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La Débâcle - Emile Zola

 
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Vassia



Inscrit le: 11 Mai 2018
Messages: 446

MessagePosté le: Sam Juil 20, 2019 5:12 pm    Sujet du message: La Débâcle - Emile Zola Répondre en citant

Bonjour,

J'ai écouté il y a quelques temps le roman La Débâcle de Émile Zola.
Ce roman s'inscrit dans le cycle des Rougon-Macquart et décrit les horreurs de la guerre et les errances de l'armée française lors la guerre de 1870 contre la Prusse.

Lorsque j'écoute un livre audio je prends des notes des tournures de phrase qui m'ont plu.
Je viens de les mettre au propre à l'aide d'une version écrite du roman et vous les propose ici *Smile*

Emile Zola / La Débâcle

[…] avec cette tranquillité d’humeur, ce bel équilibre raisonnable qui faisait de lui un excellent soldat.

Quand on a été paysan, on reste paysan.

[…] très braillard comme à l’ordinaire, roulant son gros corps sur ses courtes jambes, avec son teint fleuri de bon vivant que son peu de cervelle ne gênait point.

[…] dans le brusque désir d’y régler une affaire de famille ; [...]

[…] l’exercice mécanique qui lui cassait les membres et lui appesantissait le cerveau.

[…] le mieux est de savoir pour prévoir et pouvoir…

Et il eut un geste superbe, la sérénité d’un enfant, la conviction candide de l’innocent qui ne sait rien et ne craint rien.

[…] se laissait plaisanter, avec la douceur muette des martyrs.

— Eh ! va donc, sale outil !

Le courage, dans ces histoires-là, ça ne sert qu’à rester sur le carreau.

[…] jugeant qu’il n’y a pas de honte à refuser de se battre, quand on n’est pas de force.

[…] il y eut des rires, des cris de fille qu’on force et qui plaisante.

[…] très tenace d’ailleurs en son vouloir d’homme silencieux ; [...]

Un gravier dans la chair d’un homme, et les empires s’écroulent.

Ainsi que les enfants et les sauvages, ils n’avaient d’autre instinct que de manger et de dormir, dans cette course à l’inconnu, sans lendemain.

Et il avait des gestes maternels, toute une douceur d’homme expérimenté, dont les gros doigts savent être délicats à l’occasion.

Jamais désordre ne fut plus grand, et jamais anxiété plus vive.

N’était-ce point la fraternité des premiers jours du monde, l’amitié avant toute culture et toutes classes, […] ?

[…] en père et en fils qui n’avaient pas besoin de se voir pour vivre.

Plus rien n’existait que sa rage, [...]

Des héros peut-être, mais des ventres avant tout.

[…] ce mauvais ouvrier qui crachait sur toutes les besognes, afin d’en dégoûter les autres.

[…] le peu de discipline, maintenue par la peur, s’effondrait : [...]

Ce n’était pas parce qu’on se battait, que le blé cesserait de croître et le monde de vivre. […] mais un soldat prudent ne doit jamais voir un chef, en dehors du service.

— Eh ! nom de dieu ! la Moselle ou la Meuse, l’eau qui est là, enfin !

Si l’on se faisait tous tuer au commencement, il n’y en aurait plus pour la fin.

Pourquoi ne vaincrait-on pas, maintenant qu’on se battait ?

[…] livides, les yeux pleins de la terreur de vivre.

— Lorsqu’on ne mange pas, on ne se bat pas, [...]

[…] marchant d’un pas si léger, qu’on ne l’entendait pas vivre [...]

[…] avec un mari commode, dont la nullité la laissait sans remords.

[…] du grand héroïsme muet des âmes fortes.

[…] tout emporté maintenant d’un désir de jeunesse pour cette jolie veuve, si légère et si gaie !

[…] l’armée tout entière frappée dans son chef, dès les premiers obus,

[…] au-dessus de toute cette blancheur, encore sans tache.

— Eh ! La femme, êtes-vous folle ?… Où allez-vous ?

Ce n’est pas l’affaire d’une femme d’aller à Bazeilles en ce moment…

On voulait bien se faire tuer, mais pas pour le plaisir, vraiment !

