La dynastie CLARK

[yansored]

Les trois Clark : La Dynastie du « suspense » Il y a d’abord Mary Higgins Clark, reine incontestée du frisson qui enchaîne les best-sellers dans le monde entier depuis 30 ans. Il y a ensuite sa fille Carol, qui a aussi choisi la voie du polar. Mais depuis 5 ans, une autre Clark publie des thrillers : Mary Jane, qui n’est autre que l’ex-belle fille de « MHC »…
MHCCarol Higgins ClarkMary Jane ClarkQu’ont-elles en commun à part porter le même patronyme et écrire des romans à suspense qui passionnent des milliers de lecteurs ? Un « look » totalement Américain : sourires carnassiers, brushings apprêtés, maquillages impeccables, colliers de perle et tailleurs clairs. Mais leurs livres, eux, ne se ressemblent pas tant que cela…La « doyenne », Mary Higgins Clark, --dite « MHC »-- reste la plus célèbre avec 250 millions (on en titube !) de volumes vendus dans le monde, traduits dans plus de 20 langues. Son estampille ? Meurtres sanglants, luxueuses demeures du Cape Cod (lieu de villégiature des riches New Yorkais) et héroïnes BCBG. Une écriture détachée, efficace, et des rouages magistralement huilés ponctués d’une inévitable ‘happy end’. « Mes histoires ne sont pas aussi terrifiantes que celles de ma mère, précise Carol. Il y a plus de choses comiques ! » Carol a écrit 7 best-sellers en solo dans son registre « diabolico-humoristique », puis 3 avec sa mère, dont le dernier est sorti en novembre dernier. L’univers de Carol est plus « branché » : on y côtoie des « yuppies » aux dents longues, des avocats, des acteurs, le gratin du show-biz. Son héroïne récurrente, « Regan Reilly » est une détective privé dont la mère est… auteur de polars ! Son écriture est plus éparpillée que celle de « maman », du coup plus crédible, plus émouvante, peut-être. Mais moins angoissante. Depuis 1999, une troisième Clark se vend comme des petits pains en librairie. Il s’agit de Mary Jane Clark, l’ex belle-fille de MHC, la quarantaine comme Carol. Que pensent mère et fille de cette « pièce rapportée » qui empiète sur leur territoire en conservant l’illustre patronyme malgré son divorce ? Des bonnes choses, apparemment. « J’adore ce qu’elle fait ! » a dit MHC de Mary Jane. Les sourires carnassiers ne sont-ils pas un tantinet crispés ? On n’en saura pas plus. Pourtant Carol avait été proclamée « la digne héritière de sa mère ».Mary Jane, productrice de télévision, a situé ses 5 romans, (dont le dernier qui sort ces jours ci,) dans le milieu impitoyable de la télé qu’elle connaît du bout des doigts. C’est ainsi qu’elle se différencie de son ex belle-sœur et belle-mère. « J’écris ce que je sais », affirme l’ancienne journaliste qui a suivi élections présidentielles et personnalités du spectacle et de la politique depuis 20 ans. Un univers sans doute plus moderne et plus palpitant que les cocktails feutrés et glamour de MHC et Carol. Mais son écriture n’a pas non plus la puissance efficace de celle de l’illustre doyenne. Mary Jane, comme Carol, n’ont-elles pas encore du pain sur la planche pour égaler l’inimitable MHC ?
Ce que les trois « Clark » ont en commun, c’est sans doute leur productivité, leur professionnalisme et leur acharnement au travail. Toutes passent beaucoup de temps à faire des recherches pour chaque livre et MHC avoue écrire 10 heures par jour en se levant dès potron-minet. Mary Jane cumule sa carrière de productrice, ses livres, et sa vie de mère divorcée. Carol est également comédienne pour le théâtre et le cinéma. Alors qui est la véritable héritière de Mary Higgins Clark ? Qu’importe ! Toujours est-il que ces drôles de dames du polar, chacune dans son style différent, ont le mérite de fasciner leurs lecteurs de livre en livre.
Le voleur de Noël, Mary Higgins Clark et Carol Higgins Clark 288 pages, 18,90 euros
Albin MichelNul ne saura, Mary Jane Clark, 262 pages, éditions de l’Archipel, 18,50 euros

[menolly]

Très intéressant, ce post
Je ne savais pas, pour Mary Jane Clark, je crois bien que je n'ai jamais vu un seul de ses bouquins... Tu as des titres ?
J'aime beaucoup MHC, perso, un peu moins sa fille mais il faut dire aussi que j'en ai plus lu de la mère que de la fille.
*relis sa phrase en se demandant si c'est bien français...*
Allez, tant pis
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[yansored]

merci !