Inscrit le: 14 Aoû 2003 Messages: 4653 Localisation: à l'ouest
Posté le: Lun Fév 17, 2014 1:38 pm Sujet du message: Le chardonneret - Donna Tartt
Theo, 13 ans, visite un musée à New York en compagnie de sa mère. Une explosion ravage le musée et Theo se retrouve orphelin. En échappant aux décombres, il emporte avec lui un secret qu'il va cacher avec passion pendant des années : Le chardonneret, tableau minuscule et renommé. Comme ce tableau, symbole des derniers moments heureux qu'il a vécus, Theo garde une vie secrète et torturée. Il cherche désespérément l'amour qu'il a perdu, ballotté d'un foyer à un autre, et trouve un certain apaisement auprès d'un antiquaire de génie.
Magnifique ! on lit ces pages avec bonheur et fascination malgré la détresse et le tempérament suicidaire de Theo. Fragile, paumé, il se décrit lui-même comme un chiot malade, condamné, qui ne fait que des bêtises avant de disparaître. L'auteure réussit l'exploit de nous tenir en haleine jusqu'au bout - les quelques pages philosophiques de la fin étant cependant de trop, à mon avis. _________________ Fantasy can become reality (Stratovarius).
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 3029 Localisation: Loire
Posté le: Jeu Avr 24, 2014 9:03 pm Sujet du message:
Personnellement, j'ai trouvé ce roman beaucoup trop long. L'écriture de Donna Tartt est remarquable, certes, et c'est son principal atout, mais j'avoue que parfois j'avais envie que ça bouge, qu'il se passe quelque chose, du moins autre chose.
J'ai aimé le début du roman, la visite du musée et ses conséquences sur la vie de Theo ; j'ai aussi aimé tout ce qui était relatif à l'art, aux tableaux, aux artistes, au monde de la brocante et des antiquaires. J'ai beaucoup moins aimé la présence quasi omniprésente de la drogue et de la violence.
Les dernières pages ne sont effectivement pas indispensables.
Certains aspects du roman m'ont paru un peu "boiteux", j'avais du mal à m'attacher aux personnages, aux événements qui, pour certains, m'apparaissaient un peu trop exagérés, irréalistes, ou peu crédibles.
Mais j'ai quand même lu les 800 pages en quelques jours, car l'écriture est vraiment agréable.
Bref, dans ce roman, du bon et du moins bon. _________________ On ne sait jamais ce que notre malchance nous a évité de pire. Cormac McCarthy
Posté le: Mer Aoû 10, 2016 5:26 pm Sujet du message:
Je viens de le terminer et je reste sur ma faim et plutôt dubitative.
Même constat que vous : l'écriture est vraiment bien, mais le bouquin gagnerait en intensité en étant dégraissé d'un bon tiers de ses pages. J'ai songé plusieurs fois à arrêter, mais une fois que j'ai dépassé les 300 pages, je me suis dit que ça serait peut être bête de le faire...
Alors oui il y a des passages vraiment bien (le musée, quelques scènes à Végas et à New York), des descriptions pas mal du tout, mais ils sont perdus au milieu du restant, qui m'a fait l'effet du long bavardage d'un drogué doublé d'un alcoolique (ce qu'est le "héros" de cette histoire au final).
Globalement, j'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur, et je n'ai ressenti aucune empathie pour Theo - que je n'ai jamais réussi à m'imaginer, alors que je voyais très bien Boris et Hobie -, même dans ses moments les plus sombres.
Spoiler:
et puis pourquoi il n'a pas été se faire soigner au lieu de se laisser dériver comme une épave ?
Du coup, je ne saurais ni le conseiller, ni le déconseiller. _________________ On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
Commandez vos livres sur Internet avec le Coin des Lecteurs => ici