carabas Austen addict
Inscrit le: 24 Mar 2008 Messages: 3281 Localisation: Dans la lune
|
Posté le: Mar Fév 16, 2021 4:16 pm Sujet du message: En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut |
|
|
Résumé éditeur :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jour.
Mon avis :
Attention, je vais aller à contre-courant. Je n'ai pas aimé ce livre. Je lui reconnais des qualités : une écriture poétique du point de vue de l'enfant, une critique du conformisme via le personnage de la mère, une histoire d'amour, le thème de la folie (qu'est-ce que la folie? Ne pas correspondre à une norme sociale?)... Mais non, je n'ai pas aimé. J'ai en fait détesté l'irresponsabilité des adultes vis-à-vis de l'enfant. Je n'ai pas réussi à aller au-delà de ça. J'ai habituellement un peu plus d'indulgence pour les personnages, mais là, à presque chaque page, je me disais : "Mais non, tu ne peux pas faire ça à ton fils!". S'il n'y avait pas eu l'enfant, j'aurais peut-être adhéré, mais les parents sont tellement en défaut vis-à-vis de leur enfant que ça m'énervait contre eux. Alors mon avis tranche (une collègue a adoré, un élève aussi...), donc ne vous retenez pas d'aller le lire et de revenir sur ce sujet pour me contredire! _________________ Garde tes songes ;
les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous!
Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "La Voix". |
|