la liseuse
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Posté le: Jeu Avr 17, 2008 8:06 pm Sujet du message: Borderline - Alexis Robin |
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Borderline, les mots de minuit - Tome I - Ed. Bamboo - Grand Angle
Présentation de l’éditeur : Le remède miracle pour parer à la panne d'inspiration, Fernando l'a peut-être trouvé. Ça tombe bien pour ce jeune écrivain harcelé à la fois par son banquier pour un compte débiteur et par son éditeur pour un contrat d'édition à honorer. N'empêche, c'est bizarre d'écrire automatiquement en dormant après avoir fumé une herbe chilienne ramenée par un copain. Bizarre et inquiétant si l'on considère la noirceur de l'histoire accouchée, celle d'une épouse prisonnière de la spirale meurtrière de son mari. Et quand il s'avère que la fiction de Fernando est un drame authentique qui n'a jamais été dévoilé. Le romancier se retrouve dans de beaux draps, pourchassé par un serial killer, soupçonné par la police, sans personne à qui se confier. Fernando est dans une situation franchement limite, une situation borderline...
Mon avis : Ce one-shot sorti en février 2008 s’inscrit dans un premier cycle. La couverture annonce mystérieusement "Chapitre 1". Une suite est-elle à envisager ? Notre héros, Fernando, est un écrivain souffrant du syndrome de la feuille blanche qui à la suite d’une expérience - disons planante - va se retrouver plongé dans de surprenantes aventures. La fiction va rejoindre la réalité d’une bien étrange manière. Le scénariste Alexis Robin nous offre une narration claire mais parfois trop expéditive en ce qui concerne l’enchaînement des scènes. L’intrigue est riche en rebondissements, le suspense va crescendo. Toutefois, quelques personnages auraient mérité à être plus développés à mon goût. Beaucoup de questions restent sans réponses. Que de mystères...
Le dessin de Nathalie Berr est très réaliste et s'ajuste plutôt bien à l’histoire. Cette dessinatrice aime à représenter ses personnages sous divers angles ce qui est plutôt original tout comme le panorama qui les entoure et qui donne envie de s’attarder sur chaque planche. A noter, la troublante ressemblance de Fernando avec le comédien Jean Reno. La colorisation de Christophe Lagrange est assez lumineuse ce qui détonne avec l’atmosphère quelque peu noire du récit. Au final, c’est un thriller efficace saupoudré de quelques pincées de fantastique par çi par là et dont on espère quelques futurs éclaircissements. _________________ Au fil de mes lectures |
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