La fille qui dévorait les livres - Pierdomenico Baccalario

Soleil*

Présentation éditeur
Dans un coin perdu, de l'autre côté des Alpes, vivait une fille qui dévorait les livres comme des beignets au sucre. Elle passait ses journées à la bibliothèque du village. Ce lieu, son refuge, abritait des milliers d'ouvrages qu'elle engloutissait l'un après l'autre. Dans ce même coin perdu, vivait un vieil homme solitaire. Il rêvait d'écrire un roman parfait, une histoire incroyable, capable de conquérir le coeur de jeunes lecteurs. Pour cela, il avait besoin de l'aide d'une lectrice très particulière. Et Antonino, le solitaire, rencontra Domitilla, la fille qui dévorait les livres...

J'ai bien aimé le principe : une alternance entre les chapitres du roman écrit par le vieil homme et ses rencontres avec la fille, au cours desquels elle donne son avis. Au fur et à mesure, ses critiques du début (ce chapitre est trop court, ce personnage trop ceci, etc.) se noient dans son intérêt pour le roman, que le vieil homme réécrit partiellement pour leur satisfaction mutuelle.
Par contre, je n'ai pas accroché du tout au roman dans le roman, justement. Trop classique, sans profondeur, et très longuet.
Bref, avis mitigé.
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.

lily cocci · Posté le: Ven Juil 24, 2015 8:38 am Sujet du message:

tiens tiens !
cette année, j'ai pour thème "parler des livre". j'aimerai aider les lecteurs (primaire) à aller plus loin que l'éternel :
- tu as aimé le livre ?
- oui.
[silence]
- pourquoi ?
- euh... parce qu'il est bien.

pas facile la critique constructive d'une lecture. ^^

crois-tu que ce livre puisse m'aider ? je leur lis un extrait du roman du vieil homme. on en discute et je lis l'avis de l'héroïne ? est-ce assez court mais fourni pour cela ?

Soleil* · Posté le: Ven Juil 24, 2015 10:42 am Sujet du message:

Hum, non, c'est une bonne idée mais je ne pense pas que cela marche avec ce livre.
Il fait quand même 440 pages, et s'adresse plus à un public collège que primaire. Le roman dans le roman occupe bien plus de place que les événements dans le monde réel (à vue de nez : 10 pages pour une).
Mais surtout, les critiques de la fille sont volontairement pauvres : L'auteur explique qu'il s'agit des critiques que pourrait faire un éditeur pour faire rentrer l'ouvrage dans le moule de ce qui se vend bien. Elles sont très limitées, et ne se justifient pas toujours (par exemple : "le sujet ne correspond pas à la mode du moment", "il faut que le héros ait l'âge des lecteurs", etc.). Pas très constructif. *Sad*

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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.