Je n’ai que ma carcasse, je puis bien la donner…

Méfiez-vous donc, nous ne sommes pas assez pour nous faire tuer par plaisir !

[…] une nappe de gaie lumière qui l’étonna.

[…] la folie furieuse de l’homme en train de manger l’homme.

Alors, elle devint une chose, une épave roulée, charriée dans un piétinement confus de foule […]

[…] un héroïsme têtu et sans gloire.

— Ça sentait la même chose à Solférino. Peut-être bien que c’est l’odeur de la guerre…

La pièce, la bête aimée, groupait autour d’elle une petite famille, que resserrait une occupation commune.

[…] la face intacte et belle de colère […]

À voir le danger, on le brave.

[…] il ne restait de cette charge fameuse que la glorieuse folie de l’avoir tentée.

[…] lorsque des liens plus forts que la mort le retinrent.

[…] comme une outre gonflée d’un vent de colère, [...]

[…] ils n’agissaient plus que machinalement, la tête vide, ayant perdu jusqu’à l’instinct de la conservation.

[…] la joie du troupier qui a conquis le monde entre sa belle et une bouteille de bon vin.

[…] Avec lui, finissait une légende.

D’ailleurs, à quoi bon se battre, puisqu’on n’était pas les plus forts ?

[…] anxieux de savoir comment le malheur des autres allait tourner pour lui.

[…] sentir qu’on ne sert absolument à rien, ça finit par ne pas être une existence...

Est-ce qu’on voulait le lui reprendre, ce cher mort si péniblement retrouvé ?

Il n’y avait pas à répondre, c’étaient les ordres nouveaux.

C’est la faim qui les galope |…]. Pauvres bêtes !

Après tout, mon Dieu ! Les bêtes, c’était fait pour nourrir les gens.

[…] il parlait de la volonté allemande comme d’une religion.

[…] d’un pas vacillant d’irrésolution.

[…] avec leurs regards inquiets d’assassin.

[…] en jetant un cri aigu de femme surprise.

Alors, elle s’approcha, avec son sourire embarrassé de belle fille qui s’offrait.

Ils la virent pourtant qui se retournait encore, qui leur jetait le rire tendre et ému de ses beaux yeux.

Parce que ça va bien de se battre, mais qu’est-ce qu’on deviendrait, si l’on ne labourait plus ?

Parfois ils causaient ensemble, le plus souvent ils ne disaient rien, […]

Lui-même s’étonnait d’avoir la sensation de s’être aminci, allégé, avec des idées nouvelles : [...]

Il sortait affiné de tant de souffrances physiques et morales.

N’importe, s’il n’y a plus de soldats, il en poussera d’autres.

Tout ce vin bu lui saignait le cœur, mais il fallait savoir offrir, dans les affaires.

Quand on a des chefs, on doit leur obéir, n’est-ce pas ?

Ce colosse, aux gros poings, n’aimait pas les coups.

Le besoin d’en finir, d’effacer la paternité en supprimant le père, […]

[…], sous la volonté d’une autre, de quelqu’un qu’elle n’avait jamais connu en elle.

La femme renaissait en elle, elle éclata en larmes, […]

Que voulez-vous ? C’est la guerre, c’est la guerre !

Ah ! La guerre, l’exécrable guerre !

[…], avec son impassibilité de vieux paysan qui connaissait la force invincible du calme et du silence.

[…] il eût jugé bien malséant devant un Prussien, même sympathique, d’exprimer un désir de paix.

Mais ses yeux de paysan rusé et goguenard luisaient, […]

[…] promenant leur impunité au soleil […]

Ah ! Va, ce n’est pas grand-chose de bon qui s’en ira avec moi.

Et, dans cette clarté fauve des incendies, […]

[…] elle resterait donc seule au monde, veuve et dépareillée, sans personne qui l’aimerait !

Lui-même y laissait son cœur déchiré, […] son heureuse vie de demain emportée dans l’orage.


(La Débâcle)

En espérant vous avoir donné envie de le lire ou de l'écouter en livre audio, je vous souhaite une bonne journée *Smile*
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