L'homme qui voulait vivre sa vie - Douglas Kennedy

[solenn]

[wathanagor]

J'ai fini il y a quelques temps "l'homme qui voulait vivre sa vie".
Cette histoire prend l'aspect d'un anti-grisham l'avocat a tout et il se met lui-même dans la panade. Enfin bon pas tout seul mais presque.Les rêves et les réalités peuvent se réaliser avec beaucoup de chances et l'estomac bien accroché.Ce roman m'a particulièrement touché car il montre une personne se démenant au milieu de son marasme quotidien, et la seule échapatoire qu'il peut trouver est hors loi et l'oblige a tout abandonner.
Sa reconstruction est difficile, mais réussie.Qui n'a pas voulu refaire sa vie, tout plaquer et renaitre de ses cendres tel le phoénix ?
enfin un bon moment de lecture que l'on pourrait imaginer accompagné par des tableaux de vettriano.
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athanagor Wurlitzer
Obsédé Sexuel Non Pratiquant

[syl]

Qui n'a pas un jour rêver de quitter son train train quotidien et de vivre pleinement ses rêves. Ben Bradford, avocat malgré lui (pour faire plaisir à papa) aurait voulu être photographe. Mais bon voilà il a été pris dans l'engrenage du quotidien, un metier qui ne lui plaît pas, père de deux enfants, un mariage qui bat de l'aile. Un jour, malgré lui il est contraint de changer d'identité et de quitter sa famille pour se faire une nouvelle vie. Il se réalise en devenant photographe, mais on ne change pas d'identité sifacilement et on est souvent repris par d'anciens démons. J'ai découvert Douglas Kennedy il y a quelques temps et je ne me lasse pas de ses romans, ils ont chacun une touche particulière et même si on retrouve des points communs dans chacun on a toujours l'impression de découvrir un nouvel auteur.

[CeNedra]

Tiens c'est bizzarre je pensais pourtant avoir donné mon avis sur ce livre....
va falloir que j'arrête la piquette J'ai aussi beaucoup aimé ce livre mais ma vision n'est pas aussi optimiste que celle de Wathanagor... Car quoique vous fassiez et quelques en soient les raisons il semblerait que l'on ne puisse jamais vraiment échapper à son passé.
Dans ce livre le héros a-t-il le courage de tout abandonner ou la lacheté de ne pas affronter les conséquences de ses actes.
J'ai aimé l'absence de manichéisme de ce livre. Tout n'est pas blanc ou noir. Ses choix ne sont pas vraiment mauvais, mais il est parfois difficile de les qualifier de bons.J'ai d'autres livres de cet auteur en stock donc affaire à suivre
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[Griotte]

Bon ben..... J'ai pas aimé.
L'intrigue pourtant me semblait intéressante, je la trouvais vraiment recherchée...
Et puis je me suis vite ennuyée. Comme on dit : "ennuyée sévere"!!!
Parce que l'on commence enfin à entrevoir le sujet (ce qu'on lit en quatrième de couverture ....) qu'au bout de la page 245, du détail, du détail rien que du détail dont on aurait pu se passer.
Je pense que cette première partie aurait pu être raccourcie, tant on comprend bien la vacuité de la vie de cette homme qui n'a pas su la mener...
Et puis enfin, on arrive au "spot".... Je me suis dit alors que c'était bon: cet homme qui avait compris ses erreurs et qui avait une chance de tout recommencer se prendrait en main de la bonne manière.
Eh bien, .... J'ai trouvé que non. Pour moi il est retombé dans les mêmes travers. Même en réalisant sa passion, il n'a pas su prendre sa vie en main... Il a subi plus qu'il n'a agi. Il est resté le même avocat qui s'ennuye et qui attend. "Quoi?" on ne sait pas.... Sans doute l'envie de vivre pour de vrai... Tout ça pour que finalement, il se retrouve à la fin comme il était au début. Subir au lieu de vivre.
Décevant.J'espère alors qu'il y a eu un message que je n'ai pas su lire....
J'attends vos explications hihihih Mais pour moi ça reste un livre pour rien...
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"Pourquoi devons-nous souffrir ainsi ? D'autres se sont conduits plus mal que moi, et s'en sont sortis sans payer pour autant. J'ai l'impression d'avoir tout le cerveau meurtri, j'ai reçu une terrible rossée de la vérité et je me sens soumis, plein de sagesse et de désespoir, comme si j'avais pris un raccourci menant à la sagesse au travers d'un miroir et que je m'étais vilainement coupé au passage " - Staniland dans "Il est mort les yeux ouvert" Robin COOK

[wathanagor]

mais peut-être ce peut il que la majorité des humains se contentent de subir au lieu d'agir.
Par la même on pourrait voir un reflet de notre humanité non ?
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athanagor Wurlitzer
Obsédé Sexuel Non Pratiquant

[Cuné]

Douglas Kennedy m'étonne. Je ne comprends pas comment avec des histoires..... abracadabrantes, il parvient à nous rendre captifs... Mais ça marche ! Ben-Gary-Andrew a parfaitement su se rendre interessant...
Et comme souvent avec Douglas Kennedy , les pensées et raisonnements des personnages sont décortiqués en long et en large. Plus dans celui-ci quand même. Non, pas très sympa Ben ! Tout pour lui mais pas content, en fait il n'évolue guère malgré ce qui lui arrive. Et pourtant on s'attache à lui, on le comprend.
Du suspens, des surprises, il n'y a que la fin qui soit décevante quand même. Gageons que ça ne marchera pas fort longtemps leur histoire....
Un bon roman d'évasion
Et un titre fameux ! En tout cas moi il me plait beaucoup

[krys]

Un jeune avocat de New-York, malgré sa réussite éclatante, n’est pas satisfait de sa vie qu’il trouve banale et étriquée. La découverte de l’infidélité de sa femme va faire basculer de manière irréversible son existence, l’obligeant à quitter définitivement son univers familier. Il devient alors photographe professionnel comme il l’a toujours souhaité, et il découvre la célébrité.
Ce livre est à la fois drôle dans sa description de l’ « american way of life » qui conduit les banlieusards à faire les mêmes actes au même moment, de manière stéréotypée et caricaturale, et surprenant dans la façon dont les événements sont précipités d’un coup.
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Fantasy can become reality (Stratovarius).

[missparker]

Je partage totalement l'avis de Cuné.
Roman passionnant pendant la lecture duquel je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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"Que vos journées soient longues et vos nuits plaisantes". S. King