Feuilles d’automne – Adeline Yen Mah

[shopgirl]

Présentation : Shanghai, dans les années 30, est encore une cité coloniale, prospère et animée. C'est là que les époux Yen, fuyant l'avancée des troupes japonaises, ont choisi de s'établir avec leurs quatre enfants. Là que l'entreprise familiale prend l'essor qui fera de M. Yen l'un des industriels les plus riches de Chine. Soudain, en 1937, Mme Yen meurt, quelques jours après avoir donné naissance à une petite fille : Adeline. Le chagrin de son père est de courte durée : il se remarie à une séduisante franco-chinoise, Niang, femme futile et vaniteuse, avide de mondanités, qui ne cache pas son mépris pour les enfants nés du premier lit. Mais c'est à Adeline, considérée comme responsable de la mort de sa mère, que Niang réserve les trésors de sa cruauté. Adeline, qui devient le bouc émissaire de toute la famille. Mon avis : J’avoue avoir été déçue par ce livre qui a reçu tant de bonnes critiques. Je n’y ai trouvé rien de remarquable. Le caractère soumis de la narratrice m’a exaspéré. Je ne remet pas en cause les souffrances qu’elle a enduré et je comprend son besoin de reconnaissance aux yeux de son père (aux yeux de sa belle-mère beaucoup moins…). Cela dit, la cause de ses malheurs une fois adulte étant essentiellement liée à son incapacité à s’affranchir de ses parents il me semblait difficile de compatir. Certes elle n’a pas eu de chance avec sa famille mais après tout c’est le lot de beaucoup de gens et je n’ai pas compris ce qu’il y avait de remarquable dans son histoire. Un livre qui m’a donc laissé assez indifférente et que je me suis forcée de finir. Livre de poche / 320 pages
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