacrer sa vie à démontrer que les démons n'existent pas. Après 3 essais et des aventures qui l'emmèneront autour du monde elle se retrouvera à son tour devant un tribunal et accusée de sorcellerie. Malgré tous ses efforts elle ne pourra se défendre.
Cependant un jeune journaliste parviendra, à l'aide de quelques critiques moqueuses dans un journal, à tourner le jugement en dérision et à faire supprimer la loi contre la sorcellerie.Voilà, comme ça l'histoire à l'air chouette malheureusement je ne suis pas compatible avec son type d'écriture.L'auteur (d'après Amazon):
Citation:
L'auteur vu par l'éditeur
Né en 1947, diplômé d’Harvard, James Morrow a retenu de ses études supérieures littéraires, en particulier de sa découverte de Camus et Voltaire. Son goût pour le roman philosophique et satirique, et aime à se considérer comme un « pèlerin ironique »
À la parution de La Grande Faucheuse qui vient clore sa trilogie sur le corpus dei (Au diable Vauvert 2000), il déclarait « Dieu m’a mis sur Terre pour que je passe ma vie à élaborer des théories prouvant qu’il n’existe pas. » Doté d’un solide sens de l’humour, il écrit depuis toujours des romans iconoclastes, drôles, qui s’apparentent plus à des contes voltairiens qu’à des allégories philosophiques.
J'ai noté dans ce livre que tous les maux sont provoqués par les femmes. Possessions, Tromperies, ...
L'héroïne qui passe sa vie à écrire un traité pour démontrer l'inexistence des démons se fait détroner dans les dernières pages par un journaliste qui écrira quelques articles à chaud dans son journal.
L'auteur à regroupé des centaines de noms de scientifiques et de philosophes dont il mélange les idées dans un patchwork qui devrait ressembler à de l'humour.
Le pire pour moi dans ce livre par intermittence une guerre entre 2 livres les Principia de Newton, et les Maleficia utilisés pour découvrir condamner les âmes ensorcelées. Où la bataille fait rage sur un terrain vague avec des armées d'insectes essayant d'atteindre le livre ennemi pour le ronger.Déjà l'injustice que j'attendais dans ce livre et les jugements par l'absurde étaient difficiles à supporter, mais la manière d'écrire de cet auteur m'ont mis à rude épreuve.
Pas vraiment de suspense dans ce livre lorsque vous réalisez qu'il est écrit selon la loi de Murphy Tout se qui peut mal touner tournera mal Pas de lendemain pour Morrow Suis content d'avoir fini
Posté le: Mar Nov 10, 2009 7:44 pm Sujet du message: Re: Le Dernier Chasseur de Sorcières - James Morrow
Je viens de terminer ce roman... et je l'ai adoré. J'avoue avoir hésité entre "beaucoup" et "à la folie" avant de cliquer...
Et quelle ne fut pas ma surprise de lire l'avis déjà présent sur ce livre!
J'ignore si Emouchet est toujours sur le forum, mais j'ai vraiment l'impression qu'une bonne partie du roman lui a échappé...
Emouchet a écrit:
J'ai noté dans ce livre que tous les maux sont provoqués par les femmes. Possessions, Tromperies, ...
Mais ... pas du tout! C'est justement le point de vue de l'Eglise, auquel s'oppose Jennet.
Citation:
L'héroïne qui passe sa vie à écrire un traité pour démontrer l'inexistence des démons se fait détroner dans les dernières pages par un journaliste qui écrira quelques articles à chaud dans son journal.
...
Là...
L'histoire est fraîche, et je vois mal comment une telle confusion est possible.
ATTENTION! SPOILERS!
Spoiler:
Le journaliste n'est autre que Ben, son COMPLICE! Qui utilise, comme il l'avait déjà fait précédemment, une fausse identité pour reformuler les idées de Jennet lors de son procès et ainsi rallier le public à sa cause!
Et dans le dernier chapitre, Jennet est grâciée et retrouve justement sa légitimité d'auteur...
Citation:
Pas vraiment de suspense dans ce livre lorsque vous réalisez qu'il est écrit selon la loi de Murphy Tout se qui peut mal touner tournera mal Pas de lendemain pour Morrow Suis content d'avoir fini
Je reste sans voix... c'est tout de même un roman sur le triomphe des sciences et de la raison humaine. J'ai beau retourner ce que j'ai lu dans tous les sens... je ne vois pas de loi de Murphy ici... au contraire...
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malheureusement je ne suis pas compatible avec son type d'écriture.
Pas de lendemain pour Morrow 
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