Aristoï - Walter Jon Williams

[Soleil*]

!

Après l'autodestruction de la Terre par des nano-technologies, la société humaine à pris la forme d'une Logarchie dirigée par une caste élitiste de dictateurs éclairés, les Aristoï. Ceux-ci sont recrutés par examen, utilisent la technologie pour créer des mondes à l'intention de leurs sujets, et pratiquent les arts martiaux et posturaux pour garder leur self-contrôle psychique car leur esprit est composé de multiples facettes, les daimones.
Gabriel est un Aristo brillant et charmeur, dont le Domaine est tourné vers les Arts. Il va découvrir l'existence d'une conspiration menaçant les fondements même de la Logarchie : Au coeur d'une zone inexplorée de l'Espace, des planètres ont été terraformées et peuplées d'une humanité primitive et barbare...

J'ai eu un peu de mal à renter dedans au début, car l'auteur nous assène d'un seul coup tous les fondements de son monde futur, à grands renforts de mots inventés... En plus, l'histoire a du mal à démarrer : Il y a environ 500 pages, et j'ai dû attendre la page 127 pour réussir à accrocher et à me dire "ça y est, il se passe quelque chose, ça va démarrer !".
Ensuite, heureusement, cela s'enchaîne avec plus de bonheur, même si certains passages sont un peu longs. Car on trouve de nombreuses références au zen, à des civilisations antiques, à Platon, à l'art, à la poésie, etc. qui sont souvent fines et sympathiques mais alourdissent parfois le récit.
J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais je garde un regret sur la toute fin du livre, qui me semble un peu bâclée.

Un autre regret : En achetant ce livre, j'avais flashé sur les splendides costumes des personnages de sa couverture, parfaitement appropriés puisque Gabriel aime porter des tenues extravagantes pour mettre en valeur les Ateliers manuels de son Domaine. Dans la réédition, J'ai Lu a modifié la couverture, et je trouve personnellement la nouvelle assez laide et bien moins appropriée, snif ! Je vous les mets toutes les deux pour que vous puissiez en juger...