Posté le: Lun Juin 02, 2014 8:57 am Sujet du message: Alain Mabanckou
Bonjour, j'ai découvert Alain Mabanckou avec son livre "Black Bazar". Le résumé du livre m'a fait sourire et je n'ai pas été déçu par son style. Que pensez-vous de l'auteur?
Posté le: Lun Juin 02, 2014 9:07 pm Sujet du message:
J'ai lu Verre Cassé. L'auteur développe des univers qui ne me touchent pas et le fond est étonnement inconsistant. L'auteur par contre est sympathique et j'aime son parcours. _________________ Tennis de Table Bordeaux
Posté le: Mar Juin 03, 2014 5:37 pm Sujet du message:
Je ne peux avoir un avis critique aiguisé car je ne pense pas avoir assez lu mais en ce qui concerne "black bazar" je ne dirai pas que le fond est inconsistant mais plutôt léger. En tout cas la lecture de ce roman ma poussé à en lire un 2ième, surement "African psycho"...
Posté le: Dim Aoû 23, 2015 5:34 pm Sujet du message:
Bonjour tout le monde!
j'ai terminé, il n'y a pas bien longtemps de cela « black bazar » d'Alain Mabanckou. « black bazar » est un livre à lire à tout prix. C'est un très joli récit. Avec cette belle plume qu'on lui connaît et un humour palpitant, il nous promène dans la petite communauté africaine de Paris. L'histoire est construite autour d'une bande d'amis qui se retrouve régulièrement au jip's, sorte de lieu récréatif, où le fessologue, l'un des personnage phare du roman ne passe jamais inaperçu, d'abord parce que c'est un sapeur invétéré qui voue un culte quasi obsessionnelle à son apparence physique, mais aussi parce que son chagrin amoureux qu'il tente de noyer comme il peut, est souvent au cœur des discussions.
En effet, le Fessologue,coureur de jupons devant l'éternel, nous propose une théorie, à la manière d'un philosophe, que nous pourrons baptiser la « la fessologie » et qui est largement inspirée par son irrésistible fascination pour l’arrière-train des femmes.
« black bazar », c'est aussi un réquisitoire contre un discours convenu et souvent pétri de clichés sur l' homogénéité des Noirs. Nous avons le personnage Hippocrate, qui bien qu'étant Martiniquais déteste les Noirs!
On pourrait reprocher à l'auteur d'être dans une démarche un peu « schizophrène ». De fait, il dénonce vigoureusement des stéréotypes ancrés dans l'imaginaire commun sur les noirs et en fait d'une certaine façon usage pour nous servir cette histoire qui reste bien entendu très belle. Je m'interroge aussi beaucoup sur l'image de la femme dans cette œuvre..mais pour l’heure je préfère garder ces questions pour nos futurs échanges....
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