[Série] Vampire Nation - Larissa Ione

[Soleil*]

Tome 1 : Riker

Daedalus est une multinationale bâtie sur l'exploitation des vampires : ils sont commercialisés en tant qu'esclaves, ou utilisés pour des expérimentations médicales. Pourtant, Nicole Martin, l'héritière de cette entreprise familiale, ne possède aucun vampire personnel ; en fait, ils lui font même peur. La jeune femme est restée traumatisée par la Rébellion (avortée) qui a décimé sa famille et a failli la tuer alors qu'elle avait huit ans. Ses cauchemars prennent souvent la forme d'un vampire particulier : Riker, qu'elle a vu tuer sauvagement sa propre femme alors que celle-ci était enceinte.

Riker, lui, est ivre de vengeance. Il en veut à l'humanité toute entière, et particulièrement aux Martin qui ont asservi sa douce épouse et ainsi provoqué sa mort, même si les faits datent de vingt ans plus tôt. Pourtant, pas question de laisser sa colère faire échouer sa mission : Riker va kidnapper Nicole pour obtenir d'elle la libération d'une vampire capturée.

L'humaine qui déteste les vampires et le vampire rebelle qui déteste les humains n'avaient aucune raison de s'apprécier. Pourtant, au fil des moments très forts passés ensemble, leurs sentiments vont se révéler...

L'originalité de ce nouvel univers signé Larissa Ione, c'est le statut inférieur des vampires. Leur existence est banalisée, mais hormis une poignée de résistants "sauvages", ils sont réduits en esclavage et soumis aux moindres caprices des humains, qui ne se privent pas d'utiliser cette main d’œuvre impuissante sans respect aucun.

A côté de cela, c'est une série de bit-lit assez classique : deux héros qui n'ont à priori rien en commun mais qui vont tomber éperdument amoureux, prêts à repousser les limites pour être ensemble. J'ai d'ailleurs trouvé vraiment rapide le retournement qui s'opère entre eux malgré leur passé. Dans l'ensemble, les personnages - principaux comme secondaires - manquent de profondeur et de nuances.
Romance et action forment donc les ingrédients principaux de ce cocktail, mâtiné d'une réflexion sur l'esclavage et de quelques touches d'humour. Le style est léger et agréable, fournissant ainsi une parfaite lecture de détente ; on ne s'ennuie à aucun moment.

L'épilogue centré sur Hunter, le chef du clan MoonBound auquel appartient Riker, introduit d'ores et déjà le prochain volume... Miam miam !


(Chronique réalisée pour les Chroniques de l'Imaginaire)
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Il s’évanouit tout doucement à commencer par le bout de la queue,
et finissant par sa grimace qui demeura quelque temps après que le reste fut disparu